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Économie Publié le mardi 22 octobre 2013 | Notre Voie

Bonoua : Les transporteurs dénoncent le racket des FRCI à des barrages fictifs

Les chauffeurs de taxis-ville et de taxis-brousse et les usagers de la voie Bonoua-Samo et Bonoua-Yaou, ne sont pas du tout contents des éléments des Frci basés dans la ville de Bonoua. Ils dénoncent un racket à outrance aux deux entrées de la ville, une fois la nuit tombée. Après la suppression des corridors de Yaou et de Samo pour une question de fluidité routière, ces éléments érigent des barrages, juste aux deux entrées de la ville. Ainsi donc, de 18 h à 6h du matin, ces éléments veillent à ces deux postes. Les chauffeurs s’en plaignent de façon unanime, d’autant plus qu’ils sont soumis à un racket intensif. « Les FRCI nous obligent à payer 500 F ou 1000 F à ces barrages. Ils ne contrôlent même pas nos papiers. Ce qui est important pour eux, c’est l’argent, rien que l’argent, » fulmine Amangoua N. transporteur. Et un chauffeur de taxi de s’interroger sur la légalité de ces deux barrages. « Nous, nous savons que les corridors de Yaou et de Samo sont supprimés. Les barrages dressés par les FRCI devant leur camp en allant à Samo et juste à la sortie en allant à Yaou sont-ils légaux ? Pourquoi c’est seulement les FRCI et la nuit ? » Constat que nous avons fait le dimanche 13 octobre, à 18 h 25 mn à la sortie vers Samo. « Garez là ! » a ordonné un élément des FRCI, torche en main. « Je vais garer au milieu de la route ou bien, » réagit le chauffeur, visiblement agacé. Il n’obtempère pas. Entre deux coups de sifflet stridents, c’est le même ordre qu’il s’entend donner. « Tiens ! » lance-t-il à la face d’un autre élément qui venait de siffler et de lui demander de serrer. « En même temps quoi ! » Rétorque l’homme en arme, qui croyait que le chauffeur était prêt à lui laisser 500 F. Mais, ce dernier appuit plutôt sur l’accélérateur et continue sa route. Outre les transporteurs, les usagers se plaignent également des ces deux barrages, qui, selon eux, empêchent les chauffeurs de prendre des clients la nuit, à destination de Yaou ou Samo. « Quand vous hélez un taxi la nuit, le chauffeur vous dit qu’il ne peut sortir de la ville à cause du racket des FRCI ou alors il double le tarif, si vous insistez, » confie un enseignant.

Sam K.D
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