Le gouvernement ivoirien appelle son opposition significative menée par le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) à reprendre le dialogue politique "sans préalables" en vue de parvenir à la réconciliation nationale.
"Le gouvernement persiste dans sa logique d’ouverture et continue de demander à nos frères et soeurs du Front populaire ivoirien de revenir à la table de négociation, sans préalables et sans à priori", a déclaré jeudi le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, au cours d’une conférence de presse.
A l’issue d’un conseil des ministres mercredi, le porte- parole du gouvernement, Bruno Koné, a annoncé que le dialogue pouvoir-opposition, aussi bien avec les partis membres du CPD ( Cadre permanent de dialogue) qu’avec le FPI va reprendre dans " quelques semaines".
"Je lance donc à nouveau un appel fraternel à nos frères du FPI", a poursuivi le chef du gouvernement ivoirien qui se félicite qu’une douzaine de "petits partis pro-Gbagbo" regroupés au sein du Cadre permanent de dialogue (CPD) s’inscrivent dans la "logique de l’ouverture et du dialogue".
Le CPD est une plate-forme d’échanges, de réflexions, de propositions et d’actions en vue de l’amélioration des relations et de la consolidation de la confiance entre le gouvernement et 11 partis de l’ex-majorité présidentielle mise en place le 28 avril 2012 à l’issue d’un conclave organisé par le gouvernement et boycotté par le FPI.
Lancé en septembre 2011 après la grave crise post-électorale de 2010, le dialogue entre le gouvernement et l’opposition, notamment le FPI, est dans l’impasse en raison de points de divergence importants.
Une reprise du dialogue annoncée le 27 juin n’avait pu avoir lieu, le FPI réclamant la présence d’un médiateur lors des séances de négociations et "un début d’application" des points de convergence obtenus avec le gouvernement après les négociations de janvier, notamment le financement des partis politiques.
"Ne sommes-nous pas assez majeurs pour régler nos problèmes?", s’est interrogé, lors de la conférence de presse, le Premier ministre relativement au médiateur exigé par le FPI.
Les discussions gouvernement-opposition achoppent véritablement sur les préalables du FPI relatifs, entre autres, à l’adoption d’une loi d’amnistie générale, à la dissolution de la Commission électorale indépendante (CEI) et à une rencontre "au sommet" entre le président Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo.
Sur la loi d’amnistie, Daniel Kablan Duncan a rappelé que les amnisties générales de 1995, 2003 et 2007 n’ont pas empêché la Côte d’Ivoire de sombrer dans la crise avec près de 3 000 morts lors des affrontements post-électoraux de 2010-2011.
"Ce n’est pas faire du bien au pays que d’aller à l’amnistie générale", a-t-il soutenu réclamant "la justice aussi bien pour les pro-Gbagbo que pour les pro-Ouattara".
"C’est seulement après l’étape de la justice que le chef de l’État pourrait prendre une loi d’amnistie", a conclu M. Kablan Duncan.
"Le gouvernement persiste dans sa logique d’ouverture et continue de demander à nos frères et soeurs du Front populaire ivoirien de revenir à la table de négociation, sans préalables et sans à priori", a déclaré jeudi le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, au cours d’une conférence de presse.
A l’issue d’un conseil des ministres mercredi, le porte- parole du gouvernement, Bruno Koné, a annoncé que le dialogue pouvoir-opposition, aussi bien avec les partis membres du CPD ( Cadre permanent de dialogue) qu’avec le FPI va reprendre dans " quelques semaines".
"Je lance donc à nouveau un appel fraternel à nos frères du FPI", a poursuivi le chef du gouvernement ivoirien qui se félicite qu’une douzaine de "petits partis pro-Gbagbo" regroupés au sein du Cadre permanent de dialogue (CPD) s’inscrivent dans la "logique de l’ouverture et du dialogue".
Le CPD est une plate-forme d’échanges, de réflexions, de propositions et d’actions en vue de l’amélioration des relations et de la consolidation de la confiance entre le gouvernement et 11 partis de l’ex-majorité présidentielle mise en place le 28 avril 2012 à l’issue d’un conclave organisé par le gouvernement et boycotté par le FPI.
Lancé en septembre 2011 après la grave crise post-électorale de 2010, le dialogue entre le gouvernement et l’opposition, notamment le FPI, est dans l’impasse en raison de points de divergence importants.
Une reprise du dialogue annoncée le 27 juin n’avait pu avoir lieu, le FPI réclamant la présence d’un médiateur lors des séances de négociations et "un début d’application" des points de convergence obtenus avec le gouvernement après les négociations de janvier, notamment le financement des partis politiques.
"Ne sommes-nous pas assez majeurs pour régler nos problèmes?", s’est interrogé, lors de la conférence de presse, le Premier ministre relativement au médiateur exigé par le FPI.
Les discussions gouvernement-opposition achoppent véritablement sur les préalables du FPI relatifs, entre autres, à l’adoption d’une loi d’amnistie générale, à la dissolution de la Commission électorale indépendante (CEI) et à une rencontre "au sommet" entre le président Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo.
Sur la loi d’amnistie, Daniel Kablan Duncan a rappelé que les amnisties générales de 1995, 2003 et 2007 n’ont pas empêché la Côte d’Ivoire de sombrer dans la crise avec près de 3 000 morts lors des affrontements post-électoraux de 2010-2011.
"Ce n’est pas faire du bien au pays que d’aller à l’amnistie générale", a-t-il soutenu réclamant "la justice aussi bien pour les pro-Gbagbo que pour les pro-Ouattara".
"C’est seulement après l’étape de la justice que le chef de l’État pourrait prendre une loi d’amnistie", a conclu M. Kablan Duncan.