Financé à hauteur de 62 milliards de Fcfa, soit à 85% par la banque chinoise Eximbank et à 15% par l’Etat de Côte d’Ivoire, le projet de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam, prévu pour être livré le 31 mars 2015 est une véritable opportunité d’emplois pour les jeunes. Comment s’y prendre pour faire partie de l’effectif en charge de la réalisation de l’ouvrage. C’est l’opérateur technique chargé de réaliser le projet qui fait des précisions par la voix du chef de projet Norbert N’Guessan. C’était le mercredi 06 novembre dernier à la faveur de la visite du site de l’ouvrage par la direction intérimaire du Rassemblement Des Républicains (Rdr) «Pour le moment, nous avons une cinquantaine d’ouvriers qui sont composés de chinois et de jeunes ivoiriens, généralement, natifs des villages environnant le site. Pour se faire recruter, le dépôt du curriculum vitae est réclamé, accompagné d’une demande manuscrite à notre bureau du centre d’équitation. Et après analyse, vous êtes soumis à un test pratique. S’il est concluant, vous êtes recrutés pour rejoindre l’effectif des travailleurs », a expliqué Norbert N’Guessan.
L’ouvrage sera-t-il à péage ?
Cet ouvrage qui sera réalisé grâce au financement de 85% du coût de réalisation par les chinois est un emprunt ‘’relativement supportable’’ pour la Côte d’Ivoire. Mieux, l’Etat ivoirien a déjà commencé à épurer cette dette bien avant la fin de la réalisation du projet. Ces éclairages du chef de projet, Norbert N’Guessan ne rassurent pourtant pas les futurs usagers de la nouvelle autoroute quant à la gratuité ou non de l’usage de l’ouvrage à son terme. « Actuellement, on ne sait pas si l’autoroute sera à péage ou pas. Lorsque les travaux prendront fin, on décidera, mais c’est du ressort de l’Etat. Pour le moment, on s’attèle au respect de la date du 31 mars 2015 comme délai de livraison. Il s’agit d’une autoroute de deux fois trois voies avec deux sections. L’une de 9 km, part du carrefour Akwaba jusqu’au centre d’équitation et l’autre de plus de 19 km qui partira du centre d’équitation au pont de Moossou. Une distance de 28,69 km. Nous avons déjà fait le traitement des zones marécageuses et le débroussaillement. Et, nous sommes à près de 18% d’exécution des travaux».
L.Barro
L’ouvrage sera-t-il à péage ?
Cet ouvrage qui sera réalisé grâce au financement de 85% du coût de réalisation par les chinois est un emprunt ‘’relativement supportable’’ pour la Côte d’Ivoire. Mieux, l’Etat ivoirien a déjà commencé à épurer cette dette bien avant la fin de la réalisation du projet. Ces éclairages du chef de projet, Norbert N’Guessan ne rassurent pourtant pas les futurs usagers de la nouvelle autoroute quant à la gratuité ou non de l’usage de l’ouvrage à son terme. « Actuellement, on ne sait pas si l’autoroute sera à péage ou pas. Lorsque les travaux prendront fin, on décidera, mais c’est du ressort de l’Etat. Pour le moment, on s’attèle au respect de la date du 31 mars 2015 comme délai de livraison. Il s’agit d’une autoroute de deux fois trois voies avec deux sections. L’une de 9 km, part du carrefour Akwaba jusqu’au centre d’équitation et l’autre de plus de 19 km qui partira du centre d’équitation au pont de Moossou. Une distance de 28,69 km. Nous avons déjà fait le traitement des zones marécageuses et le débroussaillement. Et, nous sommes à près de 18% d’exécution des travaux».
L.Barro