Bouaflé – Une rencontre entre des chefs traditionnels et des leaders religieux locaux et malinké ainsi que des cadres des villages voisins d’Angovia et Alahou Bazi (à 50 km de Bouaflé) aura bientôt lieu pour apaiser les tensions qui règnent entre ces deux localités.
Cette décision est le fruit d’une réunion tripartite tenue lundi entre ces personnalités et des membres de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) venus de Daloa.
A l’origine de ces tensions, les habitants d’Angovia accusent leurs voisins d’Alahou Bazi d’héberger sur leurs terres des orpailleurs qui s’adonnent à l’exploitation clandestine de l’or, interdite par l’Etat ivoirien. Accusations que réfutent les villageois d’Alahou Bazi, arguant que c’est plutôt leurs voisins d’Angovia qui s’adonnent à cette pratique.
"Nous sommes ici pour trouver des moyens pour que les deux communautés vivent en paix. C’est pourquoi nous voulons inviter les leaders communautaires, les cadres des deux villages afin de laver le linge sale en famille et penser au développement de la région", a indiqué Békrou Anicet, du bureau informations publiques à l’Onuci.
M. Békrou a fait savoir que l’Onuci accompagnera tous les efforts de médiation qui seront entrepris en vue d’apaiser la situation tendue entre les deux villages qui se regardent, depuis quelques temps, en chien de faïence.
Pour l’envoyé de l’Onuci, il est important de régler la brouille entre autochtones des deux villages avant de s’attaquer à une autre, latente entre autochtones d’Angovia et allogènes qui n’a pas totalement disparu.
"Nous pensons que cette démarche peut ramener définitivement l’unité, la concorde au sein de toutes les populations dans la région", a-t-il souligné.
En juillet, de violents affrontements entre autochtones et allogènes d’Angovia ont fait des morts, de nombreux blessés en sus de la destruction d’une centaine d’habitations. Ce conflit a obligé l’Etat ivoirien à interdire momentanément l’exploitation de l’or dans la région.
Zaar/kkp/kam
Cette décision est le fruit d’une réunion tripartite tenue lundi entre ces personnalités et des membres de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) venus de Daloa.
A l’origine de ces tensions, les habitants d’Angovia accusent leurs voisins d’Alahou Bazi d’héberger sur leurs terres des orpailleurs qui s’adonnent à l’exploitation clandestine de l’or, interdite par l’Etat ivoirien. Accusations que réfutent les villageois d’Alahou Bazi, arguant que c’est plutôt leurs voisins d’Angovia qui s’adonnent à cette pratique.
"Nous sommes ici pour trouver des moyens pour que les deux communautés vivent en paix. C’est pourquoi nous voulons inviter les leaders communautaires, les cadres des deux villages afin de laver le linge sale en famille et penser au développement de la région", a indiqué Békrou Anicet, du bureau informations publiques à l’Onuci.
M. Békrou a fait savoir que l’Onuci accompagnera tous les efforts de médiation qui seront entrepris en vue d’apaiser la situation tendue entre les deux villages qui se regardent, depuis quelques temps, en chien de faïence.
Pour l’envoyé de l’Onuci, il est important de régler la brouille entre autochtones des deux villages avant de s’attaquer à une autre, latente entre autochtones d’Angovia et allogènes qui n’a pas totalement disparu.
"Nous pensons que cette démarche peut ramener définitivement l’unité, la concorde au sein de toutes les populations dans la région", a-t-il souligné.
En juillet, de violents affrontements entre autochtones et allogènes d’Angovia ont fait des morts, de nombreux blessés en sus de la destruction d’une centaine d’habitations. Ce conflit a obligé l’Etat ivoirien à interdire momentanément l’exploitation de l’or dans la région.
Zaar/kkp/kam