Un panel de haut niveau sur l’égalité de genre et l’autonomisation de la femme dans le cadre de l’agenda post 2015, date butoir de l’atteinte des Objectifs du millénaire (OMD), s’est ouvert mercredi à Abidjan, « pour donner une réponse énergique à l’amélioration des conditions de la femme sur le continent ».
Cette rencontre qui se déroule de mercredi à vendredi dans la capitale économique ivoirienne permettra de produire la contribution des femmes africaines pour son intégration dans le document relatif à la position commue africaine sur l’agenda de développement post 2015.
La position commune africaine est en effet, les points de vue des femmes africaines sur leurs besoins spécifiques pour atteindre leur autonomisation et aussi garantir l’égalité des sexes.
Placé sous le thème « l’agenda post 2015 pour les femmes dans le contexte de l’autonomisation économique », ce panel de haut niveau devra à terme prendre en compte l’opinion des femmes dans le cadre de l’évaluation des OMD et de l’élaboration de l’agenda de développement post 2015.
Présidant la cérémonie d’ouverture de ce premier panel de haut niveau, le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, s’est félicité de ce que les « réflexions qui sont en cours, intègrent parfaitement la position commune africaine sur l’agenda de développement post 2015, qui indique comme un des vecteurs du développement à prendre en compte, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ».
« L’adoption des OMD en septembre 2000, a été l’occasion d’une grande espérance dans le monde entier », a rappelé la Ministre ivoirienne en charge de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne-Désirée Ouloto, estimant que « depuis cette date, d’énormes efforts ont été consentis en faveur de la réduction de la pauvreté, de la faim, des inégalités de genre et du relèvement de la qualité des services de santé et d’éducation ».
Selon elle, à moins de deux ans de l’échéance prévue pour l’atteinte de ces objectifs, la mobilisation ne cesse de croître en vue de l’évaluation des efforts fournis et de l’élaboration d’un nouvel agenda pour les questions encore pendantes.
« L’Union Africaine ne saurait se soustraire à une telle dynamique, d’autant plus qu’aujourd’hui, l’une de ces illustres filles, Son Excellence Madame Ellen Johnson Sirleaf, Présidente de la République sœur du Liberia, co-préside le Groupe de travail International sur l’Agenda de Développement post 2015 », a poursuivi Mme Ouloto.
En effet, a-t-elle expliqué, « les indicateurs montrent que dans nos pays, malgré quelques avancées relevées ici et là, des disparités importantes subsistent encore, entre la femme et l’homme ».
Au plan socio-culturel, a fait remarquer Anne-Désirée Ouloto, « la femme reste toujours soumise à des contraintes fondées sur des normes et valeurs qui la confinent dans un jeu de rôles sociaux stéréotypés et dévalorisants ».
« Au plan économique, l’on assiste malheureusement à la féminisation de plus en plus préoccupante de la pauvreté », a déploré la Ministre ivoirienne en soulignant que « le faible niveau d’instruction des Femmes, fait qu’elles éprouvent d’énormes difficultés à accéder aux sources de financement nécessaires à la réalisation d’activités génératrices de revenus ».
« Si au plan politique et juridique, elles ont toujours joué un rôle déterminant, fort est de reconnaître qu’elles intègrent hélas difficilement les sphères de prise de décisions », a encore regretté Anne-Désirée Ouloto en relevant par ailleurs, au plan juridique, l’existence de nombreuses lois qui sont insuffisamment appliquées pour permettre à la femme de s’épanouir et de bénéficier d’avantages légaux liés à son statut.
« C’est donc face à ces constats, qu’il est apparu nécessaire d’organiser la présente tribune, baptisée Panel de haut niveau pour apporter une réponse énergique à l’amélioration des conditions de la femme sur notre continent », a-t-elle conclu.
Les participants devront dégager une feuille de route commune aux femmes africaines qui soit le reflet de la situation de leurs besoins critiques pour les 20 prochaines années, tout en dégageant des voies de soutien au niveau continental en faveur des initiatives existantes en matière de promotion du genre.
Ce panel est co-organisé par le ministère ivoirien en charge de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant et la Commission de l’Union Africaine en collaboration avec les partenaires au Développement notamment l’ONU Femme, le Fond des Nations Unies pour la Population (FNUAP) et le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD).
Des conférences, des ateliers et débats sont les principales articulations des travaux de ces assises d’Abidjan. Depuis l’année 2000, 180 Etats ont signé les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui sont en réalité des objectifs quantifiables devant alléger à l’horizon 2015, l’extrême pauvreté causée par la faim, la misère et la maladie notamment dans les pays en développement.
Convaincus de ne pouvoir atteindre ces OMD en 2015, la 19ème conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA) a enjoint la commission de l’organisation continentale en étroite collaboration avec les pays membres d’identifier les priorités de l’Afrique pour la période d’après 2015 en matière de développement.
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Cette rencontre qui se déroule de mercredi à vendredi dans la capitale économique ivoirienne permettra de produire la contribution des femmes africaines pour son intégration dans le document relatif à la position commue africaine sur l’agenda de développement post 2015.
La position commune africaine est en effet, les points de vue des femmes africaines sur leurs besoins spécifiques pour atteindre leur autonomisation et aussi garantir l’égalité des sexes.
Placé sous le thème « l’agenda post 2015 pour les femmes dans le contexte de l’autonomisation économique », ce panel de haut niveau devra à terme prendre en compte l’opinion des femmes dans le cadre de l’évaluation des OMD et de l’élaboration de l’agenda de développement post 2015.
Présidant la cérémonie d’ouverture de ce premier panel de haut niveau, le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, s’est félicité de ce que les « réflexions qui sont en cours, intègrent parfaitement la position commune africaine sur l’agenda de développement post 2015, qui indique comme un des vecteurs du développement à prendre en compte, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ».
« L’adoption des OMD en septembre 2000, a été l’occasion d’une grande espérance dans le monde entier », a rappelé la Ministre ivoirienne en charge de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne-Désirée Ouloto, estimant que « depuis cette date, d’énormes efforts ont été consentis en faveur de la réduction de la pauvreté, de la faim, des inégalités de genre et du relèvement de la qualité des services de santé et d’éducation ».
Selon elle, à moins de deux ans de l’échéance prévue pour l’atteinte de ces objectifs, la mobilisation ne cesse de croître en vue de l’évaluation des efforts fournis et de l’élaboration d’un nouvel agenda pour les questions encore pendantes.
« L’Union Africaine ne saurait se soustraire à une telle dynamique, d’autant plus qu’aujourd’hui, l’une de ces illustres filles, Son Excellence Madame Ellen Johnson Sirleaf, Présidente de la République sœur du Liberia, co-préside le Groupe de travail International sur l’Agenda de Développement post 2015 », a poursuivi Mme Ouloto.
En effet, a-t-elle expliqué, « les indicateurs montrent que dans nos pays, malgré quelques avancées relevées ici et là, des disparités importantes subsistent encore, entre la femme et l’homme ».
Au plan socio-culturel, a fait remarquer Anne-Désirée Ouloto, « la femme reste toujours soumise à des contraintes fondées sur des normes et valeurs qui la confinent dans un jeu de rôles sociaux stéréotypés et dévalorisants ».
« Au plan économique, l’on assiste malheureusement à la féminisation de plus en plus préoccupante de la pauvreté », a déploré la Ministre ivoirienne en soulignant que « le faible niveau d’instruction des Femmes, fait qu’elles éprouvent d’énormes difficultés à accéder aux sources de financement nécessaires à la réalisation d’activités génératrices de revenus ».
« Si au plan politique et juridique, elles ont toujours joué un rôle déterminant, fort est de reconnaître qu’elles intègrent hélas difficilement les sphères de prise de décisions », a encore regretté Anne-Désirée Ouloto en relevant par ailleurs, au plan juridique, l’existence de nombreuses lois qui sont insuffisamment appliquées pour permettre à la femme de s’épanouir et de bénéficier d’avantages légaux liés à son statut.
« C’est donc face à ces constats, qu’il est apparu nécessaire d’organiser la présente tribune, baptisée Panel de haut niveau pour apporter une réponse énergique à l’amélioration des conditions de la femme sur notre continent », a-t-elle conclu.
Les participants devront dégager une feuille de route commune aux femmes africaines qui soit le reflet de la situation de leurs besoins critiques pour les 20 prochaines années, tout en dégageant des voies de soutien au niveau continental en faveur des initiatives existantes en matière de promotion du genre.
Ce panel est co-organisé par le ministère ivoirien en charge de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant et la Commission de l’Union Africaine en collaboration avec les partenaires au Développement notamment l’ONU Femme, le Fond des Nations Unies pour la Population (FNUAP) et le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD).
Des conférences, des ateliers et débats sont les principales articulations des travaux de ces assises d’Abidjan. Depuis l’année 2000, 180 Etats ont signé les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui sont en réalité des objectifs quantifiables devant alléger à l’horizon 2015, l’extrême pauvreté causée par la faim, la misère et la maladie notamment dans les pays en développement.
Convaincus de ne pouvoir atteindre ces OMD en 2015, la 19ème conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA) a enjoint la commission de l’organisation continentale en étroite collaboration avec les pays membres d’identifier les priorités de l’Afrique pour la période d’après 2015 en matière de développement.
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