Abidjan-Le gouvernement ivoirien, a annoncé mercredi avoir adopté des textes qui vont accélérer la levée de l’embargo des Nations-unies qui frappe sa filière diamantifère depuis 2005.
‘'Notre pays est toujours sous embargo. Les textes que nous sommes en train de prendre, nous permettront d'en sortir'', a déclaré au cours d'une conférence de presse à l'issue d'un conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, précisant que ces textes visent la ‘'transparence'' dans la filière.
‘'Il est important que la Côte d'Ivoire revienne au commerce de son diamant brut'', a insisté M. Koné, également ministre de la poste, des technologies de l'information et de la communication.
Selon lui, les textes adoptés autorisent le commerce du diamant brut et fixent des taxes pour faciliter le ‘'contrôle'' de ce secteur. Il s'agit notamment de la ‘'mise en place d'un secrétariat permanent pour la traçabilité du diamant extrait en Côte d'Ivoire''.
L'exportation du diamant ivoirien est frappée par un embargo de l'ONU depuis décembre 2005. En effet, estimant que l'argent issu de l'exploitation des mines par les ex-Chefs de guerre de l'ex-rébellion ivoirienne des Forces Nouvelles qui contrôlaient le Nord du pays servait à les financer, le Conseil de Sécurité des Nations-unies a décidé d'imposer un embargo sur l'exportation du diamant brut ivoirien.
La levée de cet embargo permettra à la Côte d'Ivoire de réintégrer le processus de Kimberley auquel, elle a adhéré en 2003. Le Processus de Kimberley est un système international de certification des diamants dont le but est d'empêcher l'accès des diamants des conflits armés au marché international et d'en assurer la traçabilité.
LS/APA
‘'Notre pays est toujours sous embargo. Les textes que nous sommes en train de prendre, nous permettront d'en sortir'', a déclaré au cours d'une conférence de presse à l'issue d'un conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, précisant que ces textes visent la ‘'transparence'' dans la filière.
‘'Il est important que la Côte d'Ivoire revienne au commerce de son diamant brut'', a insisté M. Koné, également ministre de la poste, des technologies de l'information et de la communication.
Selon lui, les textes adoptés autorisent le commerce du diamant brut et fixent des taxes pour faciliter le ‘'contrôle'' de ce secteur. Il s'agit notamment de la ‘'mise en place d'un secrétariat permanent pour la traçabilité du diamant extrait en Côte d'Ivoire''.
L'exportation du diamant ivoirien est frappée par un embargo de l'ONU depuis décembre 2005. En effet, estimant que l'argent issu de l'exploitation des mines par les ex-Chefs de guerre de l'ex-rébellion ivoirienne des Forces Nouvelles qui contrôlaient le Nord du pays servait à les financer, le Conseil de Sécurité des Nations-unies a décidé d'imposer un embargo sur l'exportation du diamant brut ivoirien.
La levée de cet embargo permettra à la Côte d'Ivoire de réintégrer le processus de Kimberley auquel, elle a adhéré en 2003. Le Processus de Kimberley est un système international de certification des diamants dont le but est d'empêcher l'accès des diamants des conflits armés au marché international et d'en assurer la traçabilité.
LS/APA