ABIDJAN -- Le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) a salué lundi le "geste d'apaisement" du président Alassane Ouattara et l'a appelé à "accélérer la décrispation" de la vie politique en Côte d'Ivoire après la mise en liberté provisoire d'une douzaine de ses hauts responsables détenus depuis la fin de la crise post-électorale de 2010-2011.
Le 6 août, la justice ivoirienne a décidé d'accorder la liberté provisoire à une douzaine de personnalités de l'ancien régime dont le président du FPI, Pascal Affi N'guessan, et Michel Gbagbo, fils de l'ex-président ivoirien, poursuivis pour leur rôle présumé dans la crise post-électorale qui a fait au moins 3 000 morts en Côte d'Ivoire.
"Le FPI se félicite de l'élargissement de sa haute direction", indique un communiqué du secrétaire général par intérim transmis lundi à Xinhua.
Tout en "rendant hommage à la Justice ainsi qu'aux avocats", le FPI "apprécie" la mise en liberté provisoire de ses cadres qu'il qualifie de "geste d'apaisement" du chef de l'Etat, Alassane Ouattara.
Il "exhorte" M. Ouattara à "accélérer la décrispation du contexte sociopolitique", poursuit le communiqué.
Le FPI, qui a boycotté les élections législatives et locales, a toujours réclamé la libération de ses responsables et militants en détention pour renouer le dialogue avec le pouvoir.
Près de 80 partisans de Laurent Gbagbo attendent d'être jugés en Cour d'assises pour divers crimes, dont atteinte à la sûreté de l'Etat et crimes économiques.
La "décrispation" passe par "la libération de tous les autres prisonniers", insiste le communiqué du FPI qui demande également "la facilitation du retour de tous les exilés pro-Gbagbo ainsi que le dégel de leurs avoirs bancaires, la réhabilitation et la restitution de leurs domiciles".
"Le FPI est prêt à jouer sa partition dans le dialogue politique et le processus de réconciliation", conclut le communiqué signé du secrétaire général par intérim, Richard Kodjo.
Le 6 août, la justice ivoirienne a décidé d'accorder la liberté provisoire à une douzaine de personnalités de l'ancien régime dont le président du FPI, Pascal Affi N'guessan, et Michel Gbagbo, fils de l'ex-président ivoirien, poursuivis pour leur rôle présumé dans la crise post-électorale qui a fait au moins 3 000 morts en Côte d'Ivoire.
"Le FPI se félicite de l'élargissement de sa haute direction", indique un communiqué du secrétaire général par intérim transmis lundi à Xinhua.
Tout en "rendant hommage à la Justice ainsi qu'aux avocats", le FPI "apprécie" la mise en liberté provisoire de ses cadres qu'il qualifie de "geste d'apaisement" du chef de l'Etat, Alassane Ouattara.
Il "exhorte" M. Ouattara à "accélérer la décrispation du contexte sociopolitique", poursuit le communiqué.
Le FPI, qui a boycotté les élections législatives et locales, a toujours réclamé la libération de ses responsables et militants en détention pour renouer le dialogue avec le pouvoir.
Près de 80 partisans de Laurent Gbagbo attendent d'être jugés en Cour d'assises pour divers crimes, dont atteinte à la sûreté de l'Etat et crimes économiques.
La "décrispation" passe par "la libération de tous les autres prisonniers", insiste le communiqué du FPI qui demande également "la facilitation du retour de tous les exilés pro-Gbagbo ainsi que le dégel de leurs avoirs bancaires, la réhabilitation et la restitution de leurs domiciles".
"Le FPI est prêt à jouer sa partition dans le dialogue politique et le processus de réconciliation", conclut le communiqué signé du secrétaire général par intérim, Richard Kodjo.