Agboville - 'Un bon syndicaliste ne fait pas de grève répétée', soutient un leader syndical ivoirien, N'Dri Kouamé Benjamin, membre du praesidium de l'Inter-syndicat de l'Education/Formation (Isef), à la clôture, vendredi, de la cinquième formation annuelle du syndicat national des formateurs de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle de Côte d'Ivoire (Synafetp-ci), tenue à Agboville.
« La grève est véritablement le moyen ultime », a tenu à faire savoir M. N'Dri Kouamé, estimant que pour "un bon syndicaliste, qui respecte les règles, la grève ne doit pas être à répétition et ne doit pas être brandie, à tout bout de champ". "C'est quand on est en situation de contrainte qu'on fait grève", a signalé le vice-président de l'Isef.
Echangeant avec des responsables syndicaux de l'éducation le "droit de grève, usage et gestion', ce leader syndical s'est fait le prosélyte d'un syndicalisme participatif plaçant au coeur de sa stratégie de fonctionnement la valeur communication sur ce que veut exactement le syndicaliste. Il a fait savoir que par cette approche l'action syndicale peut être mieux cernée et les rapports plus confiants avec les pouvoirs publics.
Insistant sur cette perception, celui-ci a indiqué que, selon, il est mieux de menacer de faire grève et ne pas mettre la menace de grève à exécution, et de souligner "le principe du gouffre calculé doit être l'arme du syndicaliste", signalant que, "en même temps que l'on met la menace à exécution, il faut voir si le corps social suit le mouvement et peut tenir le coup; si ce n'est pas le cas, alors on arrête, et on revise sa position".
Il soutient que "la bonne approche est de remettre la grève à plus tard, quand on constate que la mobilisation pour une grève est maximale chez de tous les partenaires". "Les militants sont fâchés, mais les autorités vous félicitent, et lâchent du lest", a-t-il relevé. "Le plus important, dans cette démarche, est de s'attirer le maximum de sympathie, avoir l'opinion nationale et internationale avec soi, pour éviter les grèves", a-t-il défendu.
N'Dri Kouamé Benjamin a échangé des informations sur les pratiques syndicales, la grève, la négociation, la discipline et les effets collatéraux des grèves, avec une cinquantaine de responsables syndicaux venus de toute la Côte d'Ivoire. Débuté mercredi, le séminaire a pris fin samedi, dans la matinée.
(Aip)
dd/nf
« La grève est véritablement le moyen ultime », a tenu à faire savoir M. N'Dri Kouamé, estimant que pour "un bon syndicaliste, qui respecte les règles, la grève ne doit pas être à répétition et ne doit pas être brandie, à tout bout de champ". "C'est quand on est en situation de contrainte qu'on fait grève", a signalé le vice-président de l'Isef.
Echangeant avec des responsables syndicaux de l'éducation le "droit de grève, usage et gestion', ce leader syndical s'est fait le prosélyte d'un syndicalisme participatif plaçant au coeur de sa stratégie de fonctionnement la valeur communication sur ce que veut exactement le syndicaliste. Il a fait savoir que par cette approche l'action syndicale peut être mieux cernée et les rapports plus confiants avec les pouvoirs publics.
Insistant sur cette perception, celui-ci a indiqué que, selon, il est mieux de menacer de faire grève et ne pas mettre la menace de grève à exécution, et de souligner "le principe du gouffre calculé doit être l'arme du syndicaliste", signalant que, "en même temps que l'on met la menace à exécution, il faut voir si le corps social suit le mouvement et peut tenir le coup; si ce n'est pas le cas, alors on arrête, et on revise sa position".
Il soutient que "la bonne approche est de remettre la grève à plus tard, quand on constate que la mobilisation pour une grève est maximale chez de tous les partenaires". "Les militants sont fâchés, mais les autorités vous félicitent, et lâchent du lest", a-t-il relevé. "Le plus important, dans cette démarche, est de s'attirer le maximum de sympathie, avoir l'opinion nationale et internationale avec soi, pour éviter les grèves", a-t-il défendu.
N'Dri Kouamé Benjamin a échangé des informations sur les pratiques syndicales, la grève, la négociation, la discipline et les effets collatéraux des grèves, avec une cinquantaine de responsables syndicaux venus de toute la Côte d'Ivoire. Débuté mercredi, le séminaire a pris fin samedi, dans la matinée.
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