Nouvelle attaque contre une patrouille de l’escadron de gendarmerie de Yamoussoukro, après celle du 10 septembre dernier. Bilan, un gendarme grièvement blessé et évacué d’urgence sur Abidjan, grâce à la sollicitude du maire, Gnrangbé Kouadio Jean. C’est dans la nuit du dimanche 15 septembre 2013, aux environs de 22 heures, que l’attaque a eu lieu. La patrouille, rapportent des sources proches de la gendarmerie, revenait de Subiakro, village situé à une dizaine de kilomètres de Yamoussoukro, sur l’axe d’Oumé. Arrivé à la hauteur de la station Essenci, le contingent aperçoit un dozo armé d’un fusil calibre 12 au bord de la route. Sommé de s’arrêter, l’homme refuse d’obtempérer et se dirige dans la broussaille. Un élément décide alors de le rattraper. Mal lui en pris. Il est accueilli par une décharge de chevrotine. Il s’en suit alors un échange de tirs entre les gendarmes et la bande embusquée qui finit par replier.
Sur le parking interne du Chr, un pick-up de la gendarmerie aperçue témoigne de l’ampleur des échauffourées. Vitres arrière brisées, carrosserie tachetée de sang et transpercée par des balles émanant d’armes de guerres. Cette énième attaque contre les forces de sécurité constitue la troisième en moins d’une semaine, au même endroit et avec la même méthode. Un dozo qui se présente d’abord, avant de s’éclipser dans la broussaille.
Ouattara Abdul-Mohamed
Sur le parking interne du Chr, un pick-up de la gendarmerie aperçue témoigne de l’ampleur des échauffourées. Vitres arrière brisées, carrosserie tachetée de sang et transpercée par des balles émanant d’armes de guerres. Cette énième attaque contre les forces de sécurité constitue la troisième en moins d’une semaine, au même endroit et avec la même méthode. Un dozo qui se présente d’abord, avant de s’éclipser dans la broussaille.
Ouattara Abdul-Mohamed