Le Patriote : Monsieur le ministre, nous avons appris qu’il y a eu des mouvements à la MACA. Confirmez-vous l’information ?
Gnénéma Coulibaly : Oui, je la confirme. Samedi dans l’après-midi, des prisonniers du bâtiment C ont effectivement manifesté. Et il y a eu des mouvements au sein de la MACA. Mais les Forces de l’ordre sont intervenues pour restaurer le calme et la quiétude. Hier encore (dimanche, ndlr), les gardes pénitentiaires ont voulu fouiller les cellules de ce bâtiment, parce que nous avions des informations faisant état de ce que les prisonniers ont des moyens pour se défendre. Ces derniers se sont opposés à cette fouille. Cela a encore créé des troubles. Mais le calme est revenu à la MACA.
LP : Monsieur le ministre, comment expliquez-vous tous ces mouvements d’humeur à la MACA ? Car, nous ne sommes pas à la première mutinerie. Elles sont d’ailleurs fréquentes.
GC : Oui, elles sont fréquentes. Cela s’explique par le fait qu’il y a des mains obscures qui veulent permettre aux grands bandits du bâtiment C d’être dehors pour mener des activités de déstabilisation du pays. En d’autres termes, des personnes tapies dans l’ombre veulent mettre les bandits de grands chemins dehors pour déstabiliser le pays. Ensuite, il y a la question de la population carcérale. La prison est surpeuplée. Et cela favorise souvent les mouvements d’humeurs.
LP : Pouvez-vous nous faire un point après ces évènements du week-end ?
GC : Ces évènements ont occasionné 4 blessés légers parmi les prisonniers.
LP : Des mesures rigoureuses ont-elles été prises au niveau du ministère de la Justice pour éviter à l’avenir ce genre de situations?
GC : Evidemment, nous ne pouvons pas laisser la situation comme ça. Pour nous, la principale cause des mouvements dans les prisons, c’est la question des populations carcérales. Les prisons, particulièrement la MACA, sont surpeuplées. Donc la première chose à faire est de rééquilibrer les chiffres, c'est-à-dire décongestionner les prisons qui sont débordées. Ensuite, il faut tout mettre en œuvre pour assurer aux détenus des conditions meilleures de détention. Nous sommes en train de prendre des mesures dans ce sens pour mettre fin aux mouvements dans les prisons.
Propos recueillis par Lacina Ouattara
Gnénéma Coulibaly : Oui, je la confirme. Samedi dans l’après-midi, des prisonniers du bâtiment C ont effectivement manifesté. Et il y a eu des mouvements au sein de la MACA. Mais les Forces de l’ordre sont intervenues pour restaurer le calme et la quiétude. Hier encore (dimanche, ndlr), les gardes pénitentiaires ont voulu fouiller les cellules de ce bâtiment, parce que nous avions des informations faisant état de ce que les prisonniers ont des moyens pour se défendre. Ces derniers se sont opposés à cette fouille. Cela a encore créé des troubles. Mais le calme est revenu à la MACA.
LP : Monsieur le ministre, comment expliquez-vous tous ces mouvements d’humeur à la MACA ? Car, nous ne sommes pas à la première mutinerie. Elles sont d’ailleurs fréquentes.
GC : Oui, elles sont fréquentes. Cela s’explique par le fait qu’il y a des mains obscures qui veulent permettre aux grands bandits du bâtiment C d’être dehors pour mener des activités de déstabilisation du pays. En d’autres termes, des personnes tapies dans l’ombre veulent mettre les bandits de grands chemins dehors pour déstabiliser le pays. Ensuite, il y a la question de la population carcérale. La prison est surpeuplée. Et cela favorise souvent les mouvements d’humeurs.
LP : Pouvez-vous nous faire un point après ces évènements du week-end ?
GC : Ces évènements ont occasionné 4 blessés légers parmi les prisonniers.
LP : Des mesures rigoureuses ont-elles été prises au niveau du ministère de la Justice pour éviter à l’avenir ce genre de situations?
GC : Evidemment, nous ne pouvons pas laisser la situation comme ça. Pour nous, la principale cause des mouvements dans les prisons, c’est la question des populations carcérales. Les prisons, particulièrement la MACA, sont surpeuplées. Donc la première chose à faire est de rééquilibrer les chiffres, c'est-à-dire décongestionner les prisons qui sont débordées. Ensuite, il faut tout mettre en œuvre pour assurer aux détenus des conditions meilleures de détention. Nous sommes en train de prendre des mesures dans ce sens pour mettre fin aux mouvements dans les prisons.
Propos recueillis par Lacina Ouattara