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Société Publié le mercredi 23 octobre 2013 | Le Democrate

Fonds de Prévoyance de la Police Nationale (FPPN) : les ambitions du Commissaire Divisionnaire Kouadio- Bhégnin

Le directeur général par intérim du Fonds de Prévoyance de la Police Nationale (FPPN), le Commissaire divisionnaire de police Kouadio-Bhégnin a signé récemment une convention pour une durée de un an renouvelable, avec une importante compagnie d’assurance de la place à l’effet de revaloriser la situation sociale des agents de police. Il nous explique ses ambitions.

Vous venez de signer une convention de partenariat avec une compagnie d’assurance de la place. A quoi répond cette initiative ?
Il s’agit pour nous de répondre de manière positive aux préoccupations de nos mutualistes, en touchant du doigt les problèmes relatifs à leur condition de vie. Quand un sous-officier de police passe de vie à trépas, la veuve et les orphelins sont livrés à eux-mêmes. Même pour établir les papiers de succession voire les dépenses inhérentes à l’organisation de ses obsèques, ce sont eux encore qui sont à la tâche et beaucoup d’argent sort dont le montant est de un million quatre cent mille (1.400.000) Fcfa. Finalement ils ne leur reste plus rien sur le capital décès. Aujourd’hui, cela est du passé. Et en cas de décès, d’un sous-officier, les montants varient selon les grades. Tenez, pour un Adjudant-chef de police, c’est environ quatre millions (4.000.000) de Fcfa qui seront reversés à ses ayants-droit. Pour un Commissaire Divisionnaire, c’est la somme de huit millions (8.000.000) mille Fcfa au lieu de Deux millions deux cent (2.200.000) mille Fcfa. Concernant un Officier, c’est environ six millions (6.000.000) de Fcfa. Ceci se paie au bout de 45 jours à compter de la date de dépôt des dossiers.

Vous avez parlé de difficultés financières pour l’organisation des funérailles d’un policier décédé.
Effectivement, nous avons des problèmes avec les familles de nos collègues décédés. Il n’y a rien pour l’organisation de funérailles. Alors, pour répondre à leurs attentes, nous avons inclus dans la convention des frais de funérailles. Les montants varient de un millions quatre cents mille (1.400.000) Fcfa, pour les Sous-officiers, un million six cents mille (1.600.000) Fcfa pour les Officiers et deux millions deux cent (1.200.000) mille Fcfa pour les Commissaires. Dès l’annonce du décès du mutualiste, le montant est décaissé par la compagnie et le chèque est remis à la direction générale au nom du responsable des funérailles et du chef de service du défunt qui va acheminer le chèque aux parents pour organiser décemment les funérailles de notre collègue. Cela va se faire au bout de 72 heures.

Dans votre convention, avez-vous pris en compte les conjoints et enfants ?
Oui naturellement, nous avons revu à la hausse les montants octroyés aux policiers en cas de décès de son épouse ou d’un de ses enfants de 5 à 26 ans. Il s’agit ici de frais de funérailles dont les montants sont de un million pour l’épouse du Commissaire, sept cent mille pour l’épouse de l’Officier et six cents mille pour l’épouse du Sous-officier. Ces sommes sont payées dans un délai de 30 jours.
En revoyant à la hausse ces montants, le policier ne va-t-il pas cotiser plus ?
Il cotisera toujours la même somme. D’ailleurs, aucune modification n’apparaitra sur son bulletin. Les négociations qui ont été menées sont claires et portent sur trios changements majeurs. A savoir l’augmentation systématique et proportionnelle du capital décès, c'est-à-dire le capital décès est fonction du montant de la cotisation. Si un Capitaine Major cotise, au plan des cotisations obligatoires (maladies) plus qu’un Commissaire de deuxième classe, naturellement le capital décès sera plus élevé. Ensuite le paiement intégral du capital décès se fait dans un délai de 45 jours suivant le dépôt des dossiers. Et enfin le maintien du montant des cotisations au titre de la maladie invalidité, c'est-à-dire aucune augmentation n’est apportée. Voilà qui est clair. Pour nous c’est un acte de portée sociale. Il faut aider les mutualistes dans tous les domaines.

Est-ce que les retraités sont concernés par cette convention ?
D’abord, nous allons prendre en compte tous les retraités au titre de l’assurance maladie invalidité, à compter du 1er janvier 2014. Tous nos retraités rempliront une fiche d’adhésion dès la fin de l’assemblée au siège du FPPN et ils seront pris en charge à partir du 1er janvier 2104. Les précomptes seront effectués en fonction de leur dernière cotisation au titre de l’assurance maladie invalidité quand ils étaient en fonction. Aussi, dans le cadre de cette convention, les retraités ayant souscrit dans le cadre de la maladie sont également pris en compte pour ce qui est de l’allocation de décès. C'est-à-dire, un policier à la retraite, qui cotise pour la maladie, ses ayants-droit vont toucher huit millions (8.000.000) de Fcfa en cas de décès de celui-ci, s’il avait le grade de Commissaire Divisionnaire. En clair, la convention prend en compte les mutualistes jusqu’à 65 ans.

Il y a le problème de Sophia et l’Azuréenne de promotion qui demeure sans solution, qu’en pansez-vous. ?
Nous sommes dans une dynamique pour trouver une solution définitive à ce problème qui perturbe la quiétude des mutualistes mais aussi des chefs que nous sommes. Pour ce qui est du cas Sophia, nous avons effectué des remboursements de 11 listes de souscripteurs, soit environ quatre mille (4.000) policiers. Il reste à ce jour une seule liste de deux cents quatre vingt deux policiers à rembourser. Nous avons adressé plusieurs courriers à la Direction du Trésor, et nous attendons la suite. Nous sommes persuadés qu’une solution sera trouvée dans moins d’un mois. Le cas Azuréenne de Promotion parait plus complexe. Heureusement, nous avons un responsable de police qui est sur une piste pour solutionner le problème. Et là, cela ira très vite.

Monsieur le Directeur général, à quand les élections au Fppn ?

Nous avons une Assemblée générale de validation des textes demain, pour les rendre conformes à la règlementation de l’UEMOA sur les mutuelles sociales. Après les textes, le Conseil d’Administration, fort des recommandations de l’Assemblée générale, pourrait enclencher le processus. Pour notre part, les choses se déroulent normalement. Nous payons les mutualistes, les prêts scolaires, les veuves, les orphelins, les mutualistes en fin de contrats. A cet effet nous tenons à remercier Monsieur le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité pour ses conseils avérés, le Conseil d’Administration pour la confiance placée en nous et nous ferons en sorte que le Fonds de prévoyance joue fondamentalement son rôle de structure sociale.

Interview réalisée par Yann Dominique N’guessan et Affia Marie
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