Le ministre de l’Energie et du Pétrole, Adama Toungara, a officiellement ouvert le lundi 9 septembre 2013 à Abidjan le séminaire de formation sur la régulation de l’industrie de réseaux : électricité et télécommunications. Cette session d’Abidjan est organisée par l’Autorité nationale de régulation du secteur de l’électricité (ANARE) en partenariat avec l’Institut de la francophonie pour le développement durable (IFDD), organe de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Initié à l’attention des régulateurs et des cadres d’entreprises d’électricité et de télécommunications, le séminaire réunit une quarantaine de participants. C’est la première session de formation qui se tient en Afrique en dehors des bases canadiennes habituelles. Cette délocalisation traduit la stabilité retrouvée et la confiance que les instances internationales placent en la Côte d’Ivoire. Pour le ministre, la vocation de la régulation est de mettre à la disposition des consommateurs les gains qu’elle engendre, en termes d’amélioration de la qualité, de l’accessibilité et du coût du service. Adama Toungara a donc appelé les participants à tirer profit des enseignements qui seront dispensés tout au long de la semaine. «La régulation nécessite des compétences avérées à même de forcer des partenaires du secteur concerné aux décisions arrêtées par l’organe de régulation», a soutenu le ministre de l’Energie. Qui a annoncé le passage du code de l’électricité devant les parlementaires. «Cela renforcera davantage les pouvoirs et l’indépendance du régulateur du secteur de l’électricité à l’instar de ce qui a été fait l’an dernier dans le secteur des télécommunications», a-t-il souligné. De l’avis de la secrétaire générale adjointe de l’IFDD, Sonh Gui, les cours intensifs de haut niveau vont poser les bases d’un dialogue constructif. Elle a loué l’exemple de la Côte d’Ivoire dans la mobilisation des partenaires techniques et financiers dans le renforcement de capacités des organes de régulation. Quant à Hippolyte Ebagnitchié, directeur général de l’ANARE, il a indiqué que le choix d’Abidjan répond au souci de rendre accessible aux experts des pays d’Afrique francophone, une plus grande maîtrise des instruments de régulation.
FO
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