Abidjan – « L’économie numérique et le développement représentent une même paire, l’un peut difficilement aller sans l’autre », a résumé le ministre de la Poste et des TIC, porte-parole du Gouvernement, samedi, au cours d’un exposé initié dans le cadre de la première édition de "les matinales esca".
Keynote speaker de cette conférence initiée par ‘Senior Esca’, une association des anciens de l’Ecole supérieur de commerce d’Abidjan (ESCA), le ministre Bruno Nabagné Koné, lui-même fruit de ce prestigieux établissement, a profité de la tribune pour expliquer à nouveau la stratégie nationale visant à combler le gap et le retard accusés par la Côte d’Ivoire en matière d’implémentation des TIC.
Autour du thème "Economie numérique et développement, Quelle synergie entre le secteur privé et l’Etat pour une Côte d’Ivoire prospère", le principal conférencier a expliqué le rôle central des TIC dans tous les secteurs d’activités, notamment pour un pays qui se veut émergent à l’horizon 2020, comme l’ambitionne le Président de la République, Alassane Ouattara.
Faisant observer qu’il y a quelques années, les TIC n’étaient que de simples moyens de communication qui représentent aujourd’hui un outil de développement qui impacte tous les secteurs de la vie, Bruno Koné a déduit que les TIC sont désormais incontournables.
« Les TIC, c’est plus de productivité et de rencontres, plus de vitesse, plus de fiabilité, plus de transparence, plus d’ouverture au monde, c’est aussi moins de coût. Les TIC, c’est plus de gain mais c’est surtout moins de coût », a insisté le ministre, exemples à l’appui.
S’appuyant sur une formule célèbre selon laquelle « quand on n’a plus les moyens de construire des routes physiques, c’est le bon moment de construire des autoroutes de la communication », le premier responsable des TIC en Côte d’Ivoire a saisi l’opportunité pour présenter les mesures engagées par le Gouvernement pour se mettre au diapason, au niveau des TIC.
A ce propos, il a rappelé que jusqu’en 2010, l’environnement réglementaire était désuet, un seul câble international desservait le pays et sept licences mobiles étaient délivrées, ce qui est excessif et contre productif, le tout, basé sur une vision à court et moyen termes, brumeuse. La Côte d’Ivoire était alors classée 136ème sur 152 pays NRI, un index de l’Union internationale des télécommunications qui mesure le niveau de maturité des pays en matière de TIC.
Aussi, dès l’accession aux affaires de Ouattara, il est revenu au ministère de la Poste et des TIC qu’il conduit, de se baser sur la noble ambition du Président, pour initier un vaste programme de développement et de relèvement de la maturité numérique du pays.
Cela se fait à travers cinq axes principaux, à savoir l’environnement réglementaire et institutionnel; le développement d’une infrastructure large bande ou haut débit; l’accessibilité; le développement de contenus locaux; et le développement d’une expertise nationale.
La réussite de cette mission implique, au dire du ministre, un savant dosage d’initiatives publiques et privées, sous la protection de l’Etat qui joue également son rôle d’implémenteur, de gestionnaire et de et régulateur.
Bruno Koné a conclu qu’en deux ans, la Côte d’Ivoire a rattrapé le retard important accusé dans le secteur des TIC. La stratégie nationale va donc donner au pays de rentrer de plain pied dans une ère économique numérique, a-t-il dit, estimant qu’il revient aux gouvernants de créer l’écosystème pour le plus grand profit des TIC, catalyseurs du développement.
La Senior Esca est présidée par Françoise Le Guennou-Remarck qui a, par ailleurs, affiché la détermination de l’association à être un acteur majeur et incontournable du développement économique et social en Côte d’Ivoire à travers une séries d’initiatives dont ‘les matinales esca’.
(AIP)
cmas
Keynote speaker de cette conférence initiée par ‘Senior Esca’, une association des anciens de l’Ecole supérieur de commerce d’Abidjan (ESCA), le ministre Bruno Nabagné Koné, lui-même fruit de ce prestigieux établissement, a profité de la tribune pour expliquer à nouveau la stratégie nationale visant à combler le gap et le retard accusés par la Côte d’Ivoire en matière d’implémentation des TIC.
Autour du thème "Economie numérique et développement, Quelle synergie entre le secteur privé et l’Etat pour une Côte d’Ivoire prospère", le principal conférencier a expliqué le rôle central des TIC dans tous les secteurs d’activités, notamment pour un pays qui se veut émergent à l’horizon 2020, comme l’ambitionne le Président de la République, Alassane Ouattara.
Faisant observer qu’il y a quelques années, les TIC n’étaient que de simples moyens de communication qui représentent aujourd’hui un outil de développement qui impacte tous les secteurs de la vie, Bruno Koné a déduit que les TIC sont désormais incontournables.
« Les TIC, c’est plus de productivité et de rencontres, plus de vitesse, plus de fiabilité, plus de transparence, plus d’ouverture au monde, c’est aussi moins de coût. Les TIC, c’est plus de gain mais c’est surtout moins de coût », a insisté le ministre, exemples à l’appui.
S’appuyant sur une formule célèbre selon laquelle « quand on n’a plus les moyens de construire des routes physiques, c’est le bon moment de construire des autoroutes de la communication », le premier responsable des TIC en Côte d’Ivoire a saisi l’opportunité pour présenter les mesures engagées par le Gouvernement pour se mettre au diapason, au niveau des TIC.
A ce propos, il a rappelé que jusqu’en 2010, l’environnement réglementaire était désuet, un seul câble international desservait le pays et sept licences mobiles étaient délivrées, ce qui est excessif et contre productif, le tout, basé sur une vision à court et moyen termes, brumeuse. La Côte d’Ivoire était alors classée 136ème sur 152 pays NRI, un index de l’Union internationale des télécommunications qui mesure le niveau de maturité des pays en matière de TIC.
Aussi, dès l’accession aux affaires de Ouattara, il est revenu au ministère de la Poste et des TIC qu’il conduit, de se baser sur la noble ambition du Président, pour initier un vaste programme de développement et de relèvement de la maturité numérique du pays.
Cela se fait à travers cinq axes principaux, à savoir l’environnement réglementaire et institutionnel; le développement d’une infrastructure large bande ou haut débit; l’accessibilité; le développement de contenus locaux; et le développement d’une expertise nationale.
La réussite de cette mission implique, au dire du ministre, un savant dosage d’initiatives publiques et privées, sous la protection de l’Etat qui joue également son rôle d’implémenteur, de gestionnaire et de et régulateur.
Bruno Koné a conclu qu’en deux ans, la Côte d’Ivoire a rattrapé le retard important accusé dans le secteur des TIC. La stratégie nationale va donc donner au pays de rentrer de plain pied dans une ère économique numérique, a-t-il dit, estimant qu’il revient aux gouvernants de créer l’écosystème pour le plus grand profit des TIC, catalyseurs du développement.
La Senior Esca est présidée par Françoise Le Guennou-Remarck qui a, par ailleurs, affiché la détermination de l’association à être un acteur majeur et incontournable du développement économique et social en Côte d’Ivoire à travers une séries d’initiatives dont ‘les matinales esca’.
(AIP)
cmas