Abidjan- Les autorités ivoiriennes ont annoncé vendredi soir que de Charles Blé Goudé, ancien chef des jeunes patriotes pro-Gbgabo, ''se porte bien'', alors que ses avocats sont ''toujours sans nouvelles'' de leur client.
"Charles Blé Goudé se porte bien. Je n'ai pas encore été saisi d'une situation anormale le concernant", a déclaré sur les antennes de la télévision nationale, première chaîne de la Radio télévision ivoirienne (RTI, service public), le garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l'homme et des libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly.
Charles Blé Goudé est détenu dans un lieu secret depuis le 17 janvier dernier après son extradition du Ghana où il avait été arrêté . S'agissant de son jugement, le ministre Coulibaly a indiqué que le gouvernement n'a pas encore évoque le cas de Charles Blé Goudé".
"Il n'y aura l'impunité pour personne" a-t-il insisté en précisant que la grâce collective accordée ce jour à 3000 détenus "ne peut pas concerner les personnes en phase d'instruction".
Le gouvernement ivoirien a refusé vendredi à Abidjan lors d'un conseil des ministres extraordinaire de transférer l'ex-Première dame du pays, Simone Ehivet Gbagbo devant les juridictions de la Cour Pénale Internationale (CPI) , indiquant avoir les moyens nécessaires pour lui assurer une ‘'justice équitable''.
En novembre 2012, la CPI a rendu public un mandat d'arrêt contre Simone Gbagbo, l'épouse de l'ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo, pour ‘'crimes contre l'humanité'', commis lors des violences postélectorales de décembre 2010 à avril 2011, qui ont fait plus de 3000 morts.
Fatou Bensouda, procureure générale de la CPI a effectué une visite de travail en juillet dernier en Côte d'Ivoire.
Au cours de cette visite en terre ivoirienne qui s'inscrivait dans le cadre des enquêtes complémentaires dans l'affaire Laurent Gbagbo, Mme Bensouda avait souligné que la volonté du gouvernement ivoirien de vouloir juger Simone Gbagbo était ''une prérogative que le statut de Rome reconnaissait aux autorités ivoiriennes'' (…)''.
‘'Ce sera aux juges de décider si le cas est recevable devant la CPI'', avait-elle conclu. Mme Gbagbo est détenue à Odienné dans le Nord Ouest ivoirien, après la fin de la crise post électorale.
L'ex-président Laurent Gbagbo est détenu à La Haye depuis novembre 2011 par la CPI, qui le soupçonne aussi de crimes contre l'Humanité commis pendant la crise née de son refus à reconnaitre la victoire de son adversaire, Alassane Ouattara à l'issue de la présidentielle du 28 novembre 2010.
LS/APA
"Charles Blé Goudé se porte bien. Je n'ai pas encore été saisi d'une situation anormale le concernant", a déclaré sur les antennes de la télévision nationale, première chaîne de la Radio télévision ivoirienne (RTI, service public), le garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l'homme et des libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly.
Charles Blé Goudé est détenu dans un lieu secret depuis le 17 janvier dernier après son extradition du Ghana où il avait été arrêté . S'agissant de son jugement, le ministre Coulibaly a indiqué que le gouvernement n'a pas encore évoque le cas de Charles Blé Goudé".
"Il n'y aura l'impunité pour personne" a-t-il insisté en précisant que la grâce collective accordée ce jour à 3000 détenus "ne peut pas concerner les personnes en phase d'instruction".
Le gouvernement ivoirien a refusé vendredi à Abidjan lors d'un conseil des ministres extraordinaire de transférer l'ex-Première dame du pays, Simone Ehivet Gbagbo devant les juridictions de la Cour Pénale Internationale (CPI) , indiquant avoir les moyens nécessaires pour lui assurer une ‘'justice équitable''.
En novembre 2012, la CPI a rendu public un mandat d'arrêt contre Simone Gbagbo, l'épouse de l'ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo, pour ‘'crimes contre l'humanité'', commis lors des violences postélectorales de décembre 2010 à avril 2011, qui ont fait plus de 3000 morts.
Fatou Bensouda, procureure générale de la CPI a effectué une visite de travail en juillet dernier en Côte d'Ivoire.
Au cours de cette visite en terre ivoirienne qui s'inscrivait dans le cadre des enquêtes complémentaires dans l'affaire Laurent Gbagbo, Mme Bensouda avait souligné que la volonté du gouvernement ivoirien de vouloir juger Simone Gbagbo était ''une prérogative que le statut de Rome reconnaissait aux autorités ivoiriennes'' (…)''.
‘'Ce sera aux juges de décider si le cas est recevable devant la CPI'', avait-elle conclu. Mme Gbagbo est détenue à Odienné dans le Nord Ouest ivoirien, après la fin de la crise post électorale.
L'ex-président Laurent Gbagbo est détenu à La Haye depuis novembre 2011 par la CPI, qui le soupçonne aussi de crimes contre l'Humanité commis pendant la crise née de son refus à reconnaitre la victoire de son adversaire, Alassane Ouattara à l'issue de la présidentielle du 28 novembre 2010.
LS/APA