L'Etat de Côte d’ivoire a résolument tourné le dos au choix de remettre Madame Gbagbo à la Cour Pénale Internationale dans l'éventualité d'un procès.
Les autorités de Côte d'Ivoire ne peuvent empêcher la remise, après celle de l'ancien Président, victime d'une ligue internationale militarisée, que pour trois raisons fondamentales :
•D'abord, l’innocence avérée de Madame Simone Ehivet Gbagbo, dont le seul tort est d'avoir rempli son devoir de cohabitation et d'être restée aux côtés de son époux jusqu'à l'arrivée de « la ligue internationale armée ».
•Ensuite, le souci de se retrouver avec l'obligation nationale d'arrêter des dirigeants actuels de l'Etat , lesquels ont pu être responsables en droit international, de viols massifs et de meurtres systématiques à l 'encontre de la population civile.
Par ailleurs, l’Etat de Côte d'ivoire se retrouverait avec le devoir international de transférer ses propres partisans qui viendraient à faire partie de la liste des personnes visées par la Cour Pénale internationale, pour leurs implications déterminantes dans des massacres et viols de la population civile.
•Enfin, le transfèrement de la Première dame serait une réitération de la violation du droit public Ivoirien et même du statut de Rome, que l'Etat de Côte d'Ivoire n’avait pas encore ratifié au moment où il avait été décidé, au mépris de la loi, de répondre favorablement à la Cour Pénale Internationale, car la Côté d'Ivoire n'avait pas encore modifié sa Constitution et ne pouvait donc pas remettre son propre ressortissant à la Juridiction internationale.
Il est rappelé à la communauté nationale et internationale que Madame Gbagbo est une détenue politique innocente dont l'état de santé est très préoccupant car elle manque de soins adéquats et se trouve manifestement fragilisée et exposée à tout moment à un accident.
Les juridictions nationales ivoiriennes ainsi que les enquêteurs désespèrent toujours de trouver contre elle, la plus petite charge pouvant justifier son arrestation et un procès pour l’un des crimes dont on l'accuse.
C’est donc normal que le Conseil des Ministres de l'Etat de Côte d'Ivoire décide de ne pas la remettre à la Cour pénale Internationale.
Toutefois, la logique dans le comportement, c'est plutôt la libération immédiate et sans condition d'une personne dont l'innocence est avérée.
Maître Ciré Clédor LY
Avocat Principal de Madame Simone Ehivet Gbagbo
Odienné, le 01er Octobre 2013.
Les autorités de Côte d'Ivoire ne peuvent empêcher la remise, après celle de l'ancien Président, victime d'une ligue internationale militarisée, que pour trois raisons fondamentales :
•D'abord, l’innocence avérée de Madame Simone Ehivet Gbagbo, dont le seul tort est d'avoir rempli son devoir de cohabitation et d'être restée aux côtés de son époux jusqu'à l'arrivée de « la ligue internationale armée ».
•Ensuite, le souci de se retrouver avec l'obligation nationale d'arrêter des dirigeants actuels de l'Etat , lesquels ont pu être responsables en droit international, de viols massifs et de meurtres systématiques à l 'encontre de la population civile.
Par ailleurs, l’Etat de Côte d'ivoire se retrouverait avec le devoir international de transférer ses propres partisans qui viendraient à faire partie de la liste des personnes visées par la Cour Pénale internationale, pour leurs implications déterminantes dans des massacres et viols de la population civile.
•Enfin, le transfèrement de la Première dame serait une réitération de la violation du droit public Ivoirien et même du statut de Rome, que l'Etat de Côte d'Ivoire n’avait pas encore ratifié au moment où il avait été décidé, au mépris de la loi, de répondre favorablement à la Cour Pénale Internationale, car la Côté d'Ivoire n'avait pas encore modifié sa Constitution et ne pouvait donc pas remettre son propre ressortissant à la Juridiction internationale.
Il est rappelé à la communauté nationale et internationale que Madame Gbagbo est une détenue politique innocente dont l'état de santé est très préoccupant car elle manque de soins adéquats et se trouve manifestement fragilisée et exposée à tout moment à un accident.
Les juridictions nationales ivoiriennes ainsi que les enquêteurs désespèrent toujours de trouver contre elle, la plus petite charge pouvant justifier son arrestation et un procès pour l’un des crimes dont on l'accuse.
C’est donc normal que le Conseil des Ministres de l'Etat de Côte d'Ivoire décide de ne pas la remettre à la Cour pénale Internationale.
Toutefois, la logique dans le comportement, c'est plutôt la libération immédiate et sans condition d'une personne dont l'innocence est avérée.
Maître Ciré Clédor LY
Avocat Principal de Madame Simone Ehivet Gbagbo
Odienné, le 01er Octobre 2013.