• Monsieur le Sous-secrétaire Général, Directeur Exécutif de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) ;
• Monsieur le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ;
• Monsieur le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest ;
• Madame la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire et Chef des Opérations des Nations Unies en Côte d’Ivoire ;
• Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;
• Excellences, Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatiques et Représentants des Institutions bilatérales, régionales et multilatérales de développement ;
• Monsieur le Maire du Plateau et Honorables élus ;
• Distingués délégués ;
• Mesdames, Messieurs,
La cérémonie qui s’ouvre ce jour, ici à Abidjan, en Côte d’Ivoire, est pour nous d’une importance capitale en matière de sécurité, de lutte contre la criminalité transnationale et donc de paix et de cohésion dans l’espace ouest africain.
En décidant ainsi de choisir notre pays pour abriter un évènement d’une telle ampleur, comme la conférence régionale des donateurs de haut niveau sur la criminalité transnationale en Afrique de l’ouest, la communauté internationale, à travers notamment l’Organisation des Nations Unies, l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), et la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), fait un grand honneur à notre pays.
C’est pourquoi, je tiens, de prime abord, au nom de Monsieur le Président de la République, Son Excellence ALASSANE OUATTARA et du peuple ivoirien, à vous traduire nos très vifs remerciements et notre profonde gratitude.
En effet, il me tient à cœur de vous dire que la Côte d’Ivoire, son Président, son Gouvernement et son peuple sont heureux de vous accueillir à bras ouverts ici à Abidjan.
Je voudrais donc souhaiter à toutes et à tous le traditionnel « AKWABA » c’est-à-dire la chaleureuse et cordiale bienvenue en Côte d’Ivoire. AKWABA donc à vous toutes et à vous tous qui nous faites l’amitié de choisir notre pays pour le déroulement de cette importante conférence.
• Excellence Monsieur le Sous-secrétaire Général, Directeur Exécutif de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) ;
• Honorables participants ;
• Excellences Mesdames et Messieurs.
La lutte contre la criminalité nationale et transnationale constitue une problématique essentielle et épineuse, tant il est vrai qu’elle comporte des ramifications diverses et variées, dont les effets sur la situation socio politique et les économies déjà fragilisées de nos Etats, contribuent à davantage freiner nos capacités de développement, de croissance et de prospérité.
En effet, le trafic d’organes, la traite des personnes, notamment en son volet des pires formes du travail des enfants, le blanchiment d’argent, la cybercriminalité, mais également la piraterie maritime et le trafic des biens culturels, pour ne citer que ces maux , sont autant d’obstacles et de contraintes pour la sécurité de nos Etats, la cohésion sociale, la paix et le développement.
La lutte contre la circulation et le trafic illicite des armes notamment, séquelle des différentes guerres dont notre sous-région n’a pu hélas faire l’économie, constitue en effet, un véritable danger et une poudrière qui a besoin d’une mutualisation des actions nationales et un appui considérable de nos partenaires internationaux.
On peut le constater, depuis plus de deux décennies, l’Afrique de l’Ouest souffre de la triste réputation d’être devenu le théâtre d’activités criminelles diverses. Le développement du trafic illicite de drogues et de la criminalité transnationale organisée, ajouté au terrorisme, à la circulation d’armes légères, au trafic d’êtres humains et à la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée, constituent, pour cette région, des menaces sérieuses qui appellent à plus de vigilance, d’action déterminée, de solidarité et de partenariat stratégique.
De même, il apparaît clairement qu’en raison de sa situation géographique, l’Afrique de l’Ouest ait été choisie par les trafiquants de tout acabit, comme zone de transit privilégiée pour les stupéfiants en provenance de l’Amérique du Sud et à destination de l’Europe et de l’Amérique du nord. Ainsi, dans des pays de la région, pour la plupart en situation de conflit ou post-conflit, des structures opérationnelles et des points de redistribution de la cocaïne et d’autres drogues illicites ont été établies.
Vous en conviendrez qu’un tel environnement sécuritaire constitue, sans conteste, une véritable gangrène, un obstacle majeur au développement auquel nos peuples aspirent légitimement.
C’est pourquoi nous accueillons la tenue de cette conférence comme une véritable aubaine, en ce qu’elle permettra sans doute d’évaluer le chemin parcouru dans la lutte contre la criminalité transnationale, d’examiner le dispositif de lutte mis en place notamment la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, l’initiative pour la Côte Ouest africaine (WACI), la stratégie post-Praïa et l’action de l’ONUDCI dans le golfe de Guinée.
Nous notons, par ailleurs, que cette conférence sera surtout l’occasion d’évaluer les priorités en matière de sécurité en Afrique de l’Ouest, et de mobiliser les ressources pour soutenir les Etats membres de la CEDEAO.
Je voudrais donc à ce stade de mon propos, me féliciter des excellentes relations de coopération entre nos pays respectifs et la communauté internationale.
Mes remerciements s’adressent en particulier à l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) qui apparaît comme le gardien de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et de ses Protocoles, de la Convention des Nations Unies contre la Corruption, ainsi que des différents instruments internationaux de lutte contre la drogue et le terrorisme.
Cette structure spécialisée du système des Nations Unies apporte sa contribution significative à la lutte contre le trafic illicite des stupéfiants et la criminalité organisée, notamment dans les domaines suivants :
➢ le trafic illicite des migrants par terre, air et mer ;
➢ la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants ;
➢ le blanchiment d’argent ;
➢ la cybercriminalité ;
➢ la piraterie maritime ;
➢ le trafic des biens culturels ;
➢ le trafic d’organes.
• Monsieur le Sous-secrétaire Général, Directeur Exécutif de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime,
Comment ne pas vous féliciter pour les nombreuses actions entreprises par votre organisation tant dans la sous-région que dans notre pays.
Je veux pour cela, citer au nombre des initiatives de l’ONUDC :
- le Réseau d’Autorités Centrales et de Procureurs en Afrique de l’Ouest, mise en place en novembre 2012, en vue de faciliter la coopération judiciaire ;
- le programme de contrôle des Conteneurs, en partenariat avec l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) ;
- l’initiative pour la Côte Ouest Africaine (WACI) dont le nouveau projet régional d’un montant de treize (13) millions de dollars US sera lancé le 29 octobre prochain à Abidjan ;
- le projet régional « AIRCOP » pour l’Afrique de l’Ouest et l’Amérique du Sud (7 millions de dollars US), qui contribuera à mettre en place à l’Aéroport International Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, une Cellule anti-trafic (CAAT).
Je note également que notre pays, qui a ratifié la Convention de Palerme sur la criminalité transnationale organisée et la Convention de Mérida sur la Corruption, bénéfice de la part de l’ONUDC d’un financent à hauteur de 500 000 dollars US, pour un projet de renforcement des capacités dans la lutte contre la traite des personnes par l’exploitation sexuelle et par le travail forcé.
• Excellences Mesdames et Messieurs ;
Je ne saurais oublier de saluer et d’adresser nos remerciements à Monsieur le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à Monsieur le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA) et à Madame la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire et Chef des Opérations des Nations Unies en Côte d’Ivoire pour l’implication salutaire et déterminée de leurs organisations respectives à la lutte contre le fléau qu’est la criminalité transnationale
• Honorables participants ;
• Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de saluer la coopération entre la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA), qui s’est fixé pour objectifs d’évaluer les priorités en matière de sécurité en Afrique de l’Ouest, et de mobiliser les ressources pour soutenir les Etats membres de la CEDEAO.
Cette coopération, en dépit des besoins de financements additionnels, est demeurée constante depuis la Conférence ministérielle de Praïa d’octobre 2008, qui a débouché sur l’adoption d’une Déclaration politique et d’un Plan d’action régional. Ces actes constituent incontestablement le fondement d’un engagement politique fort des Etats de la région, à lutter contre le trafic illicite de drogues et le crime organisé en Afrique de l’Ouest.
Je voudrais relever, pour m’en féliciter, l’appui constant et soutenu des pays donateurs, dans la mise en œuvre des programmes de l’Initiative dénommée Côte de l’Afrique de l’ouest (WACI), œuvre de quatre institutions partenaires que sont l’ONUDC, le Département des Affaires Politiques (DAP) de l’UNOWA, le Département des Opérations de Maintien de la Paix (DOMP) de l’ONU et l’Organisation Internationale de Police Criminelle (OIPC) INTERPOL, que je tiens à remercier ici, pour leur engagement en faveur du Plan d’action régional.
Cette initiative a permis notamment, l’achèvement de la mise en place institutionnelle en Sierra Leone, au Liberia et en Guinée Bissau des Cellules de lutte contre la criminalité transnationale (TCU). Ces dispositifs de détection dotés d’équipements nécessaires pour mener à bien leur mission sont déjà fonctionnels et opérationnels, quoiqu’en attente du renforcement de leurs effectifs.
De même, des efforts accrus en matière d’échange d’informations et de renseignements entre les Etats membres de la CEDEAO sont de plus en plus perceptibles. A cela, il convient d’ajouter la création de cellules nationales inter-agences interconnectées, destinées à opérer dans un cadre international. Tels sont les premiers résultats des activités de l’initiative WACI, qui posent les jalons d’une coopération fructueuse et augure d’un lendemain meilleur pour l’Afrique de l’Ouest.
Ces initiatives nous offrent en effet l’occasion d’espérer en une région Ouest-africaine plus apte à relever le défi de la lutte contre le trafic illicite de drogues et contre la criminalité.
Je tiens donc à remercier vivement les vingt-quatre (24) pays donateurs pour l’Afrique de l’Ouest qui s’emploient constamment à appuyer les efforts des Etats de la région.
Je note également avec satisfaction les liens de convergence et de complémentarité entre les thèmes de la conférence d’aujourd’hui, qui permettent de couvrir tous les pays de l’Afrique de l’Ouest ainsi que la Mauritanie et le Tchad, en tenant compte de leurs contextes géographiques spécifiques. Ils illustrent bien le souci de la CEDEAO, l’ONUDC et l’UNOWA de privilégier la résolution de la problématique du trafic illicite de drogues et de la criminalité organisée en Afrique de l’Ouest dans une approche globale et intégrée, prenant aussi en compte les pays du sahel et du Golfe de Guinée.
Les défis sont multiples, divers et épars en matière de sécurité et de lutte contre la criminalité dont les multiples déclinaisons ne sauraient efficacement être prises en charge sans une stratégie concertée, solidement arrimée à des programmes à plus ou moins long terme et bénéficiant de moyens humains techniques et surtout financiers conséquents.
Il nous faut donc, Mesdames et Messieurs adopter une approche holistique pour nous donner les moyens de mieux cerner et contrer efficacement tous ces défis qui se présentent à nos Etats. Cela commande que tous les Etats de l’Afrique de l’Ouest s’inscrivent résolument dans la dynamique de la mutualisation de leurs ressources et de leurs efforts.
C’est vous dire toute l’importance que revêt cette conférence et l’espoir légitime que nous fondons sur ses conclusions qui, nous en sommes convaincus, combleront les attentes de nos Etats et de nos peuples qui aspirent à l’émergence d’une région ouest-africaine plus stable, plus solidaire, plus sécurisée et en paix.
C’est sur cette note d’espoir, Excellences, Mesdames et Messieurs, que je déclare, au nom du Président de la République Son Excellence Monsieur ALASSANE OUATTARA, ouverte la Conférence régionale des Donateurs de haut niveau sur la criminalité transnationale organisée en Afrique de l’Ouest.
Je vous remercie de votre aimable attention/-
• Monsieur le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ;
• Monsieur le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest ;
• Madame la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire et Chef des Opérations des Nations Unies en Côte d’Ivoire ;
• Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;
• Excellences, Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatiques et Représentants des Institutions bilatérales, régionales et multilatérales de développement ;
• Monsieur le Maire du Plateau et Honorables élus ;
• Distingués délégués ;
• Mesdames, Messieurs,
La cérémonie qui s’ouvre ce jour, ici à Abidjan, en Côte d’Ivoire, est pour nous d’une importance capitale en matière de sécurité, de lutte contre la criminalité transnationale et donc de paix et de cohésion dans l’espace ouest africain.
En décidant ainsi de choisir notre pays pour abriter un évènement d’une telle ampleur, comme la conférence régionale des donateurs de haut niveau sur la criminalité transnationale en Afrique de l’ouest, la communauté internationale, à travers notamment l’Organisation des Nations Unies, l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), et la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), fait un grand honneur à notre pays.
C’est pourquoi, je tiens, de prime abord, au nom de Monsieur le Président de la République, Son Excellence ALASSANE OUATTARA et du peuple ivoirien, à vous traduire nos très vifs remerciements et notre profonde gratitude.
En effet, il me tient à cœur de vous dire que la Côte d’Ivoire, son Président, son Gouvernement et son peuple sont heureux de vous accueillir à bras ouverts ici à Abidjan.
Je voudrais donc souhaiter à toutes et à tous le traditionnel « AKWABA » c’est-à-dire la chaleureuse et cordiale bienvenue en Côte d’Ivoire. AKWABA donc à vous toutes et à vous tous qui nous faites l’amitié de choisir notre pays pour le déroulement de cette importante conférence.
• Excellence Monsieur le Sous-secrétaire Général, Directeur Exécutif de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) ;
• Honorables participants ;
• Excellences Mesdames et Messieurs.
La lutte contre la criminalité nationale et transnationale constitue une problématique essentielle et épineuse, tant il est vrai qu’elle comporte des ramifications diverses et variées, dont les effets sur la situation socio politique et les économies déjà fragilisées de nos Etats, contribuent à davantage freiner nos capacités de développement, de croissance et de prospérité.
En effet, le trafic d’organes, la traite des personnes, notamment en son volet des pires formes du travail des enfants, le blanchiment d’argent, la cybercriminalité, mais également la piraterie maritime et le trafic des biens culturels, pour ne citer que ces maux , sont autant d’obstacles et de contraintes pour la sécurité de nos Etats, la cohésion sociale, la paix et le développement.
La lutte contre la circulation et le trafic illicite des armes notamment, séquelle des différentes guerres dont notre sous-région n’a pu hélas faire l’économie, constitue en effet, un véritable danger et une poudrière qui a besoin d’une mutualisation des actions nationales et un appui considérable de nos partenaires internationaux.
On peut le constater, depuis plus de deux décennies, l’Afrique de l’Ouest souffre de la triste réputation d’être devenu le théâtre d’activités criminelles diverses. Le développement du trafic illicite de drogues et de la criminalité transnationale organisée, ajouté au terrorisme, à la circulation d’armes légères, au trafic d’êtres humains et à la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée, constituent, pour cette région, des menaces sérieuses qui appellent à plus de vigilance, d’action déterminée, de solidarité et de partenariat stratégique.
De même, il apparaît clairement qu’en raison de sa situation géographique, l’Afrique de l’Ouest ait été choisie par les trafiquants de tout acabit, comme zone de transit privilégiée pour les stupéfiants en provenance de l’Amérique du Sud et à destination de l’Europe et de l’Amérique du nord. Ainsi, dans des pays de la région, pour la plupart en situation de conflit ou post-conflit, des structures opérationnelles et des points de redistribution de la cocaïne et d’autres drogues illicites ont été établies.
Vous en conviendrez qu’un tel environnement sécuritaire constitue, sans conteste, une véritable gangrène, un obstacle majeur au développement auquel nos peuples aspirent légitimement.
C’est pourquoi nous accueillons la tenue de cette conférence comme une véritable aubaine, en ce qu’elle permettra sans doute d’évaluer le chemin parcouru dans la lutte contre la criminalité transnationale, d’examiner le dispositif de lutte mis en place notamment la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, l’initiative pour la Côte Ouest africaine (WACI), la stratégie post-Praïa et l’action de l’ONUDCI dans le golfe de Guinée.
Nous notons, par ailleurs, que cette conférence sera surtout l’occasion d’évaluer les priorités en matière de sécurité en Afrique de l’Ouest, et de mobiliser les ressources pour soutenir les Etats membres de la CEDEAO.
Je voudrais donc à ce stade de mon propos, me féliciter des excellentes relations de coopération entre nos pays respectifs et la communauté internationale.
Mes remerciements s’adressent en particulier à l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) qui apparaît comme le gardien de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et de ses Protocoles, de la Convention des Nations Unies contre la Corruption, ainsi que des différents instruments internationaux de lutte contre la drogue et le terrorisme.
Cette structure spécialisée du système des Nations Unies apporte sa contribution significative à la lutte contre le trafic illicite des stupéfiants et la criminalité organisée, notamment dans les domaines suivants :
➢ le trafic illicite des migrants par terre, air et mer ;
➢ la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants ;
➢ le blanchiment d’argent ;
➢ la cybercriminalité ;
➢ la piraterie maritime ;
➢ le trafic des biens culturels ;
➢ le trafic d’organes.
• Monsieur le Sous-secrétaire Général, Directeur Exécutif de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime,
Comment ne pas vous féliciter pour les nombreuses actions entreprises par votre organisation tant dans la sous-région que dans notre pays.
Je veux pour cela, citer au nombre des initiatives de l’ONUDC :
- le Réseau d’Autorités Centrales et de Procureurs en Afrique de l’Ouest, mise en place en novembre 2012, en vue de faciliter la coopération judiciaire ;
- le programme de contrôle des Conteneurs, en partenariat avec l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) ;
- l’initiative pour la Côte Ouest Africaine (WACI) dont le nouveau projet régional d’un montant de treize (13) millions de dollars US sera lancé le 29 octobre prochain à Abidjan ;
- le projet régional « AIRCOP » pour l’Afrique de l’Ouest et l’Amérique du Sud (7 millions de dollars US), qui contribuera à mettre en place à l’Aéroport International Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, une Cellule anti-trafic (CAAT).
Je note également que notre pays, qui a ratifié la Convention de Palerme sur la criminalité transnationale organisée et la Convention de Mérida sur la Corruption, bénéfice de la part de l’ONUDC d’un financent à hauteur de 500 000 dollars US, pour un projet de renforcement des capacités dans la lutte contre la traite des personnes par l’exploitation sexuelle et par le travail forcé.
• Excellences Mesdames et Messieurs ;
Je ne saurais oublier de saluer et d’adresser nos remerciements à Monsieur le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à Monsieur le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA) et à Madame la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire et Chef des Opérations des Nations Unies en Côte d’Ivoire pour l’implication salutaire et déterminée de leurs organisations respectives à la lutte contre le fléau qu’est la criminalité transnationale
• Honorables participants ;
• Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de saluer la coopération entre la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA), qui s’est fixé pour objectifs d’évaluer les priorités en matière de sécurité en Afrique de l’Ouest, et de mobiliser les ressources pour soutenir les Etats membres de la CEDEAO.
Cette coopération, en dépit des besoins de financements additionnels, est demeurée constante depuis la Conférence ministérielle de Praïa d’octobre 2008, qui a débouché sur l’adoption d’une Déclaration politique et d’un Plan d’action régional. Ces actes constituent incontestablement le fondement d’un engagement politique fort des Etats de la région, à lutter contre le trafic illicite de drogues et le crime organisé en Afrique de l’Ouest.
Je voudrais relever, pour m’en féliciter, l’appui constant et soutenu des pays donateurs, dans la mise en œuvre des programmes de l’Initiative dénommée Côte de l’Afrique de l’ouest (WACI), œuvre de quatre institutions partenaires que sont l’ONUDC, le Département des Affaires Politiques (DAP) de l’UNOWA, le Département des Opérations de Maintien de la Paix (DOMP) de l’ONU et l’Organisation Internationale de Police Criminelle (OIPC) INTERPOL, que je tiens à remercier ici, pour leur engagement en faveur du Plan d’action régional.
Cette initiative a permis notamment, l’achèvement de la mise en place institutionnelle en Sierra Leone, au Liberia et en Guinée Bissau des Cellules de lutte contre la criminalité transnationale (TCU). Ces dispositifs de détection dotés d’équipements nécessaires pour mener à bien leur mission sont déjà fonctionnels et opérationnels, quoiqu’en attente du renforcement de leurs effectifs.
De même, des efforts accrus en matière d’échange d’informations et de renseignements entre les Etats membres de la CEDEAO sont de plus en plus perceptibles. A cela, il convient d’ajouter la création de cellules nationales inter-agences interconnectées, destinées à opérer dans un cadre international. Tels sont les premiers résultats des activités de l’initiative WACI, qui posent les jalons d’une coopération fructueuse et augure d’un lendemain meilleur pour l’Afrique de l’Ouest.
Ces initiatives nous offrent en effet l’occasion d’espérer en une région Ouest-africaine plus apte à relever le défi de la lutte contre le trafic illicite de drogues et contre la criminalité.
Je tiens donc à remercier vivement les vingt-quatre (24) pays donateurs pour l’Afrique de l’Ouest qui s’emploient constamment à appuyer les efforts des Etats de la région.
Je note également avec satisfaction les liens de convergence et de complémentarité entre les thèmes de la conférence d’aujourd’hui, qui permettent de couvrir tous les pays de l’Afrique de l’Ouest ainsi que la Mauritanie et le Tchad, en tenant compte de leurs contextes géographiques spécifiques. Ils illustrent bien le souci de la CEDEAO, l’ONUDC et l’UNOWA de privilégier la résolution de la problématique du trafic illicite de drogues et de la criminalité organisée en Afrique de l’Ouest dans une approche globale et intégrée, prenant aussi en compte les pays du sahel et du Golfe de Guinée.
Les défis sont multiples, divers et épars en matière de sécurité et de lutte contre la criminalité dont les multiples déclinaisons ne sauraient efficacement être prises en charge sans une stratégie concertée, solidement arrimée à des programmes à plus ou moins long terme et bénéficiant de moyens humains techniques et surtout financiers conséquents.
Il nous faut donc, Mesdames et Messieurs adopter une approche holistique pour nous donner les moyens de mieux cerner et contrer efficacement tous ces défis qui se présentent à nos Etats. Cela commande que tous les Etats de l’Afrique de l’Ouest s’inscrivent résolument dans la dynamique de la mutualisation de leurs ressources et de leurs efforts.
C’est vous dire toute l’importance que revêt cette conférence et l’espoir légitime que nous fondons sur ses conclusions qui, nous en sommes convaincus, combleront les attentes de nos Etats et de nos peuples qui aspirent à l’émergence d’une région ouest-africaine plus stable, plus solidaire, plus sécurisée et en paix.
C’est sur cette note d’espoir, Excellences, Mesdames et Messieurs, que je déclare, au nom du Président de la République Son Excellence Monsieur ALASSANE OUATTARA, ouverte la Conférence régionale des Donateurs de haut niveau sur la criminalité transnationale organisée en Afrique de l’Ouest.
Je vous remercie de votre aimable attention/-