Le délégué régional Centre de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), Dr Koné Brahima demande l’appui de l’Etat de Côte d’Ivoire et des partenaires au développement, pour aider ses services impactés négativement par la crise militaro-politique survenue en 2002, à assumer pleinement sa mission.
"La crise a eu un impact énorme sur l’ANADER", a déclaré Dr Koné, vendredi à Bouaké, avant de demander l’aide de l’Etat de Côte d’Ivoire et des partenaires au développement pour la réhabilitation et l’équipement de ses services.
Le délégué régional Centre de l'ANADER relève notamment comme préjudices subis, les stations et les bâtiments pillés, le parc informatique, les véhicules et motos emportés.
Dr Koné a fait savoir que le personnel n’a pas de moyens de déplacement. "Quand un agent sort, son collègue est obligé d’attendre son retour pour sortir avec la moto. Présentement, le premier niveau du bâtiment de la délégation régionale n’est pas occupé, parce que l’ANADER n’a pas eu les moyens pour réhabiliter les locaux", déplore-t-il.
Il a souligné, par ailleurs, que depuis que l’Etat s’est désengagé, les filières devaient s’organiser pour financer l’encadrement et la formation. Les filières dont celles du café-cacao, de l’hévéa et de l’anacarde arrivent à relever le défi, mais la situation est difficile pour celles qui n’ont pas les moyens. C’est le cas par exemple du vivrier.
"Les gens ont fait croire que les paysans payent leurs prestations, ils ne payent pas", a-t-il affirmé, avant de relever que l’ANADER, ne recevant plus le financement que la Banque mondiale accordait à la Côte d’Ivoire, est obligée d’attendre les partenaires qui payent pour le compte des paysans.
La crise militaro-politique survenue en 2002 a mis en les activités de l’ANADER en veilleuse. En conséquence, le financement de la Banque mondiale a été interrompu en 2003, alors que, conformément aux textes de sa création, l’ANADER a vu son statut évolué en 1998, passant de société d’économie mixte de type particulier avec plus de 90% de participation de l’Etat au capital social de 500 millions de FCFA, à une société anonyme à participation minoritaire de l’Etat (35%)à ce même capital.
L’ANADER a repris ses activités dans la zone Centre, malgré les contraintes matérielles. Pour l’exercice en cours, la délégation régionale Centre encadre 3.020 producteurs de café-cacao pour 2.520 hectares de plantations semencières et a formé 10.000 producteurs d’anacarde.
Dans le cadre de la politique de la sécurité alimentaire, ce sont près de 80.000 producteurs de riz, igname, manioc, banane, maraîchers et maïs qui bénéficient d’un encadrement pour une superficie globale de plus de 66.000 hectares de champ. A cela, s'ajoute 2.500 éleveurs qui bénéficient des conseils des techniciens de l’ANADER pour un effectif de plus 380.000 têtes de bovins, moutons, porcs, volailles, aulacode (agoutis).
(AIP)
"La crise a eu un impact énorme sur l’ANADER", a déclaré Dr Koné, vendredi à Bouaké, avant de demander l’aide de l’Etat de Côte d’Ivoire et des partenaires au développement pour la réhabilitation et l’équipement de ses services.
Le délégué régional Centre de l'ANADER relève notamment comme préjudices subis, les stations et les bâtiments pillés, le parc informatique, les véhicules et motos emportés.
Dr Koné a fait savoir que le personnel n’a pas de moyens de déplacement. "Quand un agent sort, son collègue est obligé d’attendre son retour pour sortir avec la moto. Présentement, le premier niveau du bâtiment de la délégation régionale n’est pas occupé, parce que l’ANADER n’a pas eu les moyens pour réhabiliter les locaux", déplore-t-il.
Il a souligné, par ailleurs, que depuis que l’Etat s’est désengagé, les filières devaient s’organiser pour financer l’encadrement et la formation. Les filières dont celles du café-cacao, de l’hévéa et de l’anacarde arrivent à relever le défi, mais la situation est difficile pour celles qui n’ont pas les moyens. C’est le cas par exemple du vivrier.
"Les gens ont fait croire que les paysans payent leurs prestations, ils ne payent pas", a-t-il affirmé, avant de relever que l’ANADER, ne recevant plus le financement que la Banque mondiale accordait à la Côte d’Ivoire, est obligée d’attendre les partenaires qui payent pour le compte des paysans.
La crise militaro-politique survenue en 2002 a mis en les activités de l’ANADER en veilleuse. En conséquence, le financement de la Banque mondiale a été interrompu en 2003, alors que, conformément aux textes de sa création, l’ANADER a vu son statut évolué en 1998, passant de société d’économie mixte de type particulier avec plus de 90% de participation de l’Etat au capital social de 500 millions de FCFA, à une société anonyme à participation minoritaire de l’Etat (35%)à ce même capital.
L’ANADER a repris ses activités dans la zone Centre, malgré les contraintes matérielles. Pour l’exercice en cours, la délégation régionale Centre encadre 3.020 producteurs de café-cacao pour 2.520 hectares de plantations semencières et a formé 10.000 producteurs d’anacarde.
Dans le cadre de la politique de la sécurité alimentaire, ce sont près de 80.000 producteurs de riz, igname, manioc, banane, maraîchers et maïs qui bénéficient d’un encadrement pour une superficie globale de plus de 66.000 hectares de champ. A cela, s'ajoute 2.500 éleveurs qui bénéficient des conseils des techniciens de l’ANADER pour un effectif de plus 380.000 têtes de bovins, moutons, porcs, volailles, aulacode (agoutis).
(AIP)