Conformément à la loi n° 63-1963 qui récrimine la fraude en Côte d’Ivoire, des accords de partenariat de lutte contre la contrefaçon ont été signés d’une part, entre les entreprises sucrières (Sucrivoire, sucaf) et le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME et d’autre part, entre Nestlé et ledit ministère. Cette double cérémonie s’est déroulée au cabinet du ministre Jean-Louis billon le vendredi 23 octobre 2013.
Avant la signature de ces conventions, le ministre Jean-Louis Billon a adressé ses remerciements à ces responsables d’entreprises pour leur appui, sans toutefois ignorer que l’économie souffre énormément de la fraude. C’est pourquoi, son ministère s’engage efficacement à lutter contre ce fléau, a déclaré le ministre. Selon le directeur de Sucrivoire, Jean Claude Conquet, et par ailleurs président de l’Association des industries sucrières(AIS), 80% des produits sont issus de la fraude et passent par les frontières terrestres. Depuis trois mois, la fraude a repris et sa recrudescence a des conséquences négatives sur l’économie, a-t-il dit. Aujourd’hui, nos ventes sont estimées à (-30%) comparativement à nos chiffres antérieurs, a ajouté le directeur de Sucrivoire. Il a également relevé les diverses tracasseries qui entravent le bon déroulement de leurs activités notamment les litiges fonciers auxquels ils sont confrontés. Pour lui, c’est l’occasion d’interpeler les autorités à y faire face. « L’Etat ivoirien nous a cédés des terres en bonne et due forme. Donc, il faut que les choses soient claires. », a-t-il lancé. Selon ces patrons du sucre, la zone la plus touchée est l’ouest, à la frontière avec la Guinée. Pour eux, il faut 37 milliards de FCFA pour relancer véritablement les activités des complexes sucriers. Nestlé représentée par le directeur des ressources humaines, David Sey, souffre également de la contrefaçon. Selon lui, 3 à 5% du chiffre d’affaires de Nestlé est en ruine du fait de 2000 tonnes de produits contrefaits. Face aux effets néfastes de ce fléau, le ministre de tutelle a rassuré ses hôtes et s’engage à lutter, en collaboration avec tous les acteurs concernés, en vue d’éradiquer cette pratique ignoble.
EK
Avant la signature de ces conventions, le ministre Jean-Louis Billon a adressé ses remerciements à ces responsables d’entreprises pour leur appui, sans toutefois ignorer que l’économie souffre énormément de la fraude. C’est pourquoi, son ministère s’engage efficacement à lutter contre ce fléau, a déclaré le ministre. Selon le directeur de Sucrivoire, Jean Claude Conquet, et par ailleurs président de l’Association des industries sucrières(AIS), 80% des produits sont issus de la fraude et passent par les frontières terrestres. Depuis trois mois, la fraude a repris et sa recrudescence a des conséquences négatives sur l’économie, a-t-il dit. Aujourd’hui, nos ventes sont estimées à (-30%) comparativement à nos chiffres antérieurs, a ajouté le directeur de Sucrivoire. Il a également relevé les diverses tracasseries qui entravent le bon déroulement de leurs activités notamment les litiges fonciers auxquels ils sont confrontés. Pour lui, c’est l’occasion d’interpeler les autorités à y faire face. « L’Etat ivoirien nous a cédés des terres en bonne et due forme. Donc, il faut que les choses soient claires. », a-t-il lancé. Selon ces patrons du sucre, la zone la plus touchée est l’ouest, à la frontière avec la Guinée. Pour eux, il faut 37 milliards de FCFA pour relancer véritablement les activités des complexes sucriers. Nestlé représentée par le directeur des ressources humaines, David Sey, souffre également de la contrefaçon. Selon lui, 3 à 5% du chiffre d’affaires de Nestlé est en ruine du fait de 2000 tonnes de produits contrefaits. Face aux effets néfastes de ce fléau, le ministre de tutelle a rassuré ses hôtes et s’engage à lutter, en collaboration avec tous les acteurs concernés, en vue d’éradiquer cette pratique ignoble.
EK