Les 20 ans du décès de l’Abbé Pierre Michel Pango seront célébrés à partir du 20 octobre prochain. Lors de la cérémonie de lancement des commémorations de cette date, l’on a arraché quelques mots au ministre Alain Lobognon qui était présent.
Que peut-on retenir de l’Abbé Pierre Michel Pango et Mgr Pierre-Marie Coty ?
Qui parle de l’Abbé Pierre-Michel Pango, parle de l’hymne national. Qui parle de l’Abbé Pango parle également de Mgr Pierre-Marie Coty qui a écrit les paroles de l’hymne national. Cet hommage coïncide donc avec la décision prise par le Gouvernement de rendre hommage à ces deux créateurs, ces deux compositeurs de l’hymne national de Côte d’Ivoire. Il était important de venir témoigner par notre présence, l’engagement du Gouvernement de voir la Côte d’Ivoire se réconcilier avec elle-même.
Parce que qui parle de réconciliation parle de rétablir la vérité. C’est une façon pour nous d’accompagner le processus de réconciliation qui se joue également sur le plan spirituel.
Pourquoi un hommage à l’Abbé Pango, 20 ans après sa mort ?
Nous pensons qu’avec cette décision de reconnaître aujourd’hui le mérite de ces deux hommes qui n’ont pas reçu les honneurs de leur pays pour avoir composé l’Abidjanaise, c’est une page qui être tournée. Il fallait donc être présent pour tourner ensemble cette page qui veut que désormais on sache qu’ils étaient deux prêtres ivoiriens qui ont composé la musique et écrit les paroles de notre hymne national.
Comment la nouvelle génération peut-elle s’approprier l’Abidjanaise ?
L’Abidjanaise est chantée tous les jours. Nous pensons que c’est inné en tout Ivoirien. Aujourd’hui, c’est cette musique qui rassemble les Ivoiriens. Le drapeau national peut être perçu comme la carte d’identité visuelle de la Côte d’Ivoire. Mais, je pense que l’Abidjanaise est la carte d’identité sonore de la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens chantent ensemble l’Abidjanaise. Nous sommes ministre des Sports. Nous savons qu’après chaque grande victoire, l’Abidjanaise retentit. C’est la preuve que quand on est Ivoirien, on doit épouser l’Abidjanaise. Et celui qui épouse l’Abidjanaise, épouse la vérité en rendant hommage aux concepteurs de cet hymne national.
Comment l’Abidjanaise peut-elle apporter un plus à la réconciliation de la Côte d’Ivoire ?
Vous n’aurez pas de cérémonie officielle où on chante un autre hymne national. Nos parents, avant 1960, disaient qu’on chantait la Marseillaise parce qu’ils étaient dans une colonie française. Mais depuis la nuit du 06 au 07 août 1960, c’est l’Abidjanaise qui est exécutée en Côte d’Ivoire quand il s’agit de cérémonie officielle. L’Abidjanaise doit donc rester au cœur des Ivoiriens. Nous pensons qu’il faut éviter de croire qu’il sera nécessaire un jour de changer l’Abidjanaise.
L’hymne national est sacré pour nous aujourd’hui. Il faut le maintenir car il fait la fierté et contribue à rapprocher davantage les Ivoiriens. Vous ne verrez pas des militants de deux partis ivoiriens chanter chacun son hymne. Tout le monde se reconnaît en l’Abidjanaise. C’est ce qui fait la Côte d’Ivoire. Nous sommes uns et indivisibles.
Et l’Abidjanaise ne disparaîtra jamais.
Entretien réalisé par Francis Aké
Que peut-on retenir de l’Abbé Pierre Michel Pango et Mgr Pierre-Marie Coty ?
Qui parle de l’Abbé Pierre-Michel Pango, parle de l’hymne national. Qui parle de l’Abbé Pango parle également de Mgr Pierre-Marie Coty qui a écrit les paroles de l’hymne national. Cet hommage coïncide donc avec la décision prise par le Gouvernement de rendre hommage à ces deux créateurs, ces deux compositeurs de l’hymne national de Côte d’Ivoire. Il était important de venir témoigner par notre présence, l’engagement du Gouvernement de voir la Côte d’Ivoire se réconcilier avec elle-même.
Parce que qui parle de réconciliation parle de rétablir la vérité. C’est une façon pour nous d’accompagner le processus de réconciliation qui se joue également sur le plan spirituel.
Pourquoi un hommage à l’Abbé Pango, 20 ans après sa mort ?
Nous pensons qu’avec cette décision de reconnaître aujourd’hui le mérite de ces deux hommes qui n’ont pas reçu les honneurs de leur pays pour avoir composé l’Abidjanaise, c’est une page qui être tournée. Il fallait donc être présent pour tourner ensemble cette page qui veut que désormais on sache qu’ils étaient deux prêtres ivoiriens qui ont composé la musique et écrit les paroles de notre hymne national.
Comment la nouvelle génération peut-elle s’approprier l’Abidjanaise ?
L’Abidjanaise est chantée tous les jours. Nous pensons que c’est inné en tout Ivoirien. Aujourd’hui, c’est cette musique qui rassemble les Ivoiriens. Le drapeau national peut être perçu comme la carte d’identité visuelle de la Côte d’Ivoire. Mais, je pense que l’Abidjanaise est la carte d’identité sonore de la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens chantent ensemble l’Abidjanaise. Nous sommes ministre des Sports. Nous savons qu’après chaque grande victoire, l’Abidjanaise retentit. C’est la preuve que quand on est Ivoirien, on doit épouser l’Abidjanaise. Et celui qui épouse l’Abidjanaise, épouse la vérité en rendant hommage aux concepteurs de cet hymne national.
Comment l’Abidjanaise peut-elle apporter un plus à la réconciliation de la Côte d’Ivoire ?
Vous n’aurez pas de cérémonie officielle où on chante un autre hymne national. Nos parents, avant 1960, disaient qu’on chantait la Marseillaise parce qu’ils étaient dans une colonie française. Mais depuis la nuit du 06 au 07 août 1960, c’est l’Abidjanaise qui est exécutée en Côte d’Ivoire quand il s’agit de cérémonie officielle. L’Abidjanaise doit donc rester au cœur des Ivoiriens. Nous pensons qu’il faut éviter de croire qu’il sera nécessaire un jour de changer l’Abidjanaise.
L’hymne national est sacré pour nous aujourd’hui. Il faut le maintenir car il fait la fierté et contribue à rapprocher davantage les Ivoiriens. Vous ne verrez pas des militants de deux partis ivoiriens chanter chacun son hymne. Tout le monde se reconnaît en l’Abidjanaise. C’est ce qui fait la Côte d’Ivoire. Nous sommes uns et indivisibles.
Et l’Abidjanaise ne disparaîtra jamais.
Entretien réalisé par Francis Aké