Le 5 octobre, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale des enseignants, instituée par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science, la culture et la communication (UNESCO), pour rendre hommage aux femmes et aux hommes qui ont pris l’engagement de consacrer leur vie à l’éducation des enfants.
Au plan international cette année, le thème est « un appel aux enseignants ». Il s’agit notamment, de faire appel aux enseignantes et aux enseignants de qualité pour une citoyenneté mondiale et la diversité culturelle.
En effet, c’est par l’éducation que la mondialisation et la diversité culturelle se concilient. Et pour cela, le monde a besoin de davantage d’enseignants de qualité pour développer les capacités des élèves à devenir des citoyens pour la construction d’un avenir durable. Nous demeurons convaincus que c’est l’implication effective des femmes et des hommes qui permettra d’atteindre la pleine mesure de cet objectif.
C’est pourquoi, au plan national, nous avons choisi de porter notre attention sur le thème « les enseignants pour l’égalité des genres » ; préoccupation socialement importante qui se trouve au cœur de toutes les problématiques du développement humain.
L’homme et la femme, composantes essentielles du genre humain sont capables ensemble de contribuer au bien-être de l’humanité. Ils ont de la même façon, le droit de jouir des fruits de leurs activités.
Ayant une claire vision de la situation, le Président de la République, SE Monsieur Alassane Ouattara, a tôt fait d’inscrire au titre des objectifs stratégiques du Gouvernement, l’amélioration de l’indice de parité entre les sexes à tous les échelons de toutes les institutions de la République, notamment dans le système éducatif, lieu de production et de reproduction par excellence de la société.
A cet égard, il nous plait de rappeler quelques actions entreprises dans ce sens par notre département, à savoir :
• la reconnaissance de l’Etat à travers la décoration des femmes ayant fortement contribué au développement de l’éducation dans notre pays ;
• la promotion de nombreuses femmes méritantes aux postes de responsabilité comme directrices centrales, régionales, départementales et chefs d’établissement ;
• la lutte contre les grossesses à l’école, et la lutte contre la violence faite aux filles et aux femmes en milieu scolaire ;
• la promotion de l’éducation des femmes par le relèvement du taux brut de scolarisation des filles qui, de 2008-2009 à 2012-2013, est passé
- au niveau du primaire de 78% à 86% ;
- au niveau du secondaire premier cycle, de 50% à 54% ;
- au niveau du secondaire second cycle, de 25% à 29%.
Des efforts ont donc été consentis, mais il faut reconnaitre que beaucoup reste encore à faire en faveur des enseignants en général et de la parité du genre en particulier.
Nous voulons continuer et accentuer ces efforts, notamment à travers la poursuite des chantiers déjà ouverts comme :
• la revalorisation de la profession enseignante,
• l’offre des opportunités d’insertion et de promotion dans les emplois de l’éducation et de la formation, avec :
• la construction et l’équipement d’infrastructures scolaires en général et de collèges de proximité en particulier,
• le recrutement, la formation et la mise à disposition d’enseignants qualifiés.
Par ailleurs, même si l'on constate une présence remarquée des femmes dans le corps enseignant au niveau de la petite enfance où elles représentent 96% du total, elles ne sont que 25% dans le primaire et 13% dans le secondaire ; et certainement beaucoup moins dans le supérieur.
Nous ambitionnons donc de relever ces taux à tous les niveaux en mettant un accent particulier sur la promotion de l’accès des femmes à la fonction enseignante, et, à compétence égale, à leur nomination à des postes de responsabilité.
Plus encore, nous comptons dans un proche avenir, soumettre au Gouvernement un projet portant sur la création d’un Comité national de l’éthique et de la morale à l’école visant à améliorer la promotion des valeurs en milieu scolaire.
Mesdames les enseignantes
Messieurs les enseignants,
A l’occasion de cette célébration, il s’agit pour nous de continuer de porter un regard attentif aux préoccupations de votre corps de métier qui reste confronté à de nombreux défis.
C’est pourquoi, nous vous rassurons quant au respect des engagements pris par le Gouvernement pour améliorer vos conditions de travail et de vie. Vous demeurez pour le Gouvernement de Côte d’Ivoire une de ses priorités majeures.
Je vous remercie
Kandia K. CAMARA
Au plan international cette année, le thème est « un appel aux enseignants ». Il s’agit notamment, de faire appel aux enseignantes et aux enseignants de qualité pour une citoyenneté mondiale et la diversité culturelle.
En effet, c’est par l’éducation que la mondialisation et la diversité culturelle se concilient. Et pour cela, le monde a besoin de davantage d’enseignants de qualité pour développer les capacités des élèves à devenir des citoyens pour la construction d’un avenir durable. Nous demeurons convaincus que c’est l’implication effective des femmes et des hommes qui permettra d’atteindre la pleine mesure de cet objectif.
C’est pourquoi, au plan national, nous avons choisi de porter notre attention sur le thème « les enseignants pour l’égalité des genres » ; préoccupation socialement importante qui se trouve au cœur de toutes les problématiques du développement humain.
L’homme et la femme, composantes essentielles du genre humain sont capables ensemble de contribuer au bien-être de l’humanité. Ils ont de la même façon, le droit de jouir des fruits de leurs activités.
Ayant une claire vision de la situation, le Président de la République, SE Monsieur Alassane Ouattara, a tôt fait d’inscrire au titre des objectifs stratégiques du Gouvernement, l’amélioration de l’indice de parité entre les sexes à tous les échelons de toutes les institutions de la République, notamment dans le système éducatif, lieu de production et de reproduction par excellence de la société.
A cet égard, il nous plait de rappeler quelques actions entreprises dans ce sens par notre département, à savoir :
• la reconnaissance de l’Etat à travers la décoration des femmes ayant fortement contribué au développement de l’éducation dans notre pays ;
• la promotion de nombreuses femmes méritantes aux postes de responsabilité comme directrices centrales, régionales, départementales et chefs d’établissement ;
• la lutte contre les grossesses à l’école, et la lutte contre la violence faite aux filles et aux femmes en milieu scolaire ;
• la promotion de l’éducation des femmes par le relèvement du taux brut de scolarisation des filles qui, de 2008-2009 à 2012-2013, est passé
- au niveau du primaire de 78% à 86% ;
- au niveau du secondaire premier cycle, de 50% à 54% ;
- au niveau du secondaire second cycle, de 25% à 29%.
Des efforts ont donc été consentis, mais il faut reconnaitre que beaucoup reste encore à faire en faveur des enseignants en général et de la parité du genre en particulier.
Nous voulons continuer et accentuer ces efforts, notamment à travers la poursuite des chantiers déjà ouverts comme :
• la revalorisation de la profession enseignante,
• l’offre des opportunités d’insertion et de promotion dans les emplois de l’éducation et de la formation, avec :
• la construction et l’équipement d’infrastructures scolaires en général et de collèges de proximité en particulier,
• le recrutement, la formation et la mise à disposition d’enseignants qualifiés.
Par ailleurs, même si l'on constate une présence remarquée des femmes dans le corps enseignant au niveau de la petite enfance où elles représentent 96% du total, elles ne sont que 25% dans le primaire et 13% dans le secondaire ; et certainement beaucoup moins dans le supérieur.
Nous ambitionnons donc de relever ces taux à tous les niveaux en mettant un accent particulier sur la promotion de l’accès des femmes à la fonction enseignante, et, à compétence égale, à leur nomination à des postes de responsabilité.
Plus encore, nous comptons dans un proche avenir, soumettre au Gouvernement un projet portant sur la création d’un Comité national de l’éthique et de la morale à l’école visant à améliorer la promotion des valeurs en milieu scolaire.
Mesdames les enseignantes
Messieurs les enseignants,
A l’occasion de cette célébration, il s’agit pour nous de continuer de porter un regard attentif aux préoccupations de votre corps de métier qui reste confronté à de nombreux défis.
C’est pourquoi, nous vous rassurons quant au respect des engagements pris par le Gouvernement pour améliorer vos conditions de travail et de vie. Vous demeurez pour le Gouvernement de Côte d’Ivoire une de ses priorités majeures.
Je vous remercie
Kandia K. CAMARA