“Diagou ne veut pas d’un 3ème mandat“
Jamais une assemblée générale du patronat ivoirien n’aura suscité autant de controverses. M. Alain Kouadio, administrateur du patronat ivoirien et président
de la commission economie et finance, lève un coin du voile sur les enjeux de cette ag du 5 septembre prochain qui cristallise des passions.
Que se passe-t-il au patronat ivoirien pour que l’AG suscite tant de tollé?
Selon les textes qui régissent notre organisation, l’AG nomme
les membres du Conseil d’Administration et ce sont ces membres-là qui désignent l’un d’entre eux comme président. Ce n’est donc pas l’AG qui nomme le président du patronat ivoirien, mais plutôt le Conseil d’Administration. De tout temps, le Conseil a privilégié le consensus dans le choix du président du patronat. C’est dans ce contexte qu’a été mis en place un comité en charge de la préparation de l’AG 2013.Ce comité, composé de huit administrateurs, a entre autres comme mission d’identifier un candidat de consensus. Après plusieurs échanges, le comité a conclu qu’il lui serait difficile de trouver un candidat de consensus dans des délais raisonnables.
Comme alternative, ce comité propose au président Jean Kacou Diagou la prorogation de son mandat d’une année le temps de s’accorder sur un candidat de consensus. Après refus puis longue hésitation, le président Diagou fini par accepter la proposition du comité tout en insistant sur le fait que cette proposition soit validée par l’ensemble
du Conseil d’Administration d’une part et que, d’autre
part, cette décision ne soit pas en porte-à-faux avec les textes
qui régissent notre organisation. Il tenait à sa crédibilité et à son
souci de bonne gouvernance. Le président du comité de préparation des élections présente et argumente avec brio, au Conseil d’Administration en sa tenue du 04 juillet dernier la recommandation de proroger le mandat du président Diagou d’une année. Le Conseil approuve à la quasi-unanimité
(18 voix contre 1) cette recommandation.
Cette décision du Conseil sera soumise au vote à l’AG du 05 septembre prochain.
Pourquoi autant de suspicions alors ?
Je ne pense pas que ce soit la prorogation du mandat du président
Diagou qui est remise en cause. C’est à la quasi-unanimité que le Conseil a approuvé
cette recommandation du comité de préparation de l’AG 2013.
Il ne devrait pas avoir de suspicion, puisque la décision du Conseil devra être soumise au vote à l’AG. Tous les membres présents ce jour, pourront faire valoir leur droit de vote. Il ne s’agit pas d’aller voter pour un nouveau mandat du président
Diagou mais de se prononcer sur l’opportunité de proroger le
mandat des administrateurs et celui du président d’un an. Le
vote est transparent. Il n’y a donc pas à avoir de la suspicion puisqu’il ne s’agit pas d’aller voter un nouveau mandat de trois ans, mais plutôt de proroger
d’un an le mandat du président Diagou.
Pourquoi ne pas aller directement à des élections avec des candidatures ?
La voix du consensus pour le choix du président du patronat
est une bonne chose en soi. C’est cette voix qui a forgé la cohésion de notre organisation
et c’est cette cohésion que les administrateurs, dont je suis membre, avons cherché à préserver. Du président Aka Anghui au président Diagou en passant par les présidents zadi Kessy Marcel et feu Diack Diawar, tous ont été désignés par cette voix
du consensus. L’expérience dans les pays voisins a démontré qu’à chaque fois qu’un patronat organise des élections cela conduit immédiatement à une scission de l’organisation. Tant que cette voix du consensus permettra de maintenir la cohésion au sein de notre organisation, nous ne devons pas nous en écarter.
Le mandat du président Diagou a été prorogé par deux fois semble-t-il…
Non, le mandat du président Diagou n’a été prorogé qu’une seule fois. Cette prorogation a été votée à l’unanimité par l’AG du 02 mai 2012. C’est la seule AG qui s’est tenue après l’expiration du mandat du président en décembre 2011.
Pourquoi avoir attendu mai 2012 avant d’organiser une AG pour un mandat arrivé à expiration depuis décembre 2010?
Conformément à nos textes, l’AG de renouvellement des instances dirigeantes se tient au plus tard à la fin du 1er semestre qui suit la fin du mandat du Conseil d’Administration. Une AG aurait dû se tenir donc au plus tard en juin 2011. Sans revenir sur les évènements douloureux que notre pays a vécus, en juin 2011 très peu de chefs d’entreprise se souciaient du renouvellement des instances dirigeantes du patronat ivoirien. Nombre d’entre eux était encore à l’extérieur et ceux qui étaient présents en Côte d’Ivoire avaient à coeur de redresser leurs entreprises plutôt que de se préoccuper de l’organisation d’une AG de renouvellement des instances dirigeantes. C’est d’ailleurs sous la pression du président Diagou, qui se souciait du vide juridique dans laquelle le patronat se trouvait, que l’AG de mai 2012 s’est tenue. Et lorsque le président accepte la proposition du Conseil de proroger son mandat, c’est l’ensemble de l’AG qui est soulagée, parce que personne n’était candidate à cette
fonction.
Pourquoi le président Diagou hésitait-il ?
Les fonctions de président du patronat, qui sont totalement bénévoles et gratuites, sont
extrêmement prenantes et requièrent une forte disponibilité de la part de celui qui occupe la fonction. Patron d’un groupe d’entreprises composées de 25 sociétés implantées dans 12 pays en Afrique, cela devenait très difficile pour lui de concilier
ces deux fonctions. Mais plus que cette raison, sa forte réticence était basée sur le fait que la prorogation du mandat pourrait être en porte-à-faux avec
nos textes.
Et si l’AG n’adhère pas à la proposition du Conseil ?
Le président Diagou se pliera à cette décision. Il l’a déjà annoncé. Et je trouverai cela dommage. Le président Diagou a apporté plus à notre organisation que celle-ci ne lui a apportée. Jean Kacou Diagou a rendu notre organisation crédible à la fois auprès des institutions de notre pays qu’auprès des bailleurs de fonds et des partenaires au développement. Il a fait de notre organisation une institution qui compte. De part
sa notoriété d’homme d’affaires sérieux et crédible, il a su convaincre nos gouvernants de l’importance de s’appuyer sur un patronat fort pour un développement inclusif de notre pays. Aujourd’hui, aucune décision touchant au développement économique et même social de notre pays n’est prise sans avis de notre organisation.
Qu’on ne se trompe pas de combat. Diagou est comme le capitaine emblématique d’une
équipe de football qui aligne les victoires. Ce n’est pas le brassard qu’il porte qui fait de lui un capitaine. C’est son charisme, la confiance et des fois l’admiration que lui portent ces coéquipiers qui font de lui un vrai capitaine. Bien que j’aspire à la succession du président Diagou, j’ai l’intime conviction que ça serait dans l’intérêt de notre communauté qu’il reste encore une année à cette fonction. L’enjeu pour notre communauté des affaires n’est pas la fonction de président, mais plutôt d’avoir
une équipe forte et crédible capable de défendre nos intérêts
économiques.
On vous soupçonne de vouloir modifier les textes pour permettre au Président Diagou
de briguer un nouveau mandat ….
J’aspire à la succession du président Diagou et il le sait. Quel intérêt aurais-je donc à susciter la modification des textes pour maintenir le Président Diagou pour une durée illimitée ? De plus, le président, pour ce que je sais, n’a jamais souhaité rempiler pour un 3è mandat. Notre organisation n’est pas un parti politique. C’est une communauté d’intérêts qui prend ses décisions dans l’intérêt de ses membres.
Est-ce une bonne chose que ce soit le Conseil qui désigne parmi ces membres le
président?
Je ne pense pas. Ce pouvoir doit revenir à l’AG.
Est-ce normal que des membres qui ne sont pas à jour de leur cotisation aient le droit de vote le jour des délibérations ?
Non, je ne le pense pas. Pour exprimer valablement ton droit de vote, tu dois être à jour de tes cotisations. C’est autant d’incohérences que nous souhaitons corriger dans nos statuts. C’est pourquoi je lance un appel aux membres de notre organisation pour une participation massive à cette AG. venez à cette AG pour prendre les décisions allant
dans le sens de nos intérêts économiques.
Vous êtes candidat à la succession du président Diagou. Peu connu du public, dans le monde du patronat, on peut vous reprocher votre âge ?
La moitié des DG des banques, des sociétés d’assurance, des sociétés pétrolières, des cabinets d’expertise comptable, a moins de 50 ans. J’en ai 48. Je reflète la génération du patronat ivoirien. Notre président de l’AG a environ 40 ans. Tirez en vous même les conclusions. Ne pas être connu du grand public est une réalité, mais je suis connu
de ma communauté, c’est à dire le secteur privé. Depuis plus de 6 ans, j’occupe les fonctions de président de la Commission Economie et Finance qui m’ont permis d’avoir une bonne maîtrise des problématiques du secteur privé ivoirien. Je suis l’initiateur
de grands évènements du patronat tel que la CGECI ACADEMY.
Je côtoie de grands noms d’affaires Ivoiriens depuis plus de 15 ans car j’ai été secrétaire général du Groupement de l’industrie du pétrole (Gpp) et avant de gérer mes propres
entreprises à temps plein. En ma qualité d’entrepreneur, je vis et je gère au quotidien ces problématiques. Je pense donc avoir à la fois la légitimité technique, professionnelle et communautaire pour aspirer à la succession du président Diagou.
Les ainés seront à mes côtés pour m’accompagner, car il s’agit avant tout d’un travail
d’équipe comme nous l’a montré le président.
Vous êtes donc le candidat de Jean Kacou Diagou ?
Si j’avais été le candidat de Jean Kacou Diagou, le Conseil n’aurait pas eu besoin de proroger son mandat. Il m’aurait proposé et ce Conseil d’Administration y aurait adhéré.
Entretien réalisé par JmK
Jamais une assemblée générale du patronat ivoirien n’aura suscité autant de controverses. M. Alain Kouadio, administrateur du patronat ivoirien et président
de la commission economie et finance, lève un coin du voile sur les enjeux de cette ag du 5 septembre prochain qui cristallise des passions.
Que se passe-t-il au patronat ivoirien pour que l’AG suscite tant de tollé?
Selon les textes qui régissent notre organisation, l’AG nomme
les membres du Conseil d’Administration et ce sont ces membres-là qui désignent l’un d’entre eux comme président. Ce n’est donc pas l’AG qui nomme le président du patronat ivoirien, mais plutôt le Conseil d’Administration. De tout temps, le Conseil a privilégié le consensus dans le choix du président du patronat. C’est dans ce contexte qu’a été mis en place un comité en charge de la préparation de l’AG 2013.Ce comité, composé de huit administrateurs, a entre autres comme mission d’identifier un candidat de consensus. Après plusieurs échanges, le comité a conclu qu’il lui serait difficile de trouver un candidat de consensus dans des délais raisonnables.
Comme alternative, ce comité propose au président Jean Kacou Diagou la prorogation de son mandat d’une année le temps de s’accorder sur un candidat de consensus. Après refus puis longue hésitation, le président Diagou fini par accepter la proposition du comité tout en insistant sur le fait que cette proposition soit validée par l’ensemble
du Conseil d’Administration d’une part et que, d’autre
part, cette décision ne soit pas en porte-à-faux avec les textes
qui régissent notre organisation. Il tenait à sa crédibilité et à son
souci de bonne gouvernance. Le président du comité de préparation des élections présente et argumente avec brio, au Conseil d’Administration en sa tenue du 04 juillet dernier la recommandation de proroger le mandat du président Diagou d’une année. Le Conseil approuve à la quasi-unanimité
(18 voix contre 1) cette recommandation.
Cette décision du Conseil sera soumise au vote à l’AG du 05 septembre prochain.
Pourquoi autant de suspicions alors ?
Je ne pense pas que ce soit la prorogation du mandat du président
Diagou qui est remise en cause. C’est à la quasi-unanimité que le Conseil a approuvé
cette recommandation du comité de préparation de l’AG 2013.
Il ne devrait pas avoir de suspicion, puisque la décision du Conseil devra être soumise au vote à l’AG. Tous les membres présents ce jour, pourront faire valoir leur droit de vote. Il ne s’agit pas d’aller voter pour un nouveau mandat du président
Diagou mais de se prononcer sur l’opportunité de proroger le
mandat des administrateurs et celui du président d’un an. Le
vote est transparent. Il n’y a donc pas à avoir de la suspicion puisqu’il ne s’agit pas d’aller voter un nouveau mandat de trois ans, mais plutôt de proroger
d’un an le mandat du président Diagou.
Pourquoi ne pas aller directement à des élections avec des candidatures ?
La voix du consensus pour le choix du président du patronat
est une bonne chose en soi. C’est cette voix qui a forgé la cohésion de notre organisation
et c’est cette cohésion que les administrateurs, dont je suis membre, avons cherché à préserver. Du président Aka Anghui au président Diagou en passant par les présidents zadi Kessy Marcel et feu Diack Diawar, tous ont été désignés par cette voix
du consensus. L’expérience dans les pays voisins a démontré qu’à chaque fois qu’un patronat organise des élections cela conduit immédiatement à une scission de l’organisation. Tant que cette voix du consensus permettra de maintenir la cohésion au sein de notre organisation, nous ne devons pas nous en écarter.
Le mandat du président Diagou a été prorogé par deux fois semble-t-il…
Non, le mandat du président Diagou n’a été prorogé qu’une seule fois. Cette prorogation a été votée à l’unanimité par l’AG du 02 mai 2012. C’est la seule AG qui s’est tenue après l’expiration du mandat du président en décembre 2011.
Pourquoi avoir attendu mai 2012 avant d’organiser une AG pour un mandat arrivé à expiration depuis décembre 2010?
Conformément à nos textes, l’AG de renouvellement des instances dirigeantes se tient au plus tard à la fin du 1er semestre qui suit la fin du mandat du Conseil d’Administration. Une AG aurait dû se tenir donc au plus tard en juin 2011. Sans revenir sur les évènements douloureux que notre pays a vécus, en juin 2011 très peu de chefs d’entreprise se souciaient du renouvellement des instances dirigeantes du patronat ivoirien. Nombre d’entre eux était encore à l’extérieur et ceux qui étaient présents en Côte d’Ivoire avaient à coeur de redresser leurs entreprises plutôt que de se préoccuper de l’organisation d’une AG de renouvellement des instances dirigeantes. C’est d’ailleurs sous la pression du président Diagou, qui se souciait du vide juridique dans laquelle le patronat se trouvait, que l’AG de mai 2012 s’est tenue. Et lorsque le président accepte la proposition du Conseil de proroger son mandat, c’est l’ensemble de l’AG qui est soulagée, parce que personne n’était candidate à cette
fonction.
Pourquoi le président Diagou hésitait-il ?
Les fonctions de président du patronat, qui sont totalement bénévoles et gratuites, sont
extrêmement prenantes et requièrent une forte disponibilité de la part de celui qui occupe la fonction. Patron d’un groupe d’entreprises composées de 25 sociétés implantées dans 12 pays en Afrique, cela devenait très difficile pour lui de concilier
ces deux fonctions. Mais plus que cette raison, sa forte réticence était basée sur le fait que la prorogation du mandat pourrait être en porte-à-faux avec
nos textes.
Et si l’AG n’adhère pas à la proposition du Conseil ?
Le président Diagou se pliera à cette décision. Il l’a déjà annoncé. Et je trouverai cela dommage. Le président Diagou a apporté plus à notre organisation que celle-ci ne lui a apportée. Jean Kacou Diagou a rendu notre organisation crédible à la fois auprès des institutions de notre pays qu’auprès des bailleurs de fonds et des partenaires au développement. Il a fait de notre organisation une institution qui compte. De part
sa notoriété d’homme d’affaires sérieux et crédible, il a su convaincre nos gouvernants de l’importance de s’appuyer sur un patronat fort pour un développement inclusif de notre pays. Aujourd’hui, aucune décision touchant au développement économique et même social de notre pays n’est prise sans avis de notre organisation.
Qu’on ne se trompe pas de combat. Diagou est comme le capitaine emblématique d’une
équipe de football qui aligne les victoires. Ce n’est pas le brassard qu’il porte qui fait de lui un capitaine. C’est son charisme, la confiance et des fois l’admiration que lui portent ces coéquipiers qui font de lui un vrai capitaine. Bien que j’aspire à la succession du président Diagou, j’ai l’intime conviction que ça serait dans l’intérêt de notre communauté qu’il reste encore une année à cette fonction. L’enjeu pour notre communauté des affaires n’est pas la fonction de président, mais plutôt d’avoir
une équipe forte et crédible capable de défendre nos intérêts
économiques.
On vous soupçonne de vouloir modifier les textes pour permettre au Président Diagou
de briguer un nouveau mandat ….
J’aspire à la succession du président Diagou et il le sait. Quel intérêt aurais-je donc à susciter la modification des textes pour maintenir le Président Diagou pour une durée illimitée ? De plus, le président, pour ce que je sais, n’a jamais souhaité rempiler pour un 3è mandat. Notre organisation n’est pas un parti politique. C’est une communauté d’intérêts qui prend ses décisions dans l’intérêt de ses membres.
Est-ce une bonne chose que ce soit le Conseil qui désigne parmi ces membres le
président?
Je ne pense pas. Ce pouvoir doit revenir à l’AG.
Est-ce normal que des membres qui ne sont pas à jour de leur cotisation aient le droit de vote le jour des délibérations ?
Non, je ne le pense pas. Pour exprimer valablement ton droit de vote, tu dois être à jour de tes cotisations. C’est autant d’incohérences que nous souhaitons corriger dans nos statuts. C’est pourquoi je lance un appel aux membres de notre organisation pour une participation massive à cette AG. venez à cette AG pour prendre les décisions allant
dans le sens de nos intérêts économiques.
Vous êtes candidat à la succession du président Diagou. Peu connu du public, dans le monde du patronat, on peut vous reprocher votre âge ?
La moitié des DG des banques, des sociétés d’assurance, des sociétés pétrolières, des cabinets d’expertise comptable, a moins de 50 ans. J’en ai 48. Je reflète la génération du patronat ivoirien. Notre président de l’AG a environ 40 ans. Tirez en vous même les conclusions. Ne pas être connu du grand public est une réalité, mais je suis connu
de ma communauté, c’est à dire le secteur privé. Depuis plus de 6 ans, j’occupe les fonctions de président de la Commission Economie et Finance qui m’ont permis d’avoir une bonne maîtrise des problématiques du secteur privé ivoirien. Je suis l’initiateur
de grands évènements du patronat tel que la CGECI ACADEMY.
Je côtoie de grands noms d’affaires Ivoiriens depuis plus de 15 ans car j’ai été secrétaire général du Groupement de l’industrie du pétrole (Gpp) et avant de gérer mes propres
entreprises à temps plein. En ma qualité d’entrepreneur, je vis et je gère au quotidien ces problématiques. Je pense donc avoir à la fois la légitimité technique, professionnelle et communautaire pour aspirer à la succession du président Diagou.
Les ainés seront à mes côtés pour m’accompagner, car il s’agit avant tout d’un travail
d’équipe comme nous l’a montré le président.
Vous êtes donc le candidat de Jean Kacou Diagou ?
Si j’avais été le candidat de Jean Kacou Diagou, le Conseil n’aurait pas eu besoin de proroger son mandat. Il m’aurait proposé et ce Conseil d’Administration y aurait adhéré.
Entretien réalisé par JmK