ABIDJAN - Le dialogue "direct" entre le gouvernement ivoirien et le principal parti d’opposition, le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo), a repris mardi dans la soirée à Abidjan en vue de favoriser un climat politique apaisé et la réconciliation nationale après la meurtrière crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire.
Les délégations étaient conduites, pour le gouvernement, par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan et son prédécesseur Jeannot Ahoussou Kouadio, et pour le parti de Laurent Gbagbo, par Sébastien Dano Djédjé.
Selon une source proche des discussions, la reprise du dialogue bute sur la question de la participation du FPI au Cadre permanent de dialogue (CPD).
La partie gouvernementale appelle le FPI à "rejoindre le Cadre permanent de dialogue (CPD)".
Le CPD est "une plate-forme d’échanges, de réflexions, de propositions et d’actions en vue de l’amélioration des relations et de la consolidation de la confiance entre le gouvernement et l’opposition politique" mise en place en avril 2012 entre le gouvernement de l’ex-Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio et 11 "petits" partis pro-Gbagbo.
Le FPI a refusé d’en faire partie et a obtenu un dialogue "direct" avec le gouvernement de Daniel Kablan Duncan.
Pour le FPI, "le Cadre permanent de dialogue n’est pas pertinent" et selon son chef de délégation, Sébastien Dano Djédjé, le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo ne compte pas en faire partie, réaffirmant sa volonté de poursuivre le dialogue "direct" avec le gouvernement.
Le FPI réclame également des "états généraux de la République" qu’il présente comme "l’instrument opérationnel de la réconciliation, instrument pour fonder un nouveau contrat social, un consensus sur toutes les questions qui divisent" les Ivoiriens.
Les deux délégations ont convenu de se retrouver dans "les prochains jours".
Le dialogue "direct" entre le gouvernement et le FPI reprend après la liberté provisoire accordée à une dizaine de dignitaires de l’ancien régime dont Pascal Affi N’guessan, le président statutaire du FPI, et le refus du gouvernement de transférer Simone Gbagbo devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye.
Comme Mme Gbagbo (en détention dans le nord du pays) et M. Affi, plusieurs hauts responsables et militants du FPI attendent un éventuel procès pour leur rôle supposé dans la crise post-électorale qui a fait au moins 3 000 morts.
Les attentes du FPI dans le cadre du dialogue "direct" sont, notamment, l’adoption d’une loi d’amnistie générale et la libération de tous les pro-Gbagbo en détention à la suite de la crise post-électorale, le retour "apaisé" des exilés et le dégel des avoirs de tous les cadres de l’ex-régime encore sous le coup de cette sanction.
Les délégations étaient conduites, pour le gouvernement, par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan et son prédécesseur Jeannot Ahoussou Kouadio, et pour le parti de Laurent Gbagbo, par Sébastien Dano Djédjé.
Selon une source proche des discussions, la reprise du dialogue bute sur la question de la participation du FPI au Cadre permanent de dialogue (CPD).
La partie gouvernementale appelle le FPI à "rejoindre le Cadre permanent de dialogue (CPD)".
Le CPD est "une plate-forme d’échanges, de réflexions, de propositions et d’actions en vue de l’amélioration des relations et de la consolidation de la confiance entre le gouvernement et l’opposition politique" mise en place en avril 2012 entre le gouvernement de l’ex-Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio et 11 "petits" partis pro-Gbagbo.
Le FPI a refusé d’en faire partie et a obtenu un dialogue "direct" avec le gouvernement de Daniel Kablan Duncan.
Pour le FPI, "le Cadre permanent de dialogue n’est pas pertinent" et selon son chef de délégation, Sébastien Dano Djédjé, le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo ne compte pas en faire partie, réaffirmant sa volonté de poursuivre le dialogue "direct" avec le gouvernement.
Le FPI réclame également des "états généraux de la République" qu’il présente comme "l’instrument opérationnel de la réconciliation, instrument pour fonder un nouveau contrat social, un consensus sur toutes les questions qui divisent" les Ivoiriens.
Les deux délégations ont convenu de se retrouver dans "les prochains jours".
Le dialogue "direct" entre le gouvernement et le FPI reprend après la liberté provisoire accordée à une dizaine de dignitaires de l’ancien régime dont Pascal Affi N’guessan, le président statutaire du FPI, et le refus du gouvernement de transférer Simone Gbagbo devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye.
Comme Mme Gbagbo (en détention dans le nord du pays) et M. Affi, plusieurs hauts responsables et militants du FPI attendent un éventuel procès pour leur rôle supposé dans la crise post-électorale qui a fait au moins 3 000 morts.
Les attentes du FPI dans le cadre du dialogue "direct" sont, notamment, l’adoption d’une loi d’amnistie générale et la libération de tous les pro-Gbagbo en détention à la suite de la crise post-électorale, le retour "apaisé" des exilés et le dégel des avoirs de tous les cadres de l’ex-régime encore sous le coup de cette sanction.
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