Les conducteurs routiers de Côte d'Ivoire ont dénoncé mardi à Abidjan la non-assistance de la Chambre de Commerce et d'Industrie de leur pays sensée les encadrer et assurer la sécurité de leurs marchandises vers les pays de l'Interland.
"Il y'a un an de cela, les chauffeurs et conducteurs routiers étaient suivis par l'Office Ivoirien des Chargeurs (Oic), mais cette assistance a disparu depuis la reprise en main de ce suivi par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire", s'est indigné le président de la Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l'Afrique de l'Ouest (Cscrao), Vafi Koné.
Il a déploré les effets de cette situation qui a créé "de nombreuses difficultés aux conducteurs". "Nous avons constaté le retour des tracasseries routières aux corridors. Entre Abidjan et Pogô, nous payons 150 mille francs aux barrages routiers", révèle le patron des syndicats de conducteurs routiers de l'espace ouest africain.
"Pendant la fête de Tabaski des transporteurs ont dû payer jusqu'à 200 mille FCFA de frais de barrages. Ce qui a entrainé le retard des moutons sur la ville d'Abidjan", a décrié Vafi Koné.
"Les conducteurs sont également victimes de détournement de leurs marchandise sous la menace d'armes à feu", a-t-il poursuivi.
Selon le représentant des transporteurs burkinabè en Côte d'Ivoire, Fouseni Kambiré, "lorsque l'Oic assurait le suivi des marchandises, les conducteurs n'éprouvaient pas de difficultés, mais la venue de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire a tout remis en cause".
Une Convention dénommée "Transit routier Inter-Etats des marchandises (Trie)", initiée en 1982, donne mission à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire, d'encadrer les conducteurs routiers.
Un coût de traversée de 17.500 FCFA contre 400.000 mille FCFA, était versé à l'OIC pour assurer le suivi des conducteurs routiers. Mais depuis son instauration en 1982, c'est seulement en 2002, qu'a été mis en application la convention du Trie, avant d'être interrompue quelques mois plus tard, puis réactivée en 2012.
SB/mc/jbk/ls/APA
"Il y'a un an de cela, les chauffeurs et conducteurs routiers étaient suivis par l'Office Ivoirien des Chargeurs (Oic), mais cette assistance a disparu depuis la reprise en main de ce suivi par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire", s'est indigné le président de la Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l'Afrique de l'Ouest (Cscrao), Vafi Koné.
Il a déploré les effets de cette situation qui a créé "de nombreuses difficultés aux conducteurs". "Nous avons constaté le retour des tracasseries routières aux corridors. Entre Abidjan et Pogô, nous payons 150 mille francs aux barrages routiers", révèle le patron des syndicats de conducteurs routiers de l'espace ouest africain.
"Pendant la fête de Tabaski des transporteurs ont dû payer jusqu'à 200 mille FCFA de frais de barrages. Ce qui a entrainé le retard des moutons sur la ville d'Abidjan", a décrié Vafi Koné.
"Les conducteurs sont également victimes de détournement de leurs marchandise sous la menace d'armes à feu", a-t-il poursuivi.
Selon le représentant des transporteurs burkinabè en Côte d'Ivoire, Fouseni Kambiré, "lorsque l'Oic assurait le suivi des marchandises, les conducteurs n'éprouvaient pas de difficultés, mais la venue de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire a tout remis en cause".
Une Convention dénommée "Transit routier Inter-Etats des marchandises (Trie)", initiée en 1982, donne mission à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire, d'encadrer les conducteurs routiers.
Un coût de traversée de 17.500 FCFA contre 400.000 mille FCFA, était versé à l'OIC pour assurer le suivi des conducteurs routiers. Mais depuis son instauration en 1982, c'est seulement en 2002, qu'a été mis en application la convention du Trie, avant d'être interrompue quelques mois plus tard, puis réactivée en 2012.
SB/mc/jbk/ls/APA