Fanfala (Odienné) - Amener les populations des villages du Canton Vandougou à taire les querelles et à s’engager dans les projets de développement. Tel était la raison des journées de retrouvailles organisées par l’Association des Jeunes Elèves et Etudiants du Canton Vandougou (AJEEV) du 24 au 26 août 2013 dans le village de Fanfala.
Les interventions, depuis le Porte-parole du Chef de Canton jusqu’aux élus, ont souligné la nécessité de taire les dissensions entre les villages du canton.
L’autre point qui a fait l’unanimité est le déficit d’infrastructures économiques dans les quatorze villages du canton Vandougou. Seul un village vient de bénéficier du courant électrique. Les routes sont abandonnées depuis plus de dix ans. Onze villages restent sans centre de santé. Les sociétés de téléphonie sont toutes absentes de ce canton de plus de vingt cinq mille habitants. Ces difficultés associées à la baisse des prix de l’anacarde ont constitué le cri de cœur des intervenants.
Prenant la parole au nom de l’ONUCI, Peyogori OUATTARA a expliqué que sa structure restera aux côtés des populations pour les aider dans les actions de cohésion sociale. Il a co-animé le thème « quelle cohésion pour le développement du canton Vandougou » avec KONE Mengoro et KONE Bakary, tous deux cadres du canton.
Le représentant de la société Ivoire Coton, d’encadrement des cotonculteurs, a exprimé son appui à la rencontre de Fanfala qui permet aux populations de s’adresser directement à leurs partenaires au développement.
Le premier adjoint au maire de la commune de Goulia a, au nom du Maire KONE Kelesseri, salué l’initiative des jeunes de Vandougou qui viennent toucher du doigt les réalités de la région qui vit une situation socioéconomique difficile.
Au-delà des questions liées au développement, la rencontre de Fanfala a été l’occasion de passer en revue les richesses culturelles du canton Vandougou à travers les prestations de nombreux groupes de danses folkloriques dont les plus en vue ont été le Kagba des villages de Wahiré et Semé ainsi que le N’goron de Tokala.
Satigui KONE
Correspondance particulière
Les interventions, depuis le Porte-parole du Chef de Canton jusqu’aux élus, ont souligné la nécessité de taire les dissensions entre les villages du canton.
L’autre point qui a fait l’unanimité est le déficit d’infrastructures économiques dans les quatorze villages du canton Vandougou. Seul un village vient de bénéficier du courant électrique. Les routes sont abandonnées depuis plus de dix ans. Onze villages restent sans centre de santé. Les sociétés de téléphonie sont toutes absentes de ce canton de plus de vingt cinq mille habitants. Ces difficultés associées à la baisse des prix de l’anacarde ont constitué le cri de cœur des intervenants.
Prenant la parole au nom de l’ONUCI, Peyogori OUATTARA a expliqué que sa structure restera aux côtés des populations pour les aider dans les actions de cohésion sociale. Il a co-animé le thème « quelle cohésion pour le développement du canton Vandougou » avec KONE Mengoro et KONE Bakary, tous deux cadres du canton.
Le représentant de la société Ivoire Coton, d’encadrement des cotonculteurs, a exprimé son appui à la rencontre de Fanfala qui permet aux populations de s’adresser directement à leurs partenaires au développement.
Le premier adjoint au maire de la commune de Goulia a, au nom du Maire KONE Kelesseri, salué l’initiative des jeunes de Vandougou qui viennent toucher du doigt les réalités de la région qui vit une situation socioéconomique difficile.
Au-delà des questions liées au développement, la rencontre de Fanfala a été l’occasion de passer en revue les richesses culturelles du canton Vandougou à travers les prestations de nombreux groupes de danses folkloriques dont les plus en vue ont été le Kagba des villages de Wahiré et Semé ainsi que le N’goron de Tokala.
Satigui KONE
Correspondance particulière