Abidjan (CICR) – Des responsables d’établissements pénitentiaires du pays et des représentants de ministères participent les 3 et 4 octobre à un atelier organisé conjointement par le ministère de la Justice, des droits de l'homme et des libertés publiques, et par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Lors de cet atelier, qui vise à la mise en place de solutions pratiques par les directeurs de prison eux-mêmes, les participants procéderont à des discussions et à des échanges d’idées devant aboutir à des recommandations et à l’élaboration d’outils permettant d’assurer une meilleure gestion de la surveillance nutritionnelle, de l’hygiène, de la maintenance des infrastructures et du budget d'une prison.
« Nous espérons que cet atelier – qui s’inscrit dans le cadre de notre dialogue constant avec les autorités ivoiriennes sur l'amélioration des conditions de détention et qui fait suite à l’atelier organisé en janvier – parviendra à trouver des mesures concrètes à cette fin. Il devrait aussi permettre de renforcer les compétences des directeurs de prisons en matière de gestion budgétaire », explique Georges Comninos, chef de la délégation régionale du CICR à Abidjan.
« Cette rencontre intervient alors qu’il a été décidé de libérer environ 3 000 détenus, sur les quelque 10 000 personnes privées de liberté que compte le pays, afin de faire face au problème de la surpopulation carcérale en Côte d'Ivoire », affirme Monsieur Coulibaly, directeur des affaires pénitentiaires (DAP) au ministère de la Justice. « Néanmoins, les problèmes d'infrastructure et de gestion des prisons perdureront et l’atelier s’efforce donc de trouver des solutions permettant d’améliorer la prise en charge des détenus. »
Depuis le mois de janvier, les délégués du CICR ont effectué 150 visites dans 56 lieux de détention sur l’ensemble du territoire, visitant plus de 9 000 détenus afin de vérifier que les détenus sont traités avec humanité et dans le respect de leur dignité, quelles que soient les raisons de leur détention. Les détenus arrêtés en relation avec la crise post-électorale ou accusés de porter atteinte à la sûreté de l'État, ainsi que les femmes et les mineurs, font l'objet d'une attention particulière.
Par ailleurs, des médicaments et du matériel médical ont été distribués à une dizaine de dispensaires pénitentiaires. Le CICR a également facilité l'accès aux soins de plus de 400 détenus, dont certains pour un traitement contre le béribéri, et de quelque 226 autres détenus souffrant de malnutrition aiguë. Trois prisons ont bénéficié d'un soutien en vivres.
Le CICR a aussi procédé à la remise en état de cuisines et de systèmes d'assainissement dans six prisons et réalisé neuf campagnes de lutte anti-vectorielle. Enfin, des articles d'hygiène ont été distribués dans 33 lieux de détention permettant à plus de 9 200 détenus de garder un environnement propre et de maintenir une bonne hygiène personnelle.
Lors de cet atelier, qui vise à la mise en place de solutions pratiques par les directeurs de prison eux-mêmes, les participants procéderont à des discussions et à des échanges d’idées devant aboutir à des recommandations et à l’élaboration d’outils permettant d’assurer une meilleure gestion de la surveillance nutritionnelle, de l’hygiène, de la maintenance des infrastructures et du budget d'une prison.
« Nous espérons que cet atelier – qui s’inscrit dans le cadre de notre dialogue constant avec les autorités ivoiriennes sur l'amélioration des conditions de détention et qui fait suite à l’atelier organisé en janvier – parviendra à trouver des mesures concrètes à cette fin. Il devrait aussi permettre de renforcer les compétences des directeurs de prisons en matière de gestion budgétaire », explique Georges Comninos, chef de la délégation régionale du CICR à Abidjan.
« Cette rencontre intervient alors qu’il a été décidé de libérer environ 3 000 détenus, sur les quelque 10 000 personnes privées de liberté que compte le pays, afin de faire face au problème de la surpopulation carcérale en Côte d'Ivoire », affirme Monsieur Coulibaly, directeur des affaires pénitentiaires (DAP) au ministère de la Justice. « Néanmoins, les problèmes d'infrastructure et de gestion des prisons perdureront et l’atelier s’efforce donc de trouver des solutions permettant d’améliorer la prise en charge des détenus. »
Depuis le mois de janvier, les délégués du CICR ont effectué 150 visites dans 56 lieux de détention sur l’ensemble du territoire, visitant plus de 9 000 détenus afin de vérifier que les détenus sont traités avec humanité et dans le respect de leur dignité, quelles que soient les raisons de leur détention. Les détenus arrêtés en relation avec la crise post-électorale ou accusés de porter atteinte à la sûreté de l'État, ainsi que les femmes et les mineurs, font l'objet d'une attention particulière.
Par ailleurs, des médicaments et du matériel médical ont été distribués à une dizaine de dispensaires pénitentiaires. Le CICR a également facilité l'accès aux soins de plus de 400 détenus, dont certains pour un traitement contre le béribéri, et de quelque 226 autres détenus souffrant de malnutrition aiguë. Trois prisons ont bénéficié d'un soutien en vivres.
Le CICR a aussi procédé à la remise en état de cuisines et de systèmes d'assainissement dans six prisons et réalisé neuf campagnes de lutte anti-vectorielle. Enfin, des articles d'hygiène ont été distribués dans 33 lieux de détention permettant à plus de 9 200 détenus de garder un environnement propre et de maintenir une bonne hygiène personnelle.