Abidjan - La France et la Côte d’Ivoire ont conclu vendredi, dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D) paraphé par les deux Etats en décembre 2012, cinq conventions d’affectation de fonds d’un montant global de plus de 117 milliards de F CFA, à consommer entre 2013 et 2015, dans les secteurs de la santé, de l’éducation-formation, de l’emploi et de la biodiversité.
La ministre auprès du premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, Kaba Nialé, pour la partie ivoirienne, et l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre avec le directeur du département Afrique de l’AFD, Yves Boudot, pour l’autre partie, ont paraphé les documents matérialisant ces accords en l’occasion d’une cérémonie à la salle de conférence de la Primature.
Ces conventions qui vont permettre la réalisation de projets dans les cinq secteurs suscités consacrent, signale-t-on, le volet 2 de l’exécution du C2D après un premier volet doté d’une enveloppe de 413, 5 milliards de F CFA (630 millions d’Euros) couvrant la période de 2012 à 2015, dont 98,4 milliards au titre de l’année 2013.
Arrimé au PND 2012-2015 dont s’est doté le gouvernement ivoirien, les montants du C2D 1 ont été notamment alloués à des projets dans "six secteurs de concentration", ceux de la santé, de l’éducation-formation-emploi ; de l’agriculture-développement rural-biodiversité, du développement urbain-eau-assainissement, des infrastructures de transport, et, de la justice et l’Etat de droit, en l’occurrence.
"Le C2D 2 consacrera spécifiquement au secteur santé quelque 45,8 milliards. Le secteur éducation-formation-emploi absorbera à peu près 70 milliards quand 10,8 milliards seront consacrés aux projets de conservation des ressources naturelles", a précisé le Premier ministre Duncan à l’occasion de la cérémonie de signature.
"Les objectifs à réaliser paraissent ambitieux. Et pourtant, les études ont montré qu’ils sont parfaitement réalisables", a signifié en outre M. Duncan, indiquant que "ces programmes vont œuvrer pour une meilleure santé de nos populations, à la résorption du chômage des jeunes et aider à la protection de nos forêts classées".
Le C2D signé le 1er décembre 2012 entre les gouvernements français et ivoiriens consacre un allègement de la dette contractée par la Côte d’Ivoire auprès de la France au titre de l’aide publique au développement (APD). Ce contrat s’inscrit dans le prolongement des retombées de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Il est par ailleurs décrit par l’ambassadeur Georges Serre comme "un mécanisme fondé sur une volonté partagée d’agir pour améliorer les conditions de vie des populations grâce à une action concertée dans les secteurs clés de la société ivoirienne dans le cadre des objectifs du millénaire pour le développement", a-t-il exprimé.
C’est quelque 600 milliards de F CFA de "dette sèche" que les autorités françaises vont ainsi passer à la Côte d’Ivoire en plus d’une subvention d’un montant de 1900 milliards pour le financement des projets de développement et de réduction de la pauvreté à traiter sur une période de 20 ans, signale-t-on par ailleurs.
(AIP)
kg/kam
La ministre auprès du premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, Kaba Nialé, pour la partie ivoirienne, et l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre avec le directeur du département Afrique de l’AFD, Yves Boudot, pour l’autre partie, ont paraphé les documents matérialisant ces accords en l’occasion d’une cérémonie à la salle de conférence de la Primature.
Ces conventions qui vont permettre la réalisation de projets dans les cinq secteurs suscités consacrent, signale-t-on, le volet 2 de l’exécution du C2D après un premier volet doté d’une enveloppe de 413, 5 milliards de F CFA (630 millions d’Euros) couvrant la période de 2012 à 2015, dont 98,4 milliards au titre de l’année 2013.
Arrimé au PND 2012-2015 dont s’est doté le gouvernement ivoirien, les montants du C2D 1 ont été notamment alloués à des projets dans "six secteurs de concentration", ceux de la santé, de l’éducation-formation-emploi ; de l’agriculture-développement rural-biodiversité, du développement urbain-eau-assainissement, des infrastructures de transport, et, de la justice et l’Etat de droit, en l’occurrence.
"Le C2D 2 consacrera spécifiquement au secteur santé quelque 45,8 milliards. Le secteur éducation-formation-emploi absorbera à peu près 70 milliards quand 10,8 milliards seront consacrés aux projets de conservation des ressources naturelles", a précisé le Premier ministre Duncan à l’occasion de la cérémonie de signature.
"Les objectifs à réaliser paraissent ambitieux. Et pourtant, les études ont montré qu’ils sont parfaitement réalisables", a signifié en outre M. Duncan, indiquant que "ces programmes vont œuvrer pour une meilleure santé de nos populations, à la résorption du chômage des jeunes et aider à la protection de nos forêts classées".
Le C2D signé le 1er décembre 2012 entre les gouvernements français et ivoiriens consacre un allègement de la dette contractée par la Côte d’Ivoire auprès de la France au titre de l’aide publique au développement (APD). Ce contrat s’inscrit dans le prolongement des retombées de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Il est par ailleurs décrit par l’ambassadeur Georges Serre comme "un mécanisme fondé sur une volonté partagée d’agir pour améliorer les conditions de vie des populations grâce à une action concertée dans les secteurs clés de la société ivoirienne dans le cadre des objectifs du millénaire pour le développement", a-t-il exprimé.
C’est quelque 600 milliards de F CFA de "dette sèche" que les autorités françaises vont ainsi passer à la Côte d’Ivoire en plus d’une subvention d’un montant de 1900 milliards pour le financement des projets de développement et de réduction de la pauvreté à traiter sur une période de 20 ans, signale-t-on par ailleurs.
(AIP)
kg/kam