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Art et Culture Publié le lundi 21 octobre 2013 | Le Democrate

Ebony 2013 : Maurice Bandaman au centre d’une polémique

© Le Democrate Par M. Y.
Cinéma: avant-première du film ivoirien ``Aya de Yopougon``,un véritable succès
Mardi 21 aout 2013. Abidjan. Cérémonie de présentation de l`adaptation au cinéma de la bande dessinée ``Aya de Yopougon``, bandes dessinées écrite par Marguerite Abouet, illustrée par Clément Oubrerie . Photo: Maurice Bandaman, ministre de la culture et de la francophonie.
Le lancement de la 15ème édition du Prix Ebony a eu lieu le Vendredi 18 Octobre dernier à la maison de la presse au Plateau. A cette occasion, une information de taille a été portée à la connaissance des journalistes de Côte d’Ivoire. A savoir qu’en plus des 4 prix sectoriels décernés habituellement (Joseph Diomandé du meilleur reportage, Nady Rayess du meilleur sujet d’économie, le prix Diégou Bailly de la meilleure enquête, Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview), l’institution d’un cinquième destiné à recompenser le meilleur journaliste culturel de Côte d’Ivoire a fait son entrée au panthéon des Ebony. La nouvelle de l’institution de ce prix, soulignons le, a été diversement appréciée. Si pour les uns, il constitue une source supplémentaire de motivation pour la presse culturelle et les journalistes culturels pour mieux exercer leur travail, d’autres craignent que son institution et son parrainage par le ministère de la culture et de la francophonie, n’entachent finalement sa crédibilité. Car, de l’avis de certains journalistes, il n’appartient pas à un ministère de créer un prix sectoriel qui recompenserait les journalistes spécialistes de son département. Pour cette catégorie de journalistes, en instituant ce prix, le ministre aurait l’intention inavouée de recompenser les journalistes qui parlent de lui en bien. Faux ! retorquent les défenseurs du prix. Qui considèrent que l’organisation des Ebony étant l’affaire de l’Unjci et donc des journalistes, le ministre n’aurait aucune influence sur le jury. Quoiqu’il en soit, l’instituion de ce prix ne saurait être considérée comme une mauvaise chose en soi, d’autant qu’au-delà des à priori sus-évoqués, elle sonne comme une contribution du gouvernement par le truchement du ministère de la culture et de la francophonie, à la vie des hommes et femmes des médias. Pour mémoire, c’est en l’an 2012, au cours d’une tribune du Groupement des Editeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci) tenue à la salle des fêtes de l’hôtel Ivoire que Maurice Bandaman, invité des patrons de presse, avait déclaré vouloir instituer ce prix pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie et d’existence des journalistes. Soulignons par ailleurs que la soirée des Ebony aura lieu le 28 Décembre 2013.

F.K.
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