« Les populations vivant en Côte d’Ivoire aspirent à plus de démocratie et souhaitent que la loi foncière soit revisitée à la lumière de la crise ». C’est la révélation faite par Dr Pokou Koffi, Secrétaire général du Bureau national de la prospective et de la veille stratégique (BNPVS). C’était le jeudi 7 novembre à la présentation des résultats préliminaires de l’étude nationale prospective Côte d’Ivoire 2040 (ENP-CI 2040). Cette révélation fait suite à l’enquête nationale sur les aspirations des populations vivant en Côte d’Ivoire, une des étapes préalables à cette étude. Pour le Secrétaire général, l’étude représente une vision à long terme de la société ivoirienne et de son développement. Cette étude, la 4è après Côte d’Ivoire 2000, élaborée en 1973-1974, Côte d’Ivoire 2010 en 1983-1984 et enfin Côte d’Ivoire 2025 en 1993-1995, fait partie de la planification à long terme dont veut se doter le pays pour une meilleure coordination des interventions publiques. A travers la présentation, il s’agit d’emmener les acteurs nationaux à s’approprier les résultats d’étape de l’ENP-CI 2040. Selon Lacina Kouamé Kouakou, directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, les contraintes d’exploitation optimales des potentialités de la Côte d’Ivoire seront décelées à l’issue de la présentation. «Nourrissez le débat pour des actions stratégiques du gouvernement», a lancé le directeur de cabinet aux participants. Pour lui, cette étude constitue une priorité de son ministère car elle déterminera des réflexions sur le futur lointain, de même que le cadre d’intervention à long terme. «Les recommandations attendues en juin 2014 vont servir de base au prochain Plan national de développement (PND) 2016-2020 (…) Car l’émergence se construit maintenant», a conclu Lacina Kouamé Kouakou.
FO
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