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Économie Publié le mardi 1 octobre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Intégration sous régionale / En prélude au sommet des chefs d’Etat le 25 octobre à Dakar - Des ministres de la CEDEAO en réflexion à Abidjan depuis hier

© L’intelligent d’Abidjan Par Atapointe
Ouverture de la session extraordinaire du conseil des ministres de la CEDEAO
Lundi 30 septembre 2013. Abidjan. Hȏtel du Golf de la Riviera. Les ministres de la communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest se sont réunis en session extraordinaire. Le ministre ivoirien des affaires étrangères Diby Koffi a ouvert les travaux.
Un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO ) se tiendra le 25 octobre 2013 à Dakar au Sénégal. En prélude à cet événement, une session extraordinaire du Conseil des ministres de cette Institution élargi aux ministres des Finances et du Commerce s’est ouverte le lundi 30 septembre 2013 à Abidjan au Golf Hôtel.

Le président du Conseil des ministres de la CEDEAO le ministre Ivoirien des Affaires étrangères SEM Charles Diby Koffi a indiqué qu’il s’agira, au cours de la rencontre qui prend fin cet après-midi, d’envisager des mesures appropriées pour accélérer la mise en place du Tarif Extérieur commun (TEC) permettant d’aboutir à la conclusion d’un Accord de partenariat économique (APE) régional. Il a fait remarquer que l’adoption du TEC et de sa structure par la 29ème session au sommet tenue en janvier 2006 a été un pas important dans le sens du processus de négociation mené pour aboutir à l’élaboration des règlements et des mesures commerciales consensuelles devant accompagner la mise en place du TEC . « Il est certain qu’en allant vite à la mise en place d’un TEC unifié, nous saisirons ensemble l’opportunité de garantir plus de succès à nos négociations sur les mesures d’offre d’accès au marché pour la conclusion d’un APE régional avec l’union européenne. (…) C’est fort de notre acquis qu’il nous faudra sortir de l’impasse et aplanir nos divergences sur les points que nous avons identifiés au cours de nos précédentes rencontres notamment l’offre d’accès au marché ; la prise en compte de l’impact des subventions agricoles de l’UE sur le commerce entre les deux régions ; l’inclusion dans le texte de l’APE de la clause de la nation la plus favorisée ; la demande faite à l’Afrique de l’Ouest d’engager des négociations commerciales avec l’Union européenne ; la demande de l’Afrique de l’Ouest d’introduire dans le protocole PAPED le principe de l’additionnalité des ressources à mobiliser pour le financement de l’APE. A ce sujet, nous examinerons le rapport du président de la Commission sur les tâches qui lui ont été assignées lors de notre session de juin 2013 au sujet des discussions que nous lui avons demandées d’engager conjointement avec le président de la commission de l’UEMOA auprès de l’Union européenne», a souligné le chef de la diplomatie ivoirienne. Avant de souhaiter que les échanges s’opèrent en tenant compte des nouvelles mesures d’offre d’accès au marché et d’un calendrier de démantèlement tarifaire devant assurer le succès de la reforme, d’un financement adéquat et d’une mise en œuvre conséquente du PAPED. Auparavant, le président de la Commission de la Cedeao Kadré Desiré Ouedraogo a souligné la nécessité d’intégrer les économies de la Cedeao par le marché. Toute chose qui passe par l’intensification du commerce intra-régional, l’amélioration de la compétitive et par la valorisation du potentiel de production ainsi que par l’attraction des investissements. Tout en estimant que l’intégration par le marché ne peut se réaliser sans un régime tarifaire approprié, Kadré Desiré Ouédroago a invité les participants à trouver des mesures consensuelles complémentaires permettant d’unifier le prélèvement communautaire d’intégration (PCI) et de prendre en compte les dernières préoccupations de certains Etats membres quant aux conséquences de la mise en vigueur du TEC sur certaines de leurs industries. « En décidant de convoquer le sommet extraordinaire de Dakar sur ces questions importantes, les chefs d’Etat et de gouvernement entendent certainement donner une nouvelle impulsion au processus de l’intégration ouest-africaine », a-t-il laissé entendre.

Touré Abdoulaye
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