Dédi Gnépo avait gardé beaucoup d’espoir dans les déclarations des autorités ivoiriennes. Surtout celles faites par le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro qui a même séjourné à Kpogrobié à la mi-septembre. Tout semble être la désillusion chez lui après le mandat d’arrête lancé par la Cpi mardi à l’encontre de son cadet. L’IA l’a interrogé à chaud, hier.
La Cpi vient de rendre public un mandat d’arrêt contre Charles Blé Goudé. Quel commentaire faites-vous de cette annonce?
Je pense qu’il ne faut pas trop tirer sur les ficelles, parce qu’il ya déjà une réconciliation entre le peuple ivoirien qui est en cours. C’est justement la raison pour laquelle le Président de la République a pris des mesures que je salue d’ailleurs ici, pour libérer des prisonniers alors. Il faut que tout le monde s’en tienne à cela y compris la CPI. D’ailleurs, le Président de la République a aussi émis beaucoup d’espoir pour la libération des autres prisonniers politiques qui sont encore détenus. Je suis donc pour cette initiative. On ne peut donc plus envoyer un Ivoirien à la CPI. C’est d’ailleurs nous, la Côte d’Ivoire qui avions ratifié le Traité, c’est nous qui décidons de qui doit y aller. Alors que la CPI s’aligne sur cette mesure et arrête de tirer les ficelles à tout moment. Déjà son arrestation est difficile à supporter et voir que la CPI vient d’émettre encore un mandat, cela m’a fait pleurer. Et là, je vous l’avoue : lorsqu’avant vous des personnes m’ont appelé pour m’annoncer cette autre nouvelle, j’ai fondu en larmes.
Vous avez peur que Blé Goudé réponde des faits qui lui sont reprochés?
Non ! Ce n’est pas une question de peur. C’est que, j’avoue que cela nous dérange. Et d’ailleurs, qu’est-ce que la CPI reproche à Charles Blé Goudé ? Qu’est-ce qui lui est reproché concrètement parce qu’avant d’arrêter une personne, il faut que tout le peuple entier sache au préalable les faits qui lui sont reprochés. Parce qu’en Côte d’Ivoire ici, tout le monde sait ce que Blé Goudé a fait. Il n’a jamais eu les leviers du pouvoir.
Il est entre autres, accusé, d’incitation à la violence postélectorale qui, selon des chiffres avancés par un rapport de l’Onuci, puis confirmé par Abidjan, a fait plus de 3000 morts, d’atteinte à la sûreté de l’Etat etc.
Je n’ai pas la même lecture que vous. Je n’ai pas la même lecture des faits rendus publics par ces organisations. Moi je n’ai pas vu ça de cette façon.
Pensez-vous que l’Etat de Côte d’Ivoire va l’extrader ?
Non ! Je ne suis pas sûr que cela se fasse parce que le Président de la République a déjà tranché. La Justice ivoirienne pourrait être en mesure si besoin est, de le juger.
Il était, ces derniers temps, de plus en plus question de la sortie de Blé Goudé de sa ‘’résidence protégée’’. Pensez-vous qu’avec cette nouvelle, tout cela est tombé à l’eau?
Rien n’est tombé à l’eau. C’est une action gouvernementale parce que Blé Goudé, on le sait, est un pion essentiel du processus de réconciliation nationale ; raison pour laquelle le gouvernement essaie de voir ; comment le faire sortir, dans quelles conditions, tout en pensant bien évidement part à la réconciliation nationale. Blé Goudé, comme je l’ai dit plus haut, est un élément clé de cette réconciliation nationale.
Êtes-vous en contact avec les autorités ivoiriennes ?
Je suis à tout moment en contact avec les autorités ivoiriennes et plus particulièrement avec le Président de l’Assemblée Nationale Guillaume Soro et les responsables au niveau de la Présidence.
Claude D.
La Cpi vient de rendre public un mandat d’arrêt contre Charles Blé Goudé. Quel commentaire faites-vous de cette annonce?
Je pense qu’il ne faut pas trop tirer sur les ficelles, parce qu’il ya déjà une réconciliation entre le peuple ivoirien qui est en cours. C’est justement la raison pour laquelle le Président de la République a pris des mesures que je salue d’ailleurs ici, pour libérer des prisonniers alors. Il faut que tout le monde s’en tienne à cela y compris la CPI. D’ailleurs, le Président de la République a aussi émis beaucoup d’espoir pour la libération des autres prisonniers politiques qui sont encore détenus. Je suis donc pour cette initiative. On ne peut donc plus envoyer un Ivoirien à la CPI. C’est d’ailleurs nous, la Côte d’Ivoire qui avions ratifié le Traité, c’est nous qui décidons de qui doit y aller. Alors que la CPI s’aligne sur cette mesure et arrête de tirer les ficelles à tout moment. Déjà son arrestation est difficile à supporter et voir que la CPI vient d’émettre encore un mandat, cela m’a fait pleurer. Et là, je vous l’avoue : lorsqu’avant vous des personnes m’ont appelé pour m’annoncer cette autre nouvelle, j’ai fondu en larmes.
Vous avez peur que Blé Goudé réponde des faits qui lui sont reprochés?
Non ! Ce n’est pas une question de peur. C’est que, j’avoue que cela nous dérange. Et d’ailleurs, qu’est-ce que la CPI reproche à Charles Blé Goudé ? Qu’est-ce qui lui est reproché concrètement parce qu’avant d’arrêter une personne, il faut que tout le peuple entier sache au préalable les faits qui lui sont reprochés. Parce qu’en Côte d’Ivoire ici, tout le monde sait ce que Blé Goudé a fait. Il n’a jamais eu les leviers du pouvoir.
Il est entre autres, accusé, d’incitation à la violence postélectorale qui, selon des chiffres avancés par un rapport de l’Onuci, puis confirmé par Abidjan, a fait plus de 3000 morts, d’atteinte à la sûreté de l’Etat etc.
Je n’ai pas la même lecture que vous. Je n’ai pas la même lecture des faits rendus publics par ces organisations. Moi je n’ai pas vu ça de cette façon.
Pensez-vous que l’Etat de Côte d’Ivoire va l’extrader ?
Non ! Je ne suis pas sûr que cela se fasse parce que le Président de la République a déjà tranché. La Justice ivoirienne pourrait être en mesure si besoin est, de le juger.
Il était, ces derniers temps, de plus en plus question de la sortie de Blé Goudé de sa ‘’résidence protégée’’. Pensez-vous qu’avec cette nouvelle, tout cela est tombé à l’eau?
Rien n’est tombé à l’eau. C’est une action gouvernementale parce que Blé Goudé, on le sait, est un pion essentiel du processus de réconciliation nationale ; raison pour laquelle le gouvernement essaie de voir ; comment le faire sortir, dans quelles conditions, tout en pensant bien évidement part à la réconciliation nationale. Blé Goudé, comme je l’ai dit plus haut, est un élément clé de cette réconciliation nationale.
Êtes-vous en contact avec les autorités ivoiriennes ?
Je suis à tout moment en contact avec les autorités ivoiriennes et plus particulièrement avec le Président de l’Assemblée Nationale Guillaume Soro et les responsables au niveau de la Présidence.
Claude D.
