Sakassou - La plupart des élèves affectés dans les établissements secondaires de la ville de Sakassou sont confrontés à un problème de tuteurs.
Trouver un tuteur à Sakassou reste une gageure chaque année, note-t-on. En cette année scolaire 2013-2014 ouverte le 16 septembre, la situation est loin d'avoir évoluée.
Nombreux sont ces élèves nouvellement affectés qui, accompagnés de leurs parents, arpentent en vain les rues en quête du logis voulant bien les accueillir pour leurs études.
"Depuis la proclamation des affectations en sixième, j'ai pratiquement fait le tour de la ville, mais je n'ai trouvé aucune famille pour accueillir mon fils", a confié à l'AIP N'Guessan Yao originaire du canton Kangré (sur l'axe Sakassou-Béoumi).
Il s'est finalement résolu à louer "un entrer-coucher" pour son jeune collégien, malgré les risques réels d'échec que cette situation est susceptible d'engendrer, du fait de l'absence d'un contrôle parental.
M. Kouassi Yao, pour sa part, est arrivé du village d'Andoblé avec sa fille également affectée en sixième. Malgré ses efforts, il n'a pu lui trouver un tuteur. Celle-ci sera finalement confiée à un groupe d'élèves du même village qui louent en commun une chambre.
"Ils sont tous jeunes. Qui va surveiller qui ?", s'interroge-t-il, la mort dans l'âme.
Sans aucun adulte pour les ramener à l'ordre, le cas échéant, de nombreux élèves négligent leurs études et sont, chaque année, exclus des lycées et collèges de Sakassou, signale-t-on.
Les jeunes filles, elles, contractent de plus en plus des grossesses qui les contraignent à abandonner leurs études.
Les parents d'élèves souhaitent donc l'ouverture d'un internat au sein du lycée de Sakassou, à défaut d'un établissement secondaire plus proche pour avoir un meilleur contrôle sur leurs enfants.
Trouver un tuteur à Sakassou reste une gageure chaque année, note-t-on. En cette année scolaire 2013-2014 ouverte le 16 septembre, la situation est loin d'avoir évoluée.
Nombreux sont ces élèves nouvellement affectés qui, accompagnés de leurs parents, arpentent en vain les rues en quête du logis voulant bien les accueillir pour leurs études.
"Depuis la proclamation des affectations en sixième, j'ai pratiquement fait le tour de la ville, mais je n'ai trouvé aucune famille pour accueillir mon fils", a confié à l'AIP N'Guessan Yao originaire du canton Kangré (sur l'axe Sakassou-Béoumi).
Il s'est finalement résolu à louer "un entrer-coucher" pour son jeune collégien, malgré les risques réels d'échec que cette situation est susceptible d'engendrer, du fait de l'absence d'un contrôle parental.
M. Kouassi Yao, pour sa part, est arrivé du village d'Andoblé avec sa fille également affectée en sixième. Malgré ses efforts, il n'a pu lui trouver un tuteur. Celle-ci sera finalement confiée à un groupe d'élèves du même village qui louent en commun une chambre.
"Ils sont tous jeunes. Qui va surveiller qui ?", s'interroge-t-il, la mort dans l'âme.
Sans aucun adulte pour les ramener à l'ordre, le cas échéant, de nombreux élèves négligent leurs études et sont, chaque année, exclus des lycées et collèges de Sakassou, signale-t-on.
Les jeunes filles, elles, contractent de plus en plus des grossesses qui les contraignent à abandonner leurs études.
Les parents d'élèves souhaitent donc l'ouverture d'un internat au sein du lycée de Sakassou, à défaut d'un établissement secondaire plus proche pour avoir un meilleur contrôle sur leurs enfants.