Abidjan – Le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture, Coulibaly Siaka Minayaha, a estimé, mardi, que le problème de l’insécurité alimentaire n’est pas lié à une quantité insuffisante de production mais il se pose plutôt en terme de distribution.
Le collaborateur du ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa qui s’exprimait à l’ouverture de la première édition de la Semaine de la semence et du plant a indiqué que le vivrier produit de manière abondante connaît des pertes de 30% à 50%, en raison des « facteurs bloquants » existant entre le lieu de production et le lieu de consommation.
M. Coulibaly a invité, à ce propos, les experts à réfléchir sur la qualité de la semence, comment la produire en abondance et en qualité et en même temps réfléchir sur ce qui se passe en amont et en aval.
« Vous pouvez avoir des semences et des plants avec un potentiel réel qui permettent de garantir la sécurité alimentaire et la compétitivité mais si l’itinéraire technique qui suit en aval n’est pas respecté par ceux qui doivent utiliser cette semence, ces plants, finalement, ce potentiel ne sert à rien », a-t-il soutenu.
La première édition de la Semaine de la semence et du plant qui s’étend sur trois jours enregistrera la participation d’experts d’institutions nationales de recherche ou de développement, à travers six sessions thématiques présentées sous forme de panels et de conférences.
Ils feront, entre autres, les états des lieux du secteur semencier en Côte d’Ivoire et exposeront également sur les applications possibles des NTIC dans la filière semencière.
Coulibaly Siaka Minayaha a encouragé la formation de spécialistes en matière de vulgarisation de tout ce qui est produit comme les semences et les intrants. « Nous devons faire du métier de semencier, un véritable métier parce que c’est un créneau qui est porteur et qui peut créer des emplois », a-t-il souligné.
M. Coulibaly a souhaité que les TIC puissent aider à former et informer les producteurs, afin que les résultats des recherches faites par les scientifiques ne restent inconnus. « Le premier maillon de la chaîne de la modernisation de l’agriculture, c’est de disposer des semences et des plants de qualité », a-t-il relevé, auquel il a ajouté la recherche. Il a, enfin, appelé à une professionnalisation des organisations agricoles.
(Aip)
kkf/kkp/cmas
Le collaborateur du ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa qui s’exprimait à l’ouverture de la première édition de la Semaine de la semence et du plant a indiqué que le vivrier produit de manière abondante connaît des pertes de 30% à 50%, en raison des « facteurs bloquants » existant entre le lieu de production et le lieu de consommation.
M. Coulibaly a invité, à ce propos, les experts à réfléchir sur la qualité de la semence, comment la produire en abondance et en qualité et en même temps réfléchir sur ce qui se passe en amont et en aval.
« Vous pouvez avoir des semences et des plants avec un potentiel réel qui permettent de garantir la sécurité alimentaire et la compétitivité mais si l’itinéraire technique qui suit en aval n’est pas respecté par ceux qui doivent utiliser cette semence, ces plants, finalement, ce potentiel ne sert à rien », a-t-il soutenu.
La première édition de la Semaine de la semence et du plant qui s’étend sur trois jours enregistrera la participation d’experts d’institutions nationales de recherche ou de développement, à travers six sessions thématiques présentées sous forme de panels et de conférences.
Ils feront, entre autres, les états des lieux du secteur semencier en Côte d’Ivoire et exposeront également sur les applications possibles des NTIC dans la filière semencière.
Coulibaly Siaka Minayaha a encouragé la formation de spécialistes en matière de vulgarisation de tout ce qui est produit comme les semences et les intrants. « Nous devons faire du métier de semencier, un véritable métier parce que c’est un créneau qui est porteur et qui peut créer des emplois », a-t-il souligné.
M. Coulibaly a souhaité que les TIC puissent aider à former et informer les producteurs, afin que les résultats des recherches faites par les scientifiques ne restent inconnus. « Le premier maillon de la chaîne de la modernisation de l’agriculture, c’est de disposer des semences et des plants de qualité », a-t-il relevé, auquel il a ajouté la recherche. Il a, enfin, appelé à une professionnalisation des organisations agricoles.
(Aip)
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