Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, est allé, hier, s’imprégner de l’état d’avancement des travaux de prolongement de l’autoroute du Nord. A la suite de cette visite de terrain, le chef du gouvernement ivoirien a assuré que les travaux sont réalisés à 95%. Il a donc annoncé que le chef de l’Etat, son mandant, pourra effectivement procéder à l’inauguration, le 11 décembre prochain.
«Le président de la République a décidé d’inaugurer cette autoroute le 11 décembre. Il est donc question que nous puissions nous assurer qu’elle sera prête avant cette date. Et cette visite nous montre que les choses seront effectivement prêtes pour le 11 décembre. Les travaux de la nouvelle autoroute de Singrobo-Yamoussoukro de 85,9 km sont avancés d’environ 95%. Le reste va pouvoir se faire dans le temps. Nous avons vu, sur le terrain, que le bitumage se fait au rythme de 3 km le jour. Il s’agit d’un dossier important d’un montant de plus de 136 milliards Fcfa», s’est-il réjoui avant de préciser qu’il s’agit d’une autoroute à péage totalement rénovée et sécurisée. «Nous avons également visité, en terminant, le poste de péage. Parce qu’il s’agit d’une autoroute à péage. Le président a demandé de poursuivre les travaux de Singrobo à Abidjan de manière à ce que nous ayons une autoroute totalement neuve. Nous travaillions avec le ministre Patrick Achi pour remettre une couche de 5 centimètres de manière que ce soit un boulevard rapide. On aura donc d’Abidjan à Yamoussoukro une autoroute totalement neuve», a ajouté Kablan Duncan.
Qui a poursuivi en ces termes: «On verra au conseil des ministres du mercredi pour le complément, pour la partie de Singrobo à Abidjan. Et surtout sécuriser la voie pour permettre la circulation rapide. Il n’y aura pas de policier ni de gendarme sur la route parce que si les gens payent, c’est pour aller vite. Il a été décidé que cette autoroute se poursuive jusqu’à Bouaké et même jusqu’à Ouagadoudou. On envisage de mettre de la vidéo surveillance sur tout le parcours. En plus, nous allons confier la sécurité à un concessionnaire international (…) Nous avons pris du retard à cause de la crise. Et le président a demandé que nous puissions aller plus vite pour rattraper ce retard. Il y a également l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam qui ira jusqu’à Lagos». Pour ce qui est du montant du péage, le Premier ministre qui avait à sesles ministres de l’Environnement, de la salubrité et du développement durable, Allah Rémi et de la Santé, Goudou Raymonde ainsi que les autorités administratives et coutumières, des élus et cadres des régions concernées par l’autoroute, a dit qu’il «sera raisonnable». Pour sa part, le ministre des Infrastructures, Patrick Achi, a dit sa fierté du bitume de qualité réalisé. «C’est un bitume de qualité.
Il y a de grands outils d’expérience qui contrôlent l’ensemble des travaux qui sont faits. Et qui veillent à ce que ces ouvrages répondent aux normes. Une route peut être construite pour une certaine période de vie, mais si on lui fait supporter des surcharges, elle va se dégrader beaucoup plus vite», a-t-il soutenu avant d’exhorter à l’entretien permanent de l’ouvrage. «Une station de service qui va s’assurer que ne circulent pas sur cette route des véhicules avec des poids qui ne sont pas autorisés. Un autre élément, c’est que pour qu’une route dure la durée de vie initialement prévue, il faut l’entretenir. Il y a des entretiens courants et des entretiens périodiques. On ne doit pas attendre qu’elle soit entièrement abimée pour l’entretenir».
François Bécanthy
«Le président de la République a décidé d’inaugurer cette autoroute le 11 décembre. Il est donc question que nous puissions nous assurer qu’elle sera prête avant cette date. Et cette visite nous montre que les choses seront effectivement prêtes pour le 11 décembre. Les travaux de la nouvelle autoroute de Singrobo-Yamoussoukro de 85,9 km sont avancés d’environ 95%. Le reste va pouvoir se faire dans le temps. Nous avons vu, sur le terrain, que le bitumage se fait au rythme de 3 km le jour. Il s’agit d’un dossier important d’un montant de plus de 136 milliards Fcfa», s’est-il réjoui avant de préciser qu’il s’agit d’une autoroute à péage totalement rénovée et sécurisée. «Nous avons également visité, en terminant, le poste de péage. Parce qu’il s’agit d’une autoroute à péage. Le président a demandé de poursuivre les travaux de Singrobo à Abidjan de manière à ce que nous ayons une autoroute totalement neuve. Nous travaillions avec le ministre Patrick Achi pour remettre une couche de 5 centimètres de manière que ce soit un boulevard rapide. On aura donc d’Abidjan à Yamoussoukro une autoroute totalement neuve», a ajouté Kablan Duncan.
Qui a poursuivi en ces termes: «On verra au conseil des ministres du mercredi pour le complément, pour la partie de Singrobo à Abidjan. Et surtout sécuriser la voie pour permettre la circulation rapide. Il n’y aura pas de policier ni de gendarme sur la route parce que si les gens payent, c’est pour aller vite. Il a été décidé que cette autoroute se poursuive jusqu’à Bouaké et même jusqu’à Ouagadoudou. On envisage de mettre de la vidéo surveillance sur tout le parcours. En plus, nous allons confier la sécurité à un concessionnaire international (…) Nous avons pris du retard à cause de la crise. Et le président a demandé que nous puissions aller plus vite pour rattraper ce retard. Il y a également l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam qui ira jusqu’à Lagos». Pour ce qui est du montant du péage, le Premier ministre qui avait à sesles ministres de l’Environnement, de la salubrité et du développement durable, Allah Rémi et de la Santé, Goudou Raymonde ainsi que les autorités administratives et coutumières, des élus et cadres des régions concernées par l’autoroute, a dit qu’il «sera raisonnable». Pour sa part, le ministre des Infrastructures, Patrick Achi, a dit sa fierté du bitume de qualité réalisé. «C’est un bitume de qualité.
Il y a de grands outils d’expérience qui contrôlent l’ensemble des travaux qui sont faits. Et qui veillent à ce que ces ouvrages répondent aux normes. Une route peut être construite pour une certaine période de vie, mais si on lui fait supporter des surcharges, elle va se dégrader beaucoup plus vite», a-t-il soutenu avant d’exhorter à l’entretien permanent de l’ouvrage. «Une station de service qui va s’assurer que ne circulent pas sur cette route des véhicules avec des poids qui ne sont pas autorisés. Un autre élément, c’est que pour qu’une route dure la durée de vie initialement prévue, il faut l’entretenir. Il y a des entretiens courants et des entretiens périodiques. On ne doit pas attendre qu’elle soit entièrement abimée pour l’entretenir».
François Bécanthy