Le Gouvernement togolais a procédé, le lundi 04 novembre 2013, à la fermeture pour une durée indéterminée de toutes les écoles au Togo, dans la plus grande consternation des acteurs de l’éducation nationale et de l’opinion publique nationale.
La mesure de fermeture de toutes les écoles de notre pays par le Gouvernement comme réponse aux revendications salariales de l’Union des Syndicats de l’Education du Togo (USET) est une preuve de plus du déficit de pertinence et de justice caractéristique du manque de vision et d’humanité du régime en place. L’amélioration des conditions de vie et de travail des agents de l’Etat aussi bien que des étudiants, a été constamment au cœur de toutes les revendications qui n’ont de cesse de nourrir les fronts sociaux qui agitent la vie politique et sociale de notre pays depuis plusieurs années. Le 27 avril 2013, pour calmer cette fronde dont son régime ne cesse d’être la cible, le Chef de l’Etat lui-même avait promis la tenue des Etats Généraux de l’Education et de la Santé pour trouver des solutions durables à cette préoccupation inscrite dans les dix domaines prioritaires du Programme d’action mondial pour la jeunesse des Nations Unies dont le Togo jusqu’à une date récente a été membre non permanent du Conseil de sécurité. OBUTS demande en conséquence au Gouvernement la reprise immédiate des discussions avec l’Union Syndicale des Enseignants du Togo, pour parvenir à des compromis acceptables pour tous, en vue d’une ouverture sans délai des écoles, afin de préserver l’avenir de la jeunesse et de la Nation togolaise. C’est également l’occasion d’anticiper les crises dans l’enseignement supérieur, et les autres secteurs de la vie publique. OBUTS interpelle tous les acteurs impliqués dans le monde de l’éducation et de la formation à se mobiliser pour la reprise effective des cours afin d’éviter d’imposer une année blanche à notre jeunesse qui a déjà payé un lourd tribut dans la marche du Togo vers la démocratie et la justice. OBUTS s’engage à être aux côtés des mouvements en lutte pour de meilleures conditions de travail et de vie au profit de tous les travailleurs du Togo, créateurs de la richesse nationale.
Pour le Bureau National
Yaovi Bandjè BOESSI
Secrétaire Général
La mesure de fermeture de toutes les écoles de notre pays par le Gouvernement comme réponse aux revendications salariales de l’Union des Syndicats de l’Education du Togo (USET) est une preuve de plus du déficit de pertinence et de justice caractéristique du manque de vision et d’humanité du régime en place. L’amélioration des conditions de vie et de travail des agents de l’Etat aussi bien que des étudiants, a été constamment au cœur de toutes les revendications qui n’ont de cesse de nourrir les fronts sociaux qui agitent la vie politique et sociale de notre pays depuis plusieurs années. Le 27 avril 2013, pour calmer cette fronde dont son régime ne cesse d’être la cible, le Chef de l’Etat lui-même avait promis la tenue des Etats Généraux de l’Education et de la Santé pour trouver des solutions durables à cette préoccupation inscrite dans les dix domaines prioritaires du Programme d’action mondial pour la jeunesse des Nations Unies dont le Togo jusqu’à une date récente a été membre non permanent du Conseil de sécurité. OBUTS demande en conséquence au Gouvernement la reprise immédiate des discussions avec l’Union Syndicale des Enseignants du Togo, pour parvenir à des compromis acceptables pour tous, en vue d’une ouverture sans délai des écoles, afin de préserver l’avenir de la jeunesse et de la Nation togolaise. C’est également l’occasion d’anticiper les crises dans l’enseignement supérieur, et les autres secteurs de la vie publique. OBUTS interpelle tous les acteurs impliqués dans le monde de l’éducation et de la formation à se mobiliser pour la reprise effective des cours afin d’éviter d’imposer une année blanche à notre jeunesse qui a déjà payé un lourd tribut dans la marche du Togo vers la démocratie et la justice. OBUTS s’engage à être aux côtés des mouvements en lutte pour de meilleures conditions de travail et de vie au profit de tous les travailleurs du Togo, créateurs de la richesse nationale.
Pour le Bureau National
Yaovi Bandjè BOESSI
Secrétaire Général