Il a eu le mot de clôture de cette cérémonie. Sylvain Miaka Ouretto dont le discours a duré quelque 11 minutes et qui a promis un grand oral-déballage le 7 septembre prochain, s’est voulu optimiste quant à la victoire future de son camp. Prenant le contre-pied de ses camarades qui dénoncent un bradage de la nationalité ivoirienne avec l’adoption récente des projets de loi par l’assemblée nationale, le président intérimaire a émis cet espoir pour son parti : ‘’La victoire est là ! Ce n’est pas un homme qui va la remettre en cause. Regardez tout ce qui se passe, tout ce fourmillement. Ceux à qui on distribue la nationalité, c’est eux qui vont voter contre eux. (…) La Côte d’Ivoire a plus que besoin de nous. Nous allons réfléchir aux stratégies et nous allons gagner. (…) Nous ne sommes pas des gens de rancune. Les partenaires (de la Côte d’Ivoire) vont nous aider. N’ayons pas peur…’’. Et comme motivation qui va créer la sympathie pour le Fpi, M. Miaka explique qu’aujourd’hui, tous ceux qui hier, de l’intérieur comme de l’extérieur avaient cru en Alassane Ouattara sont aujourd’hui déçus. ‘’Les gens disent que sous Gbagbo avec le cacao à 1000 F, on pouvait s’acheter une moto mais avec Ouattara on n’arrive même plus à réparer un vélo’’, a-t-il ironisé. Auparavant, il a fait la révélation qu’après l’arrestation de Laurent Akoun, c’est l’ambassadeur Koné Boubakar qui lui a fait la proposition de nommer le médecin Richard Kodjo. Une nomination qui, dit-il, avait été bien accueillie par Laurent Gbagbo lors de la visite qu’il lui a rendue à La Haye.
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