L’Arabie Saoudite est élue, membre du Conseil de sécurité de l’Onu. Mais à peine désignée, elle refuse de siéger. Le prétexte que le royaume Saoudien évoque, en ce qui concerne le déséquilibre diplomatique dans le règlement du conflit israélo-Palestinien est un ‘’discours’’ déjà connu dans le monde. Mais pourquoi, l’Arabie Saoudite refuse-t-elle de siéger au Conseil de sécurité de l’Onu ? L’Arabie Saoudite n’est plus une voie d’instance légitime politique pour l’Union Européenne, pour régler ou casser la spéculation périphérique des violences religieuses dans le monde arabo-musulman. Le royaume Saoudien s’est suffisamment ‘’salie’’ en soutenant les Djhadistes en Syrie. L’Arabie Saoudite critique vivement l’Onu pour son inefficacité en Syrie. C’est loupé ! Où était l’Arabie Saoudite quand les forces de l’Otan opéraient des frappes aériennes en Libye, avant d’assassiner Muammar Kadhafi. L’Arabie Saoudite ne veut pas siéger au Conseil de sécurité de l’Onu, parce qu’elle a des insuffisances diplomatiques, suffisamment perceptibles dans les relations avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne. Si l’Arabie Saoudite refuse de siéger au Conseil de sécurité de l’Onu, ce n’est pas une déception. Parce que tout simplement, le royaume Saoudien demande une réforme de l’Onu. Ce n’est pas nouveau. L’Afrique, longtemps en proie aux conflits ethniques, rébellions, coups d’Etat l’Arabie Saoudite ne s’est jamais ‘’étonnée’’. Si l’Arabie Saoudite veut prendre sa part de « vérité » dans la gestion de l’Onu, qu’elle ne confond pas la mollesse des deux derniers Secrétaires généraux de l’Onu, Kofi Annan et Ban Ki-Moon, et la hauteur des risques d’ingérence des 5 membres très puissants du Conseil de sécurité. Ce que je crois, c’est que le refus de l’Arabie Saoudite de siéger au Conseil de sécurité, est une autre menace vers un élargissement, ou des réformes de l’organe consultatif de l’Onu. En attendant l’Arabie Saoudite a peur de faire des critiques contre son propre camp, pointant par exemple du doigt sur les faiblesses de Barack Obama contre la Syrie, entre ce qui a été dit pour la ligne rouge, comme limite de tolérance et ce qui n’a pas été fait pour l’indépendance d’un Etat palestinien promis par Barack Obama en visite en Egypte, devant les étudiants de l’université d’Alexandre.
Ben Ismaël
Ben Ismaël