Le Premier ministre, même s’il s’est concentré sur l’action sociétale de son gouvernement, n’a pas oublié le côté politique et la réconciliation nationale garant de tout développement. A ce niveau, il s’est félicité de la liberté provisoire accordée aux prisonniers pro-Gbagbo. Il dit espérer qu’un tel acte contribuera à l’apaisement. Cependant, il s’est voulu clair : « il n’y aura pas d’amnistie générale. Les pro-Gbagbo ou les pro-Ouattara à qui la justice reproche des crimes de tous genres seront traduits devant les instances judiciaires ». Quitte après selon lui, au Président de la République à qui la Constitution donne ce pouvoir, de gracier qui il veut. Le Premier ministre se base sur l’expérience du passé pour étayer sa pensée. « L’amnistie générale en 1999, 2001 et 2005 n’ont pas empêché que le pays traverse des périodes noires », indique-t-il. C’est pourquoi, il a dit l’espoir qui l’anime avec la reprise aujourd’hui vendredi 6 septembre 2013 des discussions avec l’opposition. A ce titre, il a encouragé le FPI à ne pas émettre des préalables afin de revenir à la table des négociations.
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