Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères Charles Diby Koffi et le décanat ont eu leur sixième séance de travail le lundi 16 septembre 2013 au cabinet du ministre. Cette rencontre périodique avec les représentants du corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire permet d’évacuer certaines questions liées à l’accomplissement des missions des ambassadeurs auprès de la République de Côte d’Ivoire. Pour celle de hier, c’est le ministre Diby qui d’entrée a pris la parole pour fixer l’ordre du jour des sujets au menu. Il a reconnu et salué le mérite des diplomates libanais, israéliens et américains qui ont achevé leurs missions et qui sont déjà rentrés dans leurs pays pour certains. Il a ensuite déploré ‘’le malentendu dont les ambassadeurs d’Italie et d’Espagne ont été récemment l’objet’’. En fait, explique le ministre d’Etat, des injonctions leur ont été faites de s’acquitter d’un impôt dont les missions diplomatiques sont exonérées en vertu de l’article 23 de la convention de Vienne (Autriche) qui régit la diplomatie dans le monde. Cela avait été le fait de forces de sécurités ivoiriennes à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny. Il a également évoqué les difficultés rencontrées par les diplomates pour avoir accès à la passerelle des avions. Sur le sujet, Charles Diby Koffi dit avoir saisi son collègue des Transports qui a invité les concernés à formuler des demandes de badges comme en possèdent à ce jour 20 chefs de missions diplomatiques. Une autre préoccupation du ministre ivoirien a été le problème des loyers dans le règlement desquels des retards ont été observés. Sans oublier des contentieux de travail et des litiges immobiliers dans lesquels, selon le chef de la diplomatie ivoirienne, certaines missions diplomatiques manifestent peu de collaboration.
Ce qui dérange les diplomates accrédités en Côte d’Ivoire
En réponse aux propos du ministre ivoirien, la doyenne du corps diplomatique, la congolaise Isabelle Iboula a égrené le chapelet des griefs vis-à-vis des autorités ivoiriennes. Elle dénonce les dispositions de l’Anac (Agence nationale de l’aviation civile) qui ne seraient pas selon elle, de nature à faciliter les activités officielles des chefs de mission diplomatique. De même elle a parlé des taxes élevées en ce qui concerne les dons de médicaments, et du retard dans la transmission des courriers. A côté des griefs relevés elle a souhaité que les communiqués officiels sur les différentes situations du pays destinés aux ambassadeurs soient publiés. Isabelle Iboula était accompagné de l’ambassadeur de l’Iran, Sayed Reza représentant le groupe des pays de l’Asie. Enoch Donkoh (Ghana), Awad Yakhlef (Palestine), Chantal De Varennes (Canada) et Yalcin Kaya Erensoy (Turquie) y ont également pris part. La rencontre a pris fin après un huis clos d’une heure et demie.
SD
Ce qui dérange les diplomates accrédités en Côte d’Ivoire
En réponse aux propos du ministre ivoirien, la doyenne du corps diplomatique, la congolaise Isabelle Iboula a égrené le chapelet des griefs vis-à-vis des autorités ivoiriennes. Elle dénonce les dispositions de l’Anac (Agence nationale de l’aviation civile) qui ne seraient pas selon elle, de nature à faciliter les activités officielles des chefs de mission diplomatique. De même elle a parlé des taxes élevées en ce qui concerne les dons de médicaments, et du retard dans la transmission des courriers. A côté des griefs relevés elle a souhaité que les communiqués officiels sur les différentes situations du pays destinés aux ambassadeurs soient publiés. Isabelle Iboula était accompagné de l’ambassadeur de l’Iran, Sayed Reza représentant le groupe des pays de l’Asie. Enoch Donkoh (Ghana), Awad Yakhlef (Palestine), Chantal De Varennes (Canada) et Yalcin Kaya Erensoy (Turquie) y ont également pris part. La rencontre a pris fin après un huis clos d’une heure et demie.
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