Une convention d’assurances avec la société Courtage Oréole a été signée entre le ministère de la Culture et de la Francophonie et le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) le 9 octobre 2013 à l’Auditorium de la Caistab au Plateau – à l’intention des artistes de Côte d’Ivoire, sociétaires du Burida. Certains y ont reçu leur carte d’assuré.
Pour la première fois, a fait remarquer Maurice Bandaman, le Burida se dote «d’un outil scientifique» approuvé par les artistes eux-mêmes. Ce qui vient servir, de base à la mise en place de la couverture sociale admet le ministre Maurice Bandaman.
S’il est vrai que plusieurs expériences dans ce sens ont été tentées, par le passé, elles n’ont cependant pas fonctionné «et n’ont par conséquent pas eu d’impact sur la vie sociale des artistes», a relevé Maurice Bandama.
«L’artiste est un travailleur, soutient-il, et il a droit à une couverture sociale». Cette assurance maladie en plus de permettre aux artistes de «se soigner à moindre coût» leur garantira, s’est réjoui Maurice Bandaman, une retraite à la fin de leur carrière.
Faisant d’un devoir l’aide aux artistes pour les sortir de la «précarité», le ministère de la Culture et de la Francophonie a décidé de payer «pour chaque artiste assuré 25% de sa cotisation». Egalement, pour profiter de l’opportunité de prise en charge de leur santé au niveau de la Couverture maladie universelle (Cmu) – précédemment Amu et pilotée par le ministère de l’Emploi des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, les artistes «feront partie – dès l’année 2014, du projet pilote conduit par la Cmu», a indiqué Maurice Bandaman. «Pour la cotisation, précise-t-il, le ministère de la Culture et de la Francophonie et le Burida paieront 50% pour chaque artiste».
Comme Maurice Bandama Dosso Moussa – ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation Professionnelle parrain de la cérémonie, a exhorté les artistes à «y adhérer et se faire violence pour s’acquitter les cotisations».
«La couverture maladie universelle, selon Dosso Moussa qui était accompagné du ministre du Tourisme Roger Kacou, va être certainement en 2014 l’un des projets les plus importants du mandat du président Alassane Ouattara (…) Elle ne viendra pas annuler tous vos avantages. Le gouvernement entend inclure toutes les couches de la population et fera tout son possible pour que personne ne reste à quai».
La directrice générale du Burida, Irène Vieira qui a fait l’état des lieux de toutes les actions sociales de sa structure «que beaucoup d’Ivoiriens ne connaissent pas» est d’avis que ladite convention d’assurance marque une étape décisive dans la résolution des souffrances des artistes. Aussi, prévoit-elle mettre en place une gestion du fonds de la retraite des artistes.
«Chacun y mettra du sien pour la pérennisation du projet. Les artistes ne seront plus comme des personnes assistées mais des personnes qui ont décidé de prendre leur destin en main», a fait savoir Da Yvette, directrice de Oréole Plus. Ces offres qu’elle décline en trois (3) options – mini, mixte et maxi – prennent en compte l’assurance santé (hospitalisation, pharmacie, examen, radio, maternité), les accidents (de circulation, domestique et noyade), l’assistance funéraire – délai d’indemnisation cinq (5) jours.
Koné Saydoo
Pour la première fois, a fait remarquer Maurice Bandaman, le Burida se dote «d’un outil scientifique» approuvé par les artistes eux-mêmes. Ce qui vient servir, de base à la mise en place de la couverture sociale admet le ministre Maurice Bandaman.
S’il est vrai que plusieurs expériences dans ce sens ont été tentées, par le passé, elles n’ont cependant pas fonctionné «et n’ont par conséquent pas eu d’impact sur la vie sociale des artistes», a relevé Maurice Bandama.
«L’artiste est un travailleur, soutient-il, et il a droit à une couverture sociale». Cette assurance maladie en plus de permettre aux artistes de «se soigner à moindre coût» leur garantira, s’est réjoui Maurice Bandaman, une retraite à la fin de leur carrière.
Faisant d’un devoir l’aide aux artistes pour les sortir de la «précarité», le ministère de la Culture et de la Francophonie a décidé de payer «pour chaque artiste assuré 25% de sa cotisation». Egalement, pour profiter de l’opportunité de prise en charge de leur santé au niveau de la Couverture maladie universelle (Cmu) – précédemment Amu et pilotée par le ministère de l’Emploi des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, les artistes «feront partie – dès l’année 2014, du projet pilote conduit par la Cmu», a indiqué Maurice Bandaman. «Pour la cotisation, précise-t-il, le ministère de la Culture et de la Francophonie et le Burida paieront 50% pour chaque artiste».
Comme Maurice Bandama Dosso Moussa – ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation Professionnelle parrain de la cérémonie, a exhorté les artistes à «y adhérer et se faire violence pour s’acquitter les cotisations».
«La couverture maladie universelle, selon Dosso Moussa qui était accompagné du ministre du Tourisme Roger Kacou, va être certainement en 2014 l’un des projets les plus importants du mandat du président Alassane Ouattara (…) Elle ne viendra pas annuler tous vos avantages. Le gouvernement entend inclure toutes les couches de la population et fera tout son possible pour que personne ne reste à quai».
La directrice générale du Burida, Irène Vieira qui a fait l’état des lieux de toutes les actions sociales de sa structure «que beaucoup d’Ivoiriens ne connaissent pas» est d’avis que ladite convention d’assurance marque une étape décisive dans la résolution des souffrances des artistes. Aussi, prévoit-elle mettre en place une gestion du fonds de la retraite des artistes.
«Chacun y mettra du sien pour la pérennisation du projet. Les artistes ne seront plus comme des personnes assistées mais des personnes qui ont décidé de prendre leur destin en main», a fait savoir Da Yvette, directrice de Oréole Plus. Ces offres qu’elle décline en trois (3) options – mini, mixte et maxi – prennent en compte l’assurance santé (hospitalisation, pharmacie, examen, radio, maternité), les accidents (de circulation, domestique et noyade), l’assistance funéraire – délai d’indemnisation cinq (5) jours.
Koné Saydoo