Abidjan – Une délégation équato-guinéenne conduite par le ministre de l’Agriculture et des Forêts, Alfredo Mitogo Mitogo Ada, a visité mardi, en compagnie du ministre ivoirien de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa et de quelques membres de son cabinet, l’Unité agricole intégrée (UAI) de la PALMCI à Irobo (105 km d’Abidjan, sur l’axe Dabou - Grand-Lahou).
Sous la visite guidée du directeur général de la PALMCI, Bertrand Vigne et de son adjoint, Koreki Christophe ainsi que du chef du département, Raymond Bongo Tagouya, la délégation des ministères ivoirien et équato-guinéen de l’Agriculture a pu constater, de visu, les performances du site agro-industriel d’Irobo.
La plantation et la pépinière de Tamabo avec ses 800 ha de plants "plantables" vendus au prix coûtant de 750 FCFA l’unité aux planteurs pour servir à la replantation, la création ou l’extension des palmeraies, ont été présentées par Sékongo Katiénédio. L’on apprend aussi qu’après 25 ans de production, le palmier qui n’est plus productif est abattu et de son tronc, l’on extrait du vin de palme ou "Bandji" qui sert également à produire de l’alcool frelaté, communément appelé "Koutoukou".
A l’huilerie, Opely Modeste a expliqué le processus, depuis la réception des régimes jusqu’à la sortie de l’huile finie. Ici, l’on retient surtout que le palmier sert intégralement car par exemple, des rafles, des amandes et de la coque, l’on obtient de l’engrais organique, de la biomasse qui sert à 65% d’énergie pour alimenter l’usine, de l’huile de table, du savon…
Une visite, par la suite, de la plantation de Cosrou, avec ses 1.500 ha de culture dont 1.100 plants jeunes (2-4 ans), a permis à Beugré Christian d’expliquer les techniques de dessoussage et d’épandage des rafles qui permettent d’y réaliser un rendement de 16T/ha.
A l’issue de la tournée, le ministre équato-guinéen a justifié son intérêt par le renforcement de la coopération Sud-Sud, mais surtout par le fait que la Côte d’Ivoire représente un modèle et regorge d’un potentiel en matière agricole, qu’il convient de valoriser. M. Mitogo Mitogo a en outre situé sa mission dans le cadre de la réalisation du « désir » des deux chefs d’Etat, Alassane Ouattara et Teodoro Obiang Nguema, de raffermir les relations entre leurs deux pays.
La PALMCI, héritière de la société d’Etat PALMINDUSTRIE (créée en 1969 puis privatisée), est rentrée dans le capital du groupe SIFCA en 2008. Cette UAI emploie 1403 agents dont 3% de femmes et produit en moyenne 300.000T d’huile de palme brute par an. La société agro-industrielle possède 39.000 ha propre de palmeraie, 10 huileries qui traitent 1,2 million de tonnes par an, et gère, en plus, 133.000 ha de plantations villageoises.
Son objectif est d’assurer l’autosuffisance du pays en la matière et également de créer des emplois stables. Les agents bénéficient en outre d’infrastructures sociocommunautaires dont des habitations ainsi que de centres médicaux, de fourniture d’électricité, d’adduction d’eau potable et d’écoles qui profitent aussi aux populations riveraines des sites de la PALMCI.
(AIP)
cmas
(AIP)
Sous la visite guidée du directeur général de la PALMCI, Bertrand Vigne et de son adjoint, Koreki Christophe ainsi que du chef du département, Raymond Bongo Tagouya, la délégation des ministères ivoirien et équato-guinéen de l’Agriculture a pu constater, de visu, les performances du site agro-industriel d’Irobo.
La plantation et la pépinière de Tamabo avec ses 800 ha de plants "plantables" vendus au prix coûtant de 750 FCFA l’unité aux planteurs pour servir à la replantation, la création ou l’extension des palmeraies, ont été présentées par Sékongo Katiénédio. L’on apprend aussi qu’après 25 ans de production, le palmier qui n’est plus productif est abattu et de son tronc, l’on extrait du vin de palme ou "Bandji" qui sert également à produire de l’alcool frelaté, communément appelé "Koutoukou".
A l’huilerie, Opely Modeste a expliqué le processus, depuis la réception des régimes jusqu’à la sortie de l’huile finie. Ici, l’on retient surtout que le palmier sert intégralement car par exemple, des rafles, des amandes et de la coque, l’on obtient de l’engrais organique, de la biomasse qui sert à 65% d’énergie pour alimenter l’usine, de l’huile de table, du savon…
Une visite, par la suite, de la plantation de Cosrou, avec ses 1.500 ha de culture dont 1.100 plants jeunes (2-4 ans), a permis à Beugré Christian d’expliquer les techniques de dessoussage et d’épandage des rafles qui permettent d’y réaliser un rendement de 16T/ha.
A l’issue de la tournée, le ministre équato-guinéen a justifié son intérêt par le renforcement de la coopération Sud-Sud, mais surtout par le fait que la Côte d’Ivoire représente un modèle et regorge d’un potentiel en matière agricole, qu’il convient de valoriser. M. Mitogo Mitogo a en outre situé sa mission dans le cadre de la réalisation du « désir » des deux chefs d’Etat, Alassane Ouattara et Teodoro Obiang Nguema, de raffermir les relations entre leurs deux pays.
La PALMCI, héritière de la société d’Etat PALMINDUSTRIE (créée en 1969 puis privatisée), est rentrée dans le capital du groupe SIFCA en 2008. Cette UAI emploie 1403 agents dont 3% de femmes et produit en moyenne 300.000T d’huile de palme brute par an. La société agro-industrielle possède 39.000 ha propre de palmeraie, 10 huileries qui traitent 1,2 million de tonnes par an, et gère, en plus, 133.000 ha de plantations villageoises.
Son objectif est d’assurer l’autosuffisance du pays en la matière et également de créer des emplois stables. Les agents bénéficient en outre d’infrastructures sociocommunautaires dont des habitations ainsi que de centres médicaux, de fourniture d’électricité, d’adduction d’eau potable et d’écoles qui profitent aussi aux populations riveraines des sites de la PALMCI.
(AIP)
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