Cérémonie intense et pleine d’émotions que celle vécue hier à l’Hôtel du District d’Abidjan ce mercredi 6 novembre 2013.
L’Etat ivoirien a honoré les pères fondateurs de l’identité sonore ivoirienne, en l’occurrence Feu l’Abbé Pierre Michel Pango et l’Abbé Pierre Coty, évêque émérite de Daloa.
Cette cérémonie solennelle s’est déroulée en présence du Ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs.
La salle des fêtes du District d’Abidjan –Plateau a refusé du monde. Tant l’évènement en valait la peine. Car les ivoiriens voulaient en savoir davantage sur l’histoire de cette identité sonore qu’est leur hymne national. Ils n’ont pas eu tort en effectuant le déplacement dans la salle Emmanuel Dioulo(qui a refusé du monde) pour assister à l’un des évènements marquants de l’histoire de l’Abidjanaise dont les précurseurs sont issus du milieu ecclésial.
En effet, pour Mme Blanche Pango , présidente du comité d’organisation, une demande a été formulée lors d’un colloque par le président du comité scientifique , M. René Dégny Ségui pour rétablir la vérité sur l’Hymne National « aussi bien au niveau des faits que des paroles, de la musique et de voir ensemble comment l’Hymne National peut avoir un impact sur la réconciliation.»
Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, Alain Lobognon, invité à la cérémonie de décoration des deux hommes de Dieu et représentant le Gouvernement, a réitéré aux parents du défunt Abbé Pierre -Michel Pango et à Monseigneur Pierre- Marie Coty , les remerciements de l’Etat à l’endroit des auteurs.
L’évêque de Daloa, Pierre –Marie Coty a quant à lui, témoigné sa reconnaissance et son estime à l’endroit du Président ivoirien. Pour l’évêque de Daloa, la cérémonie donne un caractère de restauration de la vérité car les auteurs de l’Abidjanaise ont été selon lui réhabilités dans leurs droits.
En effet, selon le Ministre Lobognon , l’Abbé Pierre Michel Pango demeure une source intarissable pour la Côte d’Ivoire : « son œuvre restera à jamais gravé dans la mémoire collective. » Et d’ajouter : « Il est l’un des bâtisseurs de la Nation ivoirienne. Il a contribué en 1960, à la création de l’un des symboles de la République naissante. » Rappelant que la musique de l’Abbé Pango a traversé « monts et vallées et résisté au temps et aux incertitudes, le Ministre a qualifié l’Abbé Pango comme un personnage charismatique et valeureux, animé d’un lendemain promoteur de son pays : « Homme de devoir, visionnaire et grand bâtisseur, il a su apporté sa contribution à la construction de la Côte d’Ivoire »
La cérémonie de décoration avec la présence du clergé selon lui, est « hautement symbolique » Il a aussi remercié l’Abbé Pierre –Marie Pango , auteur des paroles de l’Abidjanaise qui a été musicalement accompagnée avec le génie du père Pango.
L’Abidjanaise est née suite à un concours organisé en 1959 sous l’initiative de feu Félix Houphouët Boigny.
L’Etat ivoirien a honoré les pères fondateurs de l’identité sonore ivoirienne, en l’occurrence Feu l’Abbé Pierre Michel Pango et l’Abbé Pierre Coty, évêque émérite de Daloa.
Cette cérémonie solennelle s’est déroulée en présence du Ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs.
La salle des fêtes du District d’Abidjan –Plateau a refusé du monde. Tant l’évènement en valait la peine. Car les ivoiriens voulaient en savoir davantage sur l’histoire de cette identité sonore qu’est leur hymne national. Ils n’ont pas eu tort en effectuant le déplacement dans la salle Emmanuel Dioulo(qui a refusé du monde) pour assister à l’un des évènements marquants de l’histoire de l’Abidjanaise dont les précurseurs sont issus du milieu ecclésial.
En effet, pour Mme Blanche Pango , présidente du comité d’organisation, une demande a été formulée lors d’un colloque par le président du comité scientifique , M. René Dégny Ségui pour rétablir la vérité sur l’Hymne National « aussi bien au niveau des faits que des paroles, de la musique et de voir ensemble comment l’Hymne National peut avoir un impact sur la réconciliation.»
Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, Alain Lobognon, invité à la cérémonie de décoration des deux hommes de Dieu et représentant le Gouvernement, a réitéré aux parents du défunt Abbé Pierre -Michel Pango et à Monseigneur Pierre- Marie Coty , les remerciements de l’Etat à l’endroit des auteurs.
L’évêque de Daloa, Pierre –Marie Coty a quant à lui, témoigné sa reconnaissance et son estime à l’endroit du Président ivoirien. Pour l’évêque de Daloa, la cérémonie donne un caractère de restauration de la vérité car les auteurs de l’Abidjanaise ont été selon lui réhabilités dans leurs droits.
En effet, selon le Ministre Lobognon , l’Abbé Pierre Michel Pango demeure une source intarissable pour la Côte d’Ivoire : « son œuvre restera à jamais gravé dans la mémoire collective. » Et d’ajouter : « Il est l’un des bâtisseurs de la Nation ivoirienne. Il a contribué en 1960, à la création de l’un des symboles de la République naissante. » Rappelant que la musique de l’Abbé Pango a traversé « monts et vallées et résisté au temps et aux incertitudes, le Ministre a qualifié l’Abbé Pango comme un personnage charismatique et valeureux, animé d’un lendemain promoteur de son pays : « Homme de devoir, visionnaire et grand bâtisseur, il a su apporté sa contribution à la construction de la Côte d’Ivoire »
La cérémonie de décoration avec la présence du clergé selon lui, est « hautement symbolique » Il a aussi remercié l’Abbé Pierre –Marie Pango , auteur des paroles de l’Abidjanaise qui a été musicalement accompagnée avec le génie du père Pango.
L’Abidjanaise est née suite à un concours organisé en 1959 sous l’initiative de feu Félix Houphouët Boigny.