Les riverains du quartier Port-Bouët II de Yopougon ont vécu une chaude matinée, hier mardi 22 octobre 2013. A l’origine de la peur panique qui s’est emparée de tout le quartier : des coups de feu nourris dans la caserne militaire, tenue par le Capitaine Fofana dit Gruman. En effet, c’est aux environs de 8 heures que les premiers crépitements ont retenti de la caserne, avant de prendre rapidement des allures d’affrontements entres militaires en désaccords. Les tirs vont se déportés en dehors du camp avec l’amorce en retrait d’une poignée de militaires, confirmant l’affrontement.
Dans la foulée des évènements, beaucoup croyaient que le camp était l’objet d’un assaut d’assaillants. Comme cela était donné d’assister dans un passé récent quand des commissariats étaient pris pour cible. Que non ! Les causes de ces crépitements d’armes automatiques étaient la résultante d’un problème interne. Selon un caporal en faction dans la caserne qui a requis l’anonymat, tout serait parti du refus d’un chef d’unité de voir ses éléments arrêtés à la suite d’un soupçon de vol d’armes. « Le commandant Gruman s’est rendu compte que des armes manquaient dans l’armurerie du camp. Une petite enquête a mis en cause les éléments de ce chef d’unité. Le Commandant a alors ordonné leurs arrestations.», rapporte t-il. A l’en croire, c’est cette tentative d’arrestation des mis en cause qui a dégénéré en affrontements. En dépit du fait que les échanges ont duré près d’une heure, avec une certaine intensité relative, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Pas plus qu’on a signalé de blessés. Cependant, la panique créée par ces affrontements à l’arme de guerre en pleine ville a traumatisé plus d’un. La situation était d’autant plus confuse lorsque, hors du camp, les hommes du Capitaine Fofana, se sont lancés à la poursuite des soldats «rebelles» dans les rues du centre hospitalier universitaire (CHU) où certains avaient battu en retrait avant de s’évanouir dans la nature. Devant le rapport de force en leur défaveur. Selon d’autres sources militaires, le chef d’unité à l’origine de cette situation et certains de ses éléments ont été interpellés.
Conséquences de ces affrontements, vite circonscrits, la circulation devant le camp militaire et les rues attenantes était perturbée. C’était le sauve-qui-peut. Les riverains se sont barricadés chez eux, portails fermés. Même panique dans les deux écoles primaires situées derrière la caserne. Finalement, il semble avoir eu plus de peur que de mal.
Alexandre Lébel Ilboudo
Dans la foulée des évènements, beaucoup croyaient que le camp était l’objet d’un assaut d’assaillants. Comme cela était donné d’assister dans un passé récent quand des commissariats étaient pris pour cible. Que non ! Les causes de ces crépitements d’armes automatiques étaient la résultante d’un problème interne. Selon un caporal en faction dans la caserne qui a requis l’anonymat, tout serait parti du refus d’un chef d’unité de voir ses éléments arrêtés à la suite d’un soupçon de vol d’armes. « Le commandant Gruman s’est rendu compte que des armes manquaient dans l’armurerie du camp. Une petite enquête a mis en cause les éléments de ce chef d’unité. Le Commandant a alors ordonné leurs arrestations.», rapporte t-il. A l’en croire, c’est cette tentative d’arrestation des mis en cause qui a dégénéré en affrontements. En dépit du fait que les échanges ont duré près d’une heure, avec une certaine intensité relative, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Pas plus qu’on a signalé de blessés. Cependant, la panique créée par ces affrontements à l’arme de guerre en pleine ville a traumatisé plus d’un. La situation était d’autant plus confuse lorsque, hors du camp, les hommes du Capitaine Fofana, se sont lancés à la poursuite des soldats «rebelles» dans les rues du centre hospitalier universitaire (CHU) où certains avaient battu en retrait avant de s’évanouir dans la nature. Devant le rapport de force en leur défaveur. Selon d’autres sources militaires, le chef d’unité à l’origine de cette situation et certains de ses éléments ont été interpellés.
Conséquences de ces affrontements, vite circonscrits, la circulation devant le camp militaire et les rues attenantes était perturbée. C’était le sauve-qui-peut. Les riverains se sont barricadés chez eux, portails fermés. Même panique dans les deux écoles primaires situées derrière la caserne. Finalement, il semble avoir eu plus de peur que de mal.
Alexandre Lébel Ilboudo