“(…) Les inscriptions en ligne se poursuivent. Nous n’avons menacé personne et pour le moment, aucun élève n’a été radié ». Le ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique, Kandia Camara, a fait cette précision mardi dernier, lors de l’émission « la RTI 1 reçoit ». Ce, pour couper court aux commentaires de certaines personnes qui tentent de faire croire que son ministère est en train d’expulser les élèves du fait de leur non-inscription en ligne. Le ministre a relevé que son département a simplement interpellé les parents d’élèves pour qu’ils pressent les pas. Car, dira t-elle, l’inscription en ligne est une opération innovante. Mieux, c’est un outil de pilotage. Qui donne, a-t-elle poursuivi, plus de lisibilité sur l’effectif total des élèves en Côte d’Ivoire. Le ministre a annoncé qu’à ce jour, environ 900.000 élèves sur près de 1,2 million d’élèves ont déjà fait leur inscription en ligne. Une méthode qui permet d’avoir des statistiques, contrairement à l’inscription manuelle. La question de l’inscription des affectés de l’Etat dans les établissements d’enseignement n’est pas passée sous silence. La responsable de l’école ivoirienne a précisé que les frais de l’inscription en ligne dans les établissements privés coûtent 3000 FCFA. Soit 2000 FCFA pour l’inscription proprement dite et 1000 FCFA pour la carte d’identité scolaire. Eu égard à la convention signée entre le fondateurs d’écoles privées et l’Etat de Côte d’Ivoire, a-t-elle argumenté, les frais d’inscription des élèves affectés de l’Etat ne doivent pas excéder 37000 FCFA. Elle s’est également réjouie des 80% d’élèves qui ont repris le chemin de l’école, dès le premier jour de la rentrée des classes. S’inscrivant dans la quête perpétuelle de l’excellence, elle a instruit les gestionnaires de l’école et personnels enseignants à respecter les différentes progressions. Afin d’achever les programmes de l’année scolaire 2013-2014 qui s’étendent cette année sur neuf mois. Pour être en phase avec les normes de l’Unesco, 31 semaines de cours, soit 930 heures d’enseignements sont prévus cette année. Elle a exprimé sa reconnaissance à l’endroit des enseignants qui ont fait preuve de responsabilité et de sursaut national pour les résultats de l’année écoulée. Mais Kandia Camara a dit ne pas tomber dans l’autosatisfaction, car beaucoup reste encore à faire.
Eclairage sur les faux Bac découverts
Concernant les reformes en cours dans le système éducatif ivoirien, Kandia Camara a relevé qu’elles visent non seulement à l’amélioration des résultats, mais également au renforcement des capacités des enseignants. C’est d’ailleurs dans ce cadre, a-t-elle expliqué, que plus de 35.000 enseignants et censeurs ont été formés. Les enseignants et directeurs d’études dans le secteur privé de l’éducation ainsi que les 3000 enseignants contractuels ont été également formés. Du moins, leur capacité a été renforcée. Toutes ces formations de mises à niveau ont contribué de façon efficace à améliorer les résultats scolaires de l’année 2012-2013. Pour les 3000 enseignants contractuels, le ministre a marqué sa satisfaction. Révélant que les différents rapports qui émanent des DREN et DDEN attestent de la contribution de ces enseignants dans l’amélioration du système éducatif. Mieux, ils sont des adjuvants pour la résorption du déficit d’enseignants en Côte d’Ivoire. «Nous sommes en discussion avec le gouvernement pour voir dans quelle mesure nous pouvons les intégrer à la Fonction publique. Qu’ils sachent que le gouvernement est en train de réfléchir à leur situation. Qu’ils gardent espoir », a lancé le ministre. Au chapitre des relations avec les différents syndicats d’enseignants, le ministre a noté qu’elles sont au beau fixe. Décidant même d’instaurer un dialogue permanent avec les responsables syndicaux. Elle a annoncé avoir rencontré ces leaders syndicaux avant la rentrée scolaire du 16 septembre. Kandia Camara a informé que le gouvernement prendra toutes les dispositions pour la satisfaction de leurs préoccupations. Cependant, elle a regretté qu’un syndicat du privé laïc de Côte d’Ivoire menace d’entrer en grève, pour dit-on, réclamer le paiement de la ‘‘spéciale dévaluation’’. «La spéciale dévaluation s’élevait à 14 milliards FCFA. Il restait 600 millions FCFA que nous avons payés. Cette somme a été totalement payée en 2012. Le syndicat en question nous a adressé une correspondance pour nous dire merci. Je ne sais pas à quoi répond cette menace de grève ? » s’est –elle interrogée. Avant d’ajouter que son cabinet est ouvert à toutes discussions. L’émission la « RTI1 reçoit » a été l’occasion pour le ministre de l’Education nationale d’apporter un éclairage sur les Baccalauréat litigieux. Ils ont été découverts à l’issue du croisement de fichiers des admis au Bac de 2013 et des préinscrits. «Ces bacheliers ne font pas partie de l’année scolaire 2012- 2013. Ce sont des Ivoiriens qui se sont fait établir des faux diplômes », a déploré Kandia Camara. Précisant que ces faux diplômes ne viennent pas du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique. Selon elle, le système anti-fraude mis en place par ses services au sein de son département ne permet plus de falsifier un Bac, encore moins d’obtenir un faux Bac. En tout cas, Kandia Camara est déterminée à tout mettre en œuvre pour que l’année scolaire 2013- 2014 se déroule dans de bonnes conditions.
Anzoumana Cissé
Eclairage sur les faux Bac découverts
Concernant les reformes en cours dans le système éducatif ivoirien, Kandia Camara a relevé qu’elles visent non seulement à l’amélioration des résultats, mais également au renforcement des capacités des enseignants. C’est d’ailleurs dans ce cadre, a-t-elle expliqué, que plus de 35.000 enseignants et censeurs ont été formés. Les enseignants et directeurs d’études dans le secteur privé de l’éducation ainsi que les 3000 enseignants contractuels ont été également formés. Du moins, leur capacité a été renforcée. Toutes ces formations de mises à niveau ont contribué de façon efficace à améliorer les résultats scolaires de l’année 2012-2013. Pour les 3000 enseignants contractuels, le ministre a marqué sa satisfaction. Révélant que les différents rapports qui émanent des DREN et DDEN attestent de la contribution de ces enseignants dans l’amélioration du système éducatif. Mieux, ils sont des adjuvants pour la résorption du déficit d’enseignants en Côte d’Ivoire. «Nous sommes en discussion avec le gouvernement pour voir dans quelle mesure nous pouvons les intégrer à la Fonction publique. Qu’ils sachent que le gouvernement est en train de réfléchir à leur situation. Qu’ils gardent espoir », a lancé le ministre. Au chapitre des relations avec les différents syndicats d’enseignants, le ministre a noté qu’elles sont au beau fixe. Décidant même d’instaurer un dialogue permanent avec les responsables syndicaux. Elle a annoncé avoir rencontré ces leaders syndicaux avant la rentrée scolaire du 16 septembre. Kandia Camara a informé que le gouvernement prendra toutes les dispositions pour la satisfaction de leurs préoccupations. Cependant, elle a regretté qu’un syndicat du privé laïc de Côte d’Ivoire menace d’entrer en grève, pour dit-on, réclamer le paiement de la ‘‘spéciale dévaluation’’. «La spéciale dévaluation s’élevait à 14 milliards FCFA. Il restait 600 millions FCFA que nous avons payés. Cette somme a été totalement payée en 2012. Le syndicat en question nous a adressé une correspondance pour nous dire merci. Je ne sais pas à quoi répond cette menace de grève ? » s’est –elle interrogée. Avant d’ajouter que son cabinet est ouvert à toutes discussions. L’émission la « RTI1 reçoit » a été l’occasion pour le ministre de l’Education nationale d’apporter un éclairage sur les Baccalauréat litigieux. Ils ont été découverts à l’issue du croisement de fichiers des admis au Bac de 2013 et des préinscrits. «Ces bacheliers ne font pas partie de l’année scolaire 2012- 2013. Ce sont des Ivoiriens qui se sont fait établir des faux diplômes », a déploré Kandia Camara. Précisant que ces faux diplômes ne viennent pas du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique. Selon elle, le système anti-fraude mis en place par ses services au sein de son département ne permet plus de falsifier un Bac, encore moins d’obtenir un faux Bac. En tout cas, Kandia Camara est déterminée à tout mettre en œuvre pour que l’année scolaire 2013- 2014 se déroule dans de bonnes conditions.
Anzoumana Cissé