ABIDJAN- Cinq militaires pro-Gbagbo réfugiés au Togo sont rentrés en Côte d’Ivoire, alors que quelques centaines d’autres sont censés revenir d’ici au 30 novembre prochain, sous peine d’être accusés de désertion, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
Interrogé par l’AFP, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) a évalué à
"200 à 300" le nombre de soldats ivoiriens encore réfugiés entre Togo, Bénin, Ghana et Liberia, contre 2.500 au plus fort de ce phénomène. Le nombre de policiers exilés actuellement n’est pas connu.
Dans la nuit de vendredi à samedi, le ministre de la Défense Paul Koffi
Koffi a indiqué par SMS à l’AFP qu’il rentrait de Lomé "avec cinq militaires
exilés".
L’officier et les quatre sous-officiers concernés étaient des "proches du
parti anciennement au pouvoir", qui avaient quitté la Côte d’Ivoire en avril
2011, lorsque Laurent Gbagbo est tombé, "parce qu’ils ne se sentaient pas en sécurité dans leur quartier ou auprès de leurs frères d’armes", a estimé un communicant du ministère.
Leurs familles, trois femmes et onze enfants, sont rentrées par la route et ont été prises en charge par le HCR.
Les exilés militaires et paramilitaires ont jusqu’au 30 novembre pour
revenir en Côte d’Ivoire.
"Passé ce délai, la désertion sera constatée et les mesures réglementaires
appliquées, notamment la radiation des effectifs des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, de la gendarmerie nationale, de la Police nationale et des
forces paramilitaires", a annoncé le président Alassane Ouattara en octobre.
La Côte d’Ivoire a connu d’intenses violences en 2010-2011 après que
l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo eut refusé de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2010 face à Alassane Ouattara. Plus de 3.000 personnes ont péri en quelques mois.
Environ 300.000 Ivoiriens ont fui le conflit et se sont mis à l’abri dans
les pays environnants, estimant que leur société, très clivée, était devenue
dangereuse. Quelque 220.000 d’entre sont revenu au pays depuis lors, selon le HCR.
Le régime ivoirien met l’accent sur la réconciliation nationale, qu’incarne
le retour des réfugiés.
jf/de
Interrogé par l’AFP, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) a évalué à
"200 à 300" le nombre de soldats ivoiriens encore réfugiés entre Togo, Bénin, Ghana et Liberia, contre 2.500 au plus fort de ce phénomène. Le nombre de policiers exilés actuellement n’est pas connu.
Dans la nuit de vendredi à samedi, le ministre de la Défense Paul Koffi
Koffi a indiqué par SMS à l’AFP qu’il rentrait de Lomé "avec cinq militaires
exilés".
L’officier et les quatre sous-officiers concernés étaient des "proches du
parti anciennement au pouvoir", qui avaient quitté la Côte d’Ivoire en avril
2011, lorsque Laurent Gbagbo est tombé, "parce qu’ils ne se sentaient pas en sécurité dans leur quartier ou auprès de leurs frères d’armes", a estimé un communicant du ministère.
Leurs familles, trois femmes et onze enfants, sont rentrées par la route et ont été prises en charge par le HCR.
Les exilés militaires et paramilitaires ont jusqu’au 30 novembre pour
revenir en Côte d’Ivoire.
"Passé ce délai, la désertion sera constatée et les mesures réglementaires
appliquées, notamment la radiation des effectifs des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, de la gendarmerie nationale, de la Police nationale et des
forces paramilitaires", a annoncé le président Alassane Ouattara en octobre.
La Côte d’Ivoire a connu d’intenses violences en 2010-2011 après que
l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo eut refusé de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2010 face à Alassane Ouattara. Plus de 3.000 personnes ont péri en quelques mois.
Environ 300.000 Ivoiriens ont fui le conflit et se sont mis à l’abri dans
les pays environnants, estimant que leur société, très clivée, était devenue
dangereuse. Quelque 220.000 d’entre sont revenu au pays depuis lors, selon le HCR.
Le régime ivoirien met l’accent sur la réconciliation nationale, qu’incarne
le retour des réfugiés.
jf/de