On le voit, le gouvernement du président Alassane Ouattara pose depuis un moment, des actes forts dans le sens de la paix et de la réconciliation nationale. Des pro-Gbagbo dont Affi N’Guessan, Géneviève Bro-Grébé et bien d’autres caciques du parti à la rose ont été libérés aux cours des semaines écoulées. Pas plus tard que la semaine dernière, l’équipe gouvernementale a décidé de présenter une requête en irrecevabilité relativement à la demande de transfèrement de Mme Simone Ehivet Gbagbo, formulée par la Cour pénale internationale(CPI). Le gouvernement demande en plus à la CPI de surseoir à exécuter le mandat d’arrêt émis le 29 février 2012. Outre ces efforts consentis, le président de la République a accordé une grâce collective à 3000 prisonniers auteurs de certaines infractions de droit commun. En dépit de ces actes forts posés en faveur de la réconciliation nationale, le FPI, qui n’a toujours pas digéré sa double défaite au niveau des élections et au plan militaire, continue son sabotage. Le parti dirigé par Affi N’Guessan fait croire que ces bonnes actions du gouvernement sont le fait de la forte pression exercée par la Communauté internationale sur le pouvoir. Il n’en est absolument rien. Le vrai problème, c’est que les dirigeants de l’ex-parti au pouvoir lorsqu’ils étaient aux affaires, ont confié à qui voulait l’entendre qu’Alassane Ouattara n’allait jamais accéder au pouvoir d’Etat en Côte d’Ivoire. Ils avaient en plus indiqué que ceux, qui suivaient Alassane Ouattara, ne deviendraient jamais quelqu’un dans ce pays. Malheureusement, pour eux, la suite des évènements leur a donné tort sur toute la ligne. Puisque le président Alassane Ouattara est arrivé au pouvoir et, mieux, il dirige avec maestria la Côte d’Ivoire. Cette situation crée, chez le FPI, un sentiment d’aigreur qui ne lui quittera pas tant qu’Ouattara demeurera en réalité président de la République de Côte d’Ivoire. Et comprenez-le bien, quels que soient les actes que le chef de l’Etat posera à l’endroit du FPI et de ses relais, ils continueront de le haïr. Les frontistes verront toujours en Alassane Ouattara, l’ennemi à abattre. Car, ce parti a toujours pris la Côte d’Ivoire comme sa propriété privée.
COULIBALY Zoumana
COULIBALY Zoumana