La Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) en collaboration avec le BIT organise un atelier de renforcement des capacités des organisations professionnelles d’employeurs membres de la CGECI. Cet atelier se déroulera les 24-25 et 26 septembre 2013 à la salle de conférence de l’Union des Grandes Entreprises Industrielles de Côte d’Ivoire (UGECI).
La convention N°182, Convention concernant l’interdiction des pires formes de travail des enfants et l’action immédiate en vue de leur élimination a été adoptée le 17 juin 1999 au cours de la 87ème session de la Conférence Internationale du Travail et est entrée en vigueur le 19 novembre 2000.
Cette convention est l’instrument normatif principal autour duquel s’articule toutes les activités de lutte contre le travail des enfants et donc de tous les programmes de lutte contre le travail des enfants.
Elle stipule en son article 6 alinéa 2 : « …… Ces programmes d’action doivent être élaborés et mis en œuvre en consultation avec les institutions publiques compétentes et les Organisations d’employeurs et de travailleurs, le cas échéant en prenant en considération les vues d’autres groupes intéressés. »
Ainsi donc, au cœur de la lutte contre le travail des enfants se trouvent les partenaires sociaux.
Une volonté politique plus forte de lutte contre le travail des enfants est nécessaire pour permettre de réaliser l’objectif d’élimination des pires formes de travail des enfants à l’horizon 2016.
Après environ dix(10) ans d’efforts pour éliminer les PFTE dans la filière du cacao, il y a eu des progrès et plusieurs leçons apprises.
Toutefois, il est évident que le taux de réduction d’enfants impliqués dans les pires formes du travail des enfants (PFTE) en Côte d’Ivoire reste encore insuffisant pour envisager l’atteinte de l’objectif mondial de l’élimination à l’horizon 2016, encore moins l’objectif de 2015 pour l’Afrique. Aussi le moment s’avère opportun de définir une stratégie plus étendue qui soit plus intégrée dans sa mise en œuvre.
Par conséquent il est essentiel d’accélérer le processus à travers l’adoption d’une stratégie globale avec des mesures coordonnées basées sur un consensus général pour son exécution.
Considérant que la pauvreté et l’absence de travail décent font partie des causes profondes du travail des enfants, le programme « Vers des communautés de cacao culture débarrassées du travail des enfants en Côte d’Ivoire et au Ghana, à travers une approche intégrée à la base » (CCP), un programme pays pour le travail décent en côte d’ivoire et un Plan d’action national (2012-2014) ont été élaborés avec l’appui du BIT.
A cette fin, les organisations professionnelles d’employeurs constituent un acteur privilégié. Elles ont, en effet, joué un rôle important dans la conception de politiques et plans de lutte contre le travail des enfants, et elles disposent d’une grande capacité institutionnelle.
Par conséquent, les organisations professionnelles d’employeurs ont plus que besoin de s’approprier de nouvelles connaissances visant la promotion du travail décent et par-delà les aptitudes à lutter contre les pires formes de travail des enfants.
Objectif
Dès lors, Il apparaît important d’apporter une assistance technique et de renforcer les capacités des membres des organisations professionnelles d’employeurs et des autres groupements professionnels sectoriels compétents en vue de leur faire bénéficier d’ informations pertinentes sur le travail des enfants y compris dans la filière du cacao.
L’objectif principal de l’atelier est de renforcer les capacités des organisations professionnelles d’employeurs membres de la CGECI par la consolidation et la planification de leur rôle dans l’élimination du travail des enfants.
Il vise plus concrètement à améliorer la capacité des membres des organisations professionnelles d’employeurs à la prise de mesures de Santé et Sécurité au Travail (SST) efficaces et des actions contre le travail des enfants, particulièrement en ce qui concerne le travail dangereux, mais également les amener à prendre une part active à la mise en œuvre du Système d’Observation et de Suivi du Travail des Enfants en Côte d’Ivoire (SOSTECI) et l’élaboration de programme d’action communautaire.
Organiser un atelier national de formation/sensibilisation de trois (03) jours de 15 responsables des groupements professionnels et associations d’employeurs du secteur agricole en particulier du secteur de la cacaoculture ciblés par le programme IPEC dont 4 formateurs relais.
La convention N°182, Convention concernant l’interdiction des pires formes de travail des enfants et l’action immédiate en vue de leur élimination a été adoptée le 17 juin 1999 au cours de la 87ème session de la Conférence Internationale du Travail et est entrée en vigueur le 19 novembre 2000.
Cette convention est l’instrument normatif principal autour duquel s’articule toutes les activités de lutte contre le travail des enfants et donc de tous les programmes de lutte contre le travail des enfants.
Elle stipule en son article 6 alinéa 2 : « …… Ces programmes d’action doivent être élaborés et mis en œuvre en consultation avec les institutions publiques compétentes et les Organisations d’employeurs et de travailleurs, le cas échéant en prenant en considération les vues d’autres groupes intéressés. »
Ainsi donc, au cœur de la lutte contre le travail des enfants se trouvent les partenaires sociaux.
Une volonté politique plus forte de lutte contre le travail des enfants est nécessaire pour permettre de réaliser l’objectif d’élimination des pires formes de travail des enfants à l’horizon 2016.
Après environ dix(10) ans d’efforts pour éliminer les PFTE dans la filière du cacao, il y a eu des progrès et plusieurs leçons apprises.
Toutefois, il est évident que le taux de réduction d’enfants impliqués dans les pires formes du travail des enfants (PFTE) en Côte d’Ivoire reste encore insuffisant pour envisager l’atteinte de l’objectif mondial de l’élimination à l’horizon 2016, encore moins l’objectif de 2015 pour l’Afrique. Aussi le moment s’avère opportun de définir une stratégie plus étendue qui soit plus intégrée dans sa mise en œuvre.
Par conséquent il est essentiel d’accélérer le processus à travers l’adoption d’une stratégie globale avec des mesures coordonnées basées sur un consensus général pour son exécution.
Considérant que la pauvreté et l’absence de travail décent font partie des causes profondes du travail des enfants, le programme « Vers des communautés de cacao culture débarrassées du travail des enfants en Côte d’Ivoire et au Ghana, à travers une approche intégrée à la base » (CCP), un programme pays pour le travail décent en côte d’ivoire et un Plan d’action national (2012-2014) ont été élaborés avec l’appui du BIT.
A cette fin, les organisations professionnelles d’employeurs constituent un acteur privilégié. Elles ont, en effet, joué un rôle important dans la conception de politiques et plans de lutte contre le travail des enfants, et elles disposent d’une grande capacité institutionnelle.
Par conséquent, les organisations professionnelles d’employeurs ont plus que besoin de s’approprier de nouvelles connaissances visant la promotion du travail décent et par-delà les aptitudes à lutter contre les pires formes de travail des enfants.
Objectif
Dès lors, Il apparaît important d’apporter une assistance technique et de renforcer les capacités des membres des organisations professionnelles d’employeurs et des autres groupements professionnels sectoriels compétents en vue de leur faire bénéficier d’ informations pertinentes sur le travail des enfants y compris dans la filière du cacao.
L’objectif principal de l’atelier est de renforcer les capacités des organisations professionnelles d’employeurs membres de la CGECI par la consolidation et la planification de leur rôle dans l’élimination du travail des enfants.
Il vise plus concrètement à améliorer la capacité des membres des organisations professionnelles d’employeurs à la prise de mesures de Santé et Sécurité au Travail (SST) efficaces et des actions contre le travail des enfants, particulièrement en ce qui concerne le travail dangereux, mais également les amener à prendre une part active à la mise en œuvre du Système d’Observation et de Suivi du Travail des Enfants en Côte d’Ivoire (SOSTECI) et l’élaboration de programme d’action communautaire.
Organiser un atelier national de formation/sensibilisation de trois (03) jours de 15 responsables des groupements professionnels et associations d’employeurs du secteur agricole en particulier du secteur de la cacaoculture ciblés par le programme IPEC dont 4 formateurs relais.