Les forces spéciales américaines, selon Rfi, ont mené le samedi 5 octobre deux raids contre des extrémistes islamistes en Libye et en Somalie, deux semaines après l'attaque meurtrière du centre commercial de Westgate à Nairobi. L'opération menée en Somalie, visait l'élimination d'un important chef des shebabs. Le second raid, qui a eu lieu à Tripoli en Libye, a permis au commando des Navy Seals de s’emparer d’Abou Anas Al-Libi, importante figure d’al-Qaïda. L'homme est soupçonné d'implication dans les attentats contre les ambassades américaines à Nairobi, au Kenya, et à Dar es Salaam, en Tanzanie, en 1998. La première opération a été menée par les Navy Seals, l’élite de la marine américaine, à Barawe dans le sud de la Somalie, à 180 km de Mogadiscio, la capitale. Le commando, arrivé à l’aube samedi par la mer, a attaqué une villa. L’échange de coups de feu a duré plus d’une heure, avec le soutien aérien d’hélicoptères américains. Les Seals visaient l’un des leaders des shebabs. Mais ayant dû se retirer précipitamment, ils n’ont pu confirmer si le chef jihadiste avait été tué au cours de l’attaque. Un responsable américain a déclaré au New York Times que le raid avait été prévu, il y a une semaine et demie, en relation avec l’attentat du centre commercial Westgate de Nairobi.
Une menace prise au sérieux
Cette opération, la première de cette importance en quatre ans, souligne, selon les experts, combien les Etats-Unis prennent désormais au sérieux la menace que présentent les shebabs, non seulement pour la région, mais pour l’Occident.
Du côté des shebabs, on dit que l'opération a échoué. Les islamistes radicaux somaliens publient une vidéo dans laquelle on peut voir du matériel, qui aurait été abandonné, disent-ils, par les assaillants américains, ce qui confirmerait la thèse d'un retrait précipité. Les shebabs avaient auparavant assuré que cette attaque avait été menée par des forces spéciales britanniques et turques, ce que Londres et Ankara ont démenti.
Une figure d'al-Qaïda
La seconde opération, qui a eu lieu à Tripoli en Libye, a permis aux forces spéciales américaines de s’emparer d’Abou Anas Al-Libi, 49 ans, importante figure d’al-Qaïda, soupçonnée d’avoir été l’instigateur des attentats de Nairobi et Dar es Salaam en 1998. Deux actions sanglantes qui avaient fait plus de 200 morts. Sa tête était mise à prix pour cinq millions de dollars par le gouvernement américain.
L'homme se trouve désormais selon un porte-parole du Pentagone, « en lieu sûr, à l'extérieur du territoire libyen ». Cette opération américaine n'est pas du goût de Tripoli, qui dénonce ce dimanche un enlèvement et qui demande des explications à Washington.
Une menace prise au sérieux
Cette opération, la première de cette importance en quatre ans, souligne, selon les experts, combien les Etats-Unis prennent désormais au sérieux la menace que présentent les shebabs, non seulement pour la région, mais pour l’Occident.
Du côté des shebabs, on dit que l'opération a échoué. Les islamistes radicaux somaliens publient une vidéo dans laquelle on peut voir du matériel, qui aurait été abandonné, disent-ils, par les assaillants américains, ce qui confirmerait la thèse d'un retrait précipité. Les shebabs avaient auparavant assuré que cette attaque avait été menée par des forces spéciales britanniques et turques, ce que Londres et Ankara ont démenti.
Une figure d'al-Qaïda
La seconde opération, qui a eu lieu à Tripoli en Libye, a permis aux forces spéciales américaines de s’emparer d’Abou Anas Al-Libi, 49 ans, importante figure d’al-Qaïda, soupçonnée d’avoir été l’instigateur des attentats de Nairobi et Dar es Salaam en 1998. Deux actions sanglantes qui avaient fait plus de 200 morts. Sa tête était mise à prix pour cinq millions de dollars par le gouvernement américain.
L'homme se trouve désormais selon un porte-parole du Pentagone, « en lieu sûr, à l'extérieur du territoire libyen ». Cette opération américaine n'est pas du goût de Tripoli, qui dénonce ce dimanche un enlèvement et qui demande des explications à Washington.