Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Jean- Louis Billon était l’invité, hier jeudi, , de la tribune « les Grands rendez-vous du Gouvernement ». Exposant sur le thème, « commerce, artisanat, Pme, quel rôle dans la relance économique », le ministre a révélé que la ville d’Abidjan est très chère.
La cherté de la vie est une réalité en Côte d’Ivoire. Hier, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la promotion et des Petites et moyennes entreprises (Pme), Jean-Louis Billon, s’en est indigné. «La vie est chère en Côte d’Ivoire. Abidjan fait partie des villes les plus chères au monde », a-t-il révélé. Selon lui, de nombreuses enquêtes internationales montrent qu’en se basant sur le prix des biens de consommation et des services (logement, alimentation, transport, habillement, appareils ménagers, loisirs…), Abidjan est parmi les villes les plus chères. Même si, ces dernières années, elle est passée du 51ème au 34ème rang au niveau mondial. Si la ville d’Abidjan se révèle pour les expatriés, qu’en est-il pour les nationaux ? En outre, avec le retour annoncé de la Banque africaine de développement (Bad), l’on observe une tendance haussière des coûts des logements à Abidjan. Cette situation est le résultat d’une faible compétitivité de la Côte d’Ivoire. En effet, le classement 2012-2013 des pays les plus compétitifs positionne notre pays à la 131ème place sur 140 pays, loin derrière la Suisse classée à la première place et l’Afrique du Sud, pays africain le mieux classé à la cinquantième (50) place. Notre pays a même perdu deux places depuis le classement 2011-2012 où il se positionnait à la 129ème place. Après la crise post-électorale, les actions entreprises par le Président de la République ont connu des actions mitigées. Comme mesure, Jean-Louis Billon envisage la réhabilitation des marchés de gros existants et la création de huit nouveaux marchés de gros sur l’ensemble du territoire. Autre action majeure, le ministre a décidé de poursuivre les relevés des prix et des stocks sur toute l’étendue du territoire, afin de suivre l’évolution des prix et des stocks. De même, un accent sera mis sur le contrôle, des prix des produits comme le gaz butane. Billon s’engage également à assainir le marché en luttant contre les pratiques individuelles anticoncurrentielles (défaut de facturation, défaut d’affichage des prix, conditions discriminatoires de vente, refus de vente ...) Toutefois, la problématique de la cherté de la vie étant multidimensionnelle, il y a nécessité qu’une stratégie plus globale soit rapidement conçue et mise en œuvre. Avec pour objectif, de rendre le pays plus abordable non seulement dans le domaine alimentaire, mais également sur toutes les questions touchant au coût des facteurs et au pouvoir d’achat des ménages.
La loi sur la concurrence
Le ministre Jean-Louis Billon promet que la loi sur la concurrence sera adoptée très prochainement. Le décret portant nomination des membres de la Commission de la concurrence a été pris le 21 juin 2013. Cette loi permettra de réguler et d’assurer la concurrence. « Sans loi, le ministère du Commerce est fragile. Je suis surpris que pendant 10 ans, le pays a pu fonctionner sans cette loi », a-t-il déploré. Avant de préciser qu’il est temps de lutter contre les positions dominantes et les pratiques anticoncurrentielles. Se référant au deuxième terminal à conteneurs qui a été remporté par le groupe Bolloré, le ministre a révélé que ses différentes sorties qui créent parfois des polémiques n’ont qu’un seul but : défendre la Côte d’Ivoire. « Je n’ai pas de monopole à défendre. Il y va de l’intérêt de la Côte d’Ivoire. C’est une machine qui roule, mais qui va s’arrêter », a-t-il prévenu.
B.SORO
La cherté de la vie est une réalité en Côte d’Ivoire. Hier, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la promotion et des Petites et moyennes entreprises (Pme), Jean-Louis Billon, s’en est indigné. «La vie est chère en Côte d’Ivoire. Abidjan fait partie des villes les plus chères au monde », a-t-il révélé. Selon lui, de nombreuses enquêtes internationales montrent qu’en se basant sur le prix des biens de consommation et des services (logement, alimentation, transport, habillement, appareils ménagers, loisirs…), Abidjan est parmi les villes les plus chères. Même si, ces dernières années, elle est passée du 51ème au 34ème rang au niveau mondial. Si la ville d’Abidjan se révèle pour les expatriés, qu’en est-il pour les nationaux ? En outre, avec le retour annoncé de la Banque africaine de développement (Bad), l’on observe une tendance haussière des coûts des logements à Abidjan. Cette situation est le résultat d’une faible compétitivité de la Côte d’Ivoire. En effet, le classement 2012-2013 des pays les plus compétitifs positionne notre pays à la 131ème place sur 140 pays, loin derrière la Suisse classée à la première place et l’Afrique du Sud, pays africain le mieux classé à la cinquantième (50) place. Notre pays a même perdu deux places depuis le classement 2011-2012 où il se positionnait à la 129ème place. Après la crise post-électorale, les actions entreprises par le Président de la République ont connu des actions mitigées. Comme mesure, Jean-Louis Billon envisage la réhabilitation des marchés de gros existants et la création de huit nouveaux marchés de gros sur l’ensemble du territoire. Autre action majeure, le ministre a décidé de poursuivre les relevés des prix et des stocks sur toute l’étendue du territoire, afin de suivre l’évolution des prix et des stocks. De même, un accent sera mis sur le contrôle, des prix des produits comme le gaz butane. Billon s’engage également à assainir le marché en luttant contre les pratiques individuelles anticoncurrentielles (défaut de facturation, défaut d’affichage des prix, conditions discriminatoires de vente, refus de vente ...) Toutefois, la problématique de la cherté de la vie étant multidimensionnelle, il y a nécessité qu’une stratégie plus globale soit rapidement conçue et mise en œuvre. Avec pour objectif, de rendre le pays plus abordable non seulement dans le domaine alimentaire, mais également sur toutes les questions touchant au coût des facteurs et au pouvoir d’achat des ménages.
La loi sur la concurrence
Le ministre Jean-Louis Billon promet que la loi sur la concurrence sera adoptée très prochainement. Le décret portant nomination des membres de la Commission de la concurrence a été pris le 21 juin 2013. Cette loi permettra de réguler et d’assurer la concurrence. « Sans loi, le ministère du Commerce est fragile. Je suis surpris que pendant 10 ans, le pays a pu fonctionner sans cette loi », a-t-il déploré. Avant de préciser qu’il est temps de lutter contre les positions dominantes et les pratiques anticoncurrentielles. Se référant au deuxième terminal à conteneurs qui a été remporté par le groupe Bolloré, le ministre a révélé que ses différentes sorties qui créent parfois des polémiques n’ont qu’un seul but : défendre la Côte d’Ivoire. « Je n’ai pas de monopole à défendre. Il y va de l’intérêt de la Côte d’Ivoire. C’est une machine qui roule, mais qui va s’arrêter », a-t-il prévenu.
B.SORO