Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Jean Louis Billon a annoncé des mesures rigoureuses face aux marchandises frauduleuses qui font leur entrée en Côte d’Ivoire.
Plusieurs tonnes de marchandises entrent chaque jour frauduleusement sur le territoire ivoirien. Selon les statistiques, l’Etat ivoirien perd chaque mois plus d’un milliard FCFA. Pour faire face à la gangrène, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Jean Louis Billon a annoncé, hier lundi, d’importantes mesures. Il a fait des révélations lors du Forum des commerçants de Côte d’Ivoire (Focomci) dont le thème de ces assises était : «quel commerce et quels commerçants pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020». En effet, pour mieux combattre la fraude, le ministre fait confiance aux Technologies de l’information et de la communication (TIC). «Le Tracking permettra de suivre les cargaisons qui sont en transit en Côte d’Ivoire. Ce système de marquage permet le suivi et la traçabilité des produits locaux mais aussi ceux importés en Côte d’Ivoire», a indiqué Jean Louis Billon. Avant d’inviter les commerçants à se détourner des pratiques frauduleuses. «La crise a permis le développement de certaines pratiques peu recommandables et frauduleuses, mais avec le retour à la normale, ceux qui sont encore dans le mauvais chemin doivent se détourner de la fraude car les services de l’Etat, notamment la douane, le ministère du Commerce, la police, la gendarmerie et l’armée seront sans merci face aux fraudeurs», a-t-il prévenu. Tout en prenant l’engagement de présenter les résultats des travaux issus de ce premier Forum au président de la République, Jean-Louis Billon a, pour sa part, souhaité la création d’une Chambre d’appel pour les opérateurs économiques. «Le tribunal du commerce a été créé pour permettre aux opérateurs économiques d’avoir un tribunal spécifique à eux pour un règlement rapide des éventuels différends qui pourraient les opposer dans l’exercice de leurs activités. Une Chambre d’appel reste nécessaire pour éviter que les opérateurs ne perdent à nouveau leur temps lorsqu’ils font appel des décisions et qu’ils reviennent devant les juridictions habituelles», a souhaité le ministre du Commerce. Le président de la Fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire (Fenacci), initiateur du Forum, Soumahoro Farikou a dans son allocution dénoncé le fait que le commerce a connu une régression de 0,06% durant ces dix dernières années. Ce Forum démarré, hier lundi 21 octobre, au Palais des congrès de l’Hôtel Ivoire prendra fin aujourd’hui. Il se veut une plateforme d’échanges et de réflexions mise à la disposition de tous les acteurs du commerce en Côte d’Ivoire, des décideurs politiques, des institutions bancaires et financières et des partenaires techniques locaux et internationaux.
I.L
Plusieurs tonnes de marchandises entrent chaque jour frauduleusement sur le territoire ivoirien. Selon les statistiques, l’Etat ivoirien perd chaque mois plus d’un milliard FCFA. Pour faire face à la gangrène, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Jean Louis Billon a annoncé, hier lundi, d’importantes mesures. Il a fait des révélations lors du Forum des commerçants de Côte d’Ivoire (Focomci) dont le thème de ces assises était : «quel commerce et quels commerçants pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020». En effet, pour mieux combattre la fraude, le ministre fait confiance aux Technologies de l’information et de la communication (TIC). «Le Tracking permettra de suivre les cargaisons qui sont en transit en Côte d’Ivoire. Ce système de marquage permet le suivi et la traçabilité des produits locaux mais aussi ceux importés en Côte d’Ivoire», a indiqué Jean Louis Billon. Avant d’inviter les commerçants à se détourner des pratiques frauduleuses. «La crise a permis le développement de certaines pratiques peu recommandables et frauduleuses, mais avec le retour à la normale, ceux qui sont encore dans le mauvais chemin doivent se détourner de la fraude car les services de l’Etat, notamment la douane, le ministère du Commerce, la police, la gendarmerie et l’armée seront sans merci face aux fraudeurs», a-t-il prévenu. Tout en prenant l’engagement de présenter les résultats des travaux issus de ce premier Forum au président de la République, Jean-Louis Billon a, pour sa part, souhaité la création d’une Chambre d’appel pour les opérateurs économiques. «Le tribunal du commerce a été créé pour permettre aux opérateurs économiques d’avoir un tribunal spécifique à eux pour un règlement rapide des éventuels différends qui pourraient les opposer dans l’exercice de leurs activités. Une Chambre d’appel reste nécessaire pour éviter que les opérateurs ne perdent à nouveau leur temps lorsqu’ils font appel des décisions et qu’ils reviennent devant les juridictions habituelles», a souhaité le ministre du Commerce. Le président de la Fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire (Fenacci), initiateur du Forum, Soumahoro Farikou a dans son allocution dénoncé le fait que le commerce a connu une régression de 0,06% durant ces dix dernières années. Ce Forum démarré, hier lundi 21 octobre, au Palais des congrès de l’Hôtel Ivoire prendra fin aujourd’hui. Il se veut une plateforme d’échanges et de réflexions mise à la disposition de tous les acteurs du commerce en Côte d’Ivoire, des décideurs politiques, des institutions bancaires et financières et des partenaires techniques locaux et internationaux.
I.L