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Politique Publié le samedi 14 septembre 2013 | Notre Voie

Malgré la répression sauvage du régime Ouattara : le Fpi, fidèle à la paix et à la démocratie

© Notre Voie Par Atteby
FPI: Cérémonie de passation des charges entre Miaka Ouretto et Affi N`Guessan
Samedi 7 septembre 2013. Abidjan. Le président statutaire du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’guessan a repris les rênes du parti au cours d’une cérémonie de passation des charges avec son intérimaire, Sylvain Miaka Ourétto.
Malgré la perte brutale de son pouvoir acquis dans les urnes en 2000 et la répression sauvage qui s’abat sur lui depuis l’avènement du régime Ouattara, le Fpi n’a pas renié les grandes valeurs auxquelles il a souscrit depuis sa création. Conformément à son serment d’œuvrer à la transition pacifique à la démocratie en Côte d’Ivoire, le parti créé par Laurent Gbagbo reste démocrate dans l’âme et fidèle à la culture de paix à lui inculquée par son chef charismatique. Cette personnalité démocratique de base se manifeste dans tous les discours et les actes des responsables du Fpi. La preuve en a été faite encore, samedi dernier, à l’occasion de la passation des charges entre Affi N’Guessan et Miaka Ouretto. Dans leurs différentes interventions, les deux responsables ont réaffirmé la disposition de leur parti à œuvrer à la paix en Côte d’Ivoire et à la réconciliation vraie entre les Ivoiriens. Puisant dans les enseignements des faiseurs de paix comme Martin Luther King et le Révérend Desmond Tutu, le président Affi a prôné le pardon et la tolérance comme valeurs humaines autour desquelles se construit une nation forte. «L’histoire nous enseigne que le pardon est au pouvoir des hommes. C’est par lui que les hommes peuvent surmonter les déchirements et les drames du passé et inventer un avenir nouveau. Un monde sans pardon est un monde qui étouffe sous le poids des ressentiments, des colères et de l’amertume, un monde de stress, un monde…. fragilités, de précarité. «Sans pardon, nous dit le Révérend Desmond Tutu, il n’ya pas d’avenir». C’est Martin Luther King qui renchérit pour nous dire que «si nous n’apprenons pas à vivre ensemble, comme des frères et sœurs, alors nous mourons ensemble comme des imbéciles». Quoi qu’il soit arrivé par le passé, l’exigence d’un avenir commun doit l’emporter sur le désir de vengeance», a dit le président du Fpi.
Ce même discours de paix avait été tenu une semaine plus tôt par Abou Drahamane Sangaré lors de la réception des ex-prisonniers politiques sortis fraîchement des goulags du régime dictatorial de Ouattara. L’intervention du premier vice-président du parti à la rose, qui était le porte-parole des ex-détenus, ne comportait aucun mot de haine ou de ressentiment. Abou Drahamane Sangaré a également parlé de paix, de démocratie, de tolérance et d’amour entre les Ivoiriens. Il a dit surtout que son parti est «sans un sentiment de haine, sans esprit de vengeance et de revanche», avant de réaffirmer l’engagement du Fpi à poursuivre le seul combat qui, à ses yeux, vaille la peine d’être mené : restaurer les libertés confisquées, conduire la Côte d’Ivoire à la démocratie et à la prospérité. Face à la répression sauvage du régime Ouattara, le Fpi, en bon adepte de la non-violence, oppose le pardon, le dialogue fraternel et la réconciliation autour des grandes valeurs dont la démocratie et la liberté.
Espérons que cette belle leçon de pardon et de tolérance du Fpi, grande victime de la barbarie du régime Ouattara, va inspirer le pouvoir, ainsi que tous les acteurs de la vie nationale afin que le pays retrouve la paix et la normalité.

Jean Khalil Sella
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